Dédicaces (à gogo)

Bonjour aux porteuses et porteurs de stylos
Bonjour aux chasseuses et chasseurs de dédicaces
Bonjour aux zotres

Plus de monde dimanche que samedi, plus de bruit, plus d'auteur(e)s, plus d'attente aussi !

Partagée entre le regret de ne pas apprécier les livres de Jean d'Ormesson pour recevoir ce sourire et ce regard pétillant d'intelligence et le soulagement d'éviter minimum 30 minutes de queue.

Pour quelques mots sympathiques de Douglas Kennedy en français, c'est plus d'une heure qu'il fallait attendre... Je passe mon tour sans (trop de) regret et vais voir André Comte-Sponville puis le très charmant Jean-Paul Dubois dont je découvre les chroniques US (écrites pour le Nouvel Obs) et avec qui je papote de Bill Bryson.

Le déjà culte "L'open Space m'a tuer" rejoint ENFIN ma bibliothèque. Préface dévorée dans le métro au retour : ça promet !

J'explique le concept des dîners livres échanges à Thomas Zuber qui a l'air intéressé et souhaite prendre date. A suivre donc...

Jean François Kahn signait, polémiquait à propos de Gaza, papotait, répondait aux interviews... une vraie bête de salon assailli par les journalistes qui flairent le bon client.

Je ne connais pas cet auteur visiblement de bon poil mais il avait un franc succès et les lectrices et lecteurs de moins d'1m30 accompagné(e)s d'adultes patiemment résignés se bousculaient devant son pupitre.

On ne les voit hélas pas sur cette photo mais je décerne le prix des plus beaux yeux (violets) du Salon à Atiq Rahimi, accessoirement prix Goncourt 2008.


Dans la file d'attente, je repense aux 4 livres de Didier Van Cauwelaeart que j'ai lus et aimés et je "vends" mon préféré en quelques mots passionnés à un inconnu indécis.
Vive émotion ensuite face à l'auteur en lui disant tout le bien que je pense de "Un aller simple" Goncourt aussi en 1994. Ce livre pétille, respire l'humour et l'humanité. Un homme capable d'écrire ça (et bien en plus !) ne saurait être totalement mauvais.