Bonjour aux taggueur/euses, graffeurs/euses et autres artistes de rue Lisboates ou d'ailleurs
Bonjour aux zotres
Si Bruxelles est la ville des murs peints en hommage aux héros (inter-)nationaux de la BD, Lisbonne est résolument Tag City !
Même Fernando Pessoa est forcé de le constater ci-contre !
En pleine crise économique et politique nationale (manifestation monstre le jour de mon arrivée et démission du premier ministre 3 jours plus tard), certains pochoirs se veulent purement militants.
La plupart des tags lisboates sont cependant réellement artistiques.
Ils rendent souvent hommages aux symboles du pays et de la capitale dont le fameux Tramway (electrico) dont la ligne superstar 28 sans lequel la ville ne serait pas tout à fait elle-même et sans quoi les touristes seraient beaucoup plus fatigués encore à force de grimper et encore grimper dans le quartier d'Afalma (non, les pentes ne descendent jamais à Lisbonne !).
Le 8 de ce mois, je vous parlais de la ligne de tram aussi courte que touristique qui escalade une ruelle maquillée de tags.
Je vous conseille vraiment cette courte excursion ne serait-ce que pour rejoindre dans la foulée la très jolie place du musée archéologique. Le départ se situe à deux pas de la place des restaurateurs.
Et c'est parti pour une explosion de couleurs.
Depuis le tram, je reconnais la caricature de Serge Gainsbourg mais je ne parviens pas à identifier ses voisins.
Les arbres et les voitures sont des gêneurs qui me font prendre la décision de redescendre à pied ! Non mais !
Les sources d'inspiration sont diverses et variées, il y en a pour tous les goûts, des plus ludiques aux plus macabres.
La mort cotoie l'enfance et le noir et blanc contraste parmi les fresques flashy.
Reggae attitude. J'ai d'abord cru que l'animal au premier plan était un cousin d'Escargolio mais après dissipation des fumées de chichon de Marley, force est de constater qu'il s'agit d'un casse-noisettes !
Génération hip-hop (un p'tit coup d'Yop !).
Devant cette fresque, j'ai rencontré un délicieux américain vivant à Madère qui a voulu que je le prenne en photo avec son appareil jetable. Avec plaisiiiiiiiir ! Hélas, il repartait le lendemain.
Version lisboate et visuelle de l'homme à la tête de chou : ça ressemble plutôt à l'homme à la tête de mâche ou de cresson, non ?
Beuhhhar aussi... (comme disent les Guignols)
Je ne peux m'empêcher de me demander si les riverains apprécient le paysage et l'afflue touristique qu'il provoque dans une rue qui, sans ces panneaux, aurait tout pour rester déserte.
Le soir à Lisbonne, il faut aller dans le très animé quartier du Barrio Alto (même si l'animation n'est pas flagrante sur cette photo).
Les bars y cotoient les clubs qui jouxtent les restos et, dans la rue, des jeunes picolent, rient trop fort (c'est de leur âge) et toujours et encore... des fresques.
Outre le tramway, le coq de Barcelos, autre symbole national est une sorce d'inspiration très largement exploitée. Cet animal est sensé porter chance. Il symbolise la foi et la justice (infos sur la légende ici).
Ces triplés sont plutôt mimi mais je trouve le modèle original vendu dans toutes les boutiques de souvenirs (noir peint de rouge et de jaune) super moche. Et là je me fais lyncher par le Portugal tout entier. Aïe, pas la tête !
Ah non, il paraît que les portugais(es) ont de l'humour. Je ne sais pas trop mais en tout cas ce sont des gens sympa.
Un aimant et un cactus, c'est bien ça ? Quelle drôle d'idée...
En fait, ceci fut ma première photo de fresque lisboate. Illustion d'optique d'un tram peint glissant sur l'herbe.
Traduction ?
Si même le sol se met au diapason où va-t-on ? Cette photo a été prise sur un parking de Belém entre la célèbre tour et le monument aux navigateurs dont je reparlerai (du monument, pas du parking voyons !).
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