Bonjour à la famille Manoudou
Bonjour aux zotres
Entre les photos 1 et 2 d'une part, 3 et 4 d'autres part, il y a deux demies journées et deux bains d'1/2 heure environ dans une eau dont je situerais la température entre glaciale et polaire. Vraiment très froide quoi ! Il fallait vraiment être super motivé(e) pour rentrer dedans et je me suis surprise moi-même.
Vous noterez à quel point j'ai l'air dé-bor-dée (même si on ne voit que mes pieds) !
Nageoter c'est bien mais nageoter dans une piscine de taille respectable avec une vue superbe et dépaysante c'est mieux !
Le patron est aux petits soins : c'est le début de la saison, les client(e)s ne sont pas légion en cette période de crise, l'hôtel vient d'être 100% rénové et attend sans doute de nouvelles notes plus en rapport avec son relooking sur booking. Il m'a apporté quelques spécialités de Santorin : purée de tomate, fromage et un verre de vin blanc sympa mais qui, bizarrement me réveille en pleine nuit. Je n'en rapporterai pas (de toute façon, 15 kg de bagages - Voir chapitre 1). Le roman de Blondel est parfait au bord d'une piscine comme tous les romans de Blondel et je le situerais en n°2 sur les 4 de lui que j'ai lus juste derrière l'incontournable Juke Box ! Quant au livre d'espagnol, que dire ? Heu... il constitue un excellent succédané de tapis de souris ! Bon j'exagère, je l'ai ouvert 3 fois.
Quelques minutes avant son coucher, le soleil tape encore comme Richard Kolinka sur sa batterie pendant un concert de Téléphone !
lundi 30 avril 2012
Santorin et moi (Chapitre 2 - La vue)
Bonjour à celles et ceux qui attendaient le chapitre 2
Bonjour à celles et ceux qui aiment les chambres avec vues (et pas seulement dans les romans de Forster ou les films d'Ivory)
Bonjour aux zotres
Voici la vue que j'ai depuis ma chambre. Je ne suis pas du côté haut de Fira mais en bas de la ville, côté plèbe et non côté luxe. Les magasins les plus proches sont des loueurs de squads et de motos et pas des bijouteries exposant de l'or 14 carats et des perles. Mais c'est un choix à la fois économique et tactique car étant seule, je voulais être au plus près du centre ville et pas avoir 15 mn de marche à faire pour rejoindre mon hôtel même si, pour ça, je devais sacrifier un coucher de soleil époustoufflant sur des îles volcaniques en sirotant un verre dans une piscine à débordement.
Cela dit, je l'aime bien quand même ma vue. Je n'ai pas encore compté les petits clochers bleus mais il y en a un paquet dans le coin !
Note pour l'après crise au maire de Fira : enterrez vos fils électriques !!!
Mais fils électriques ou pas, le camaïeu de blancs et de beiges percé de touches vives de bleus et de rose ne manque pas de gueule. C'est croquignolet comme tout !
Là, je me balade "dans" ma vue et on voit l'hôtel et on aperçoit la piscine à droite derrière les palmiers. J'ai encadré la fenêtre de ma chambre d'orange. Aucune idée si c'est visible ici ou pas.
Bonjour à celles et ceux qui aiment les chambres avec vues (et pas seulement dans les romans de Forster ou les films d'Ivory)
Bonjour aux zotres
Voici la vue que j'ai depuis ma chambre. Je ne suis pas du côté haut de Fira mais en bas de la ville, côté plèbe et non côté luxe. Les magasins les plus proches sont des loueurs de squads et de motos et pas des bijouteries exposant de l'or 14 carats et des perles. Mais c'est un choix à la fois économique et tactique car étant seule, je voulais être au plus près du centre ville et pas avoir 15 mn de marche à faire pour rejoindre mon hôtel même si, pour ça, je devais sacrifier un coucher de soleil époustoufflant sur des îles volcaniques en sirotant un verre dans une piscine à débordement.
Cela dit, je l'aime bien quand même ma vue. Je n'ai pas encore compté les petits clochers bleus mais il y en a un paquet dans le coin !
Note pour l'après crise au maire de Fira : enterrez vos fils électriques !!!
Mais fils électriques ou pas, le camaïeu de blancs et de beiges percé de touches vives de bleus et de rose ne manque pas de gueule. C'est croquignolet comme tout !
Là, je me balade "dans" ma vue et on voit l'hôtel et on aperçoit la piscine à droite derrière les palmiers. J'ai encadré la fenêtre de ma chambre d'orange. Aucune idée si c'est visible ici ou pas.
Santorin et moi (chapitre 1 - l'arrivée)
Bonjour aux usager(e)s des charters
Bonjour à celles et ceux qui aiment partir loin pour mieux revenir
Bonjour aux zotres
Deux choses m'ont fortement interpellée sur mon billet d'avion : départ à 5h30 de Roissy et poids maximum autorisé 15 kg. Celles et ceux qui me connaissent un peu et/ou qui ont déjà eu le privilège d'apercevoir une de mes valises sauront que de ces deux nouvelles seule la 2e m'a inquiétée, limite traumatisée car je ne dors jamais la nuit qui précède un décollage matinal ! Là, je perdrais plutôt moins de sommeil que d'habitude.
Mais 15 kg ? Non mais dites moi pas qu'c'est pas vrai !?! Comment voulez vous que j'emporte seulement 15 kg de bagages et surtout comment voulez vous que je rapporte seulement 15 kg de bagages ?
J'ai envisagé très sérieusement d'acheter une nouvelle valise ultra légère et puis je me suis dit que même à raison de 10 euros par kg d'excédent, c'était mieux de payer l'excédent que d'encombrer mon appart d'une Nième valise. Résultat des courses, elle ne faisait que 10,4 kg à la pesée ! Mon secret : rien d'inutile donc pas de sous-vêtements et pas de trousse de toilette et seulement 7 paires de chaussures au lieu de 12 habituellement ! Enfin presque...
Quelqu'un de l'hôtel m'avait écrit avant mon départ pour me proposer de venir me chercher à l'aéroport et ça, ça augurait bien de la suite et de la qualité de service. Et surtout ça me simplifiait la vie étant donné mon niveau de grec comparable à au niveau d'anglais d'un chaufffeur de taxi grec (testé l'an dernier à Athènes). De fait, j'étais attendue à l'aéroport et mon seul effort fut de repérer la petite pancarte Rena's Suite.
Je n'ai jamais vu la piste d'ater-rissage : maisons blanches à gauche, flotte à droite, grand virage très penché, une secousse et hop !
Arrivée à 10h du matin (1 heure de décallage comprise) sous un soleil déjà de plomb alors que j'étais partie sous des trombes d'eau et des bourrasques de vent : les couleurs locales sont données, ma semaine sera bleue comme les toits et les huisseries peintes et la mer et le ciel, blanche comme les murs et la lumière, rouge comme mes coups de soleil !
Ma chambre est elle même bleue et blanche, très cycladienne, refaite à neuf au point que je me demande si je n'en suis pas la première occupante tant je retrouve encore des poussières de travaux dans la douche et les placards.
Ca s'appelle Rena's suite et c'est situé à Fira (la plus grande ville de Santorin qui possède aussi l'avantage d'être située au centre de l'île)pour les curieuses qui voudraient jeter un oeil sur Booking. En termes de rapport qualité prix, de gentillesse des hôtes et de localisation à 5 mn chrono du centre de Fira, je recommande même si ce n'est pas du côté falaises spectaculaires mais en bas.
Je n'ai réservé que pour une nuit (technique booking pleine de sagesse et écono-miquement intéressante) mais je prolonge instanta-nément mon séjour en songeant à un vieux slogan publicitaire absurde "Il y a moins bien mais c'est plus cher".
Je dispose d'une mini terrasse où sèchent mes maillots de bain et mon paréo.
Bonjour à celles et ceux qui aiment partir loin pour mieux revenir
Bonjour aux zotres
Deux choses m'ont fortement interpellée sur mon billet d'avion : départ à 5h30 de Roissy et poids maximum autorisé 15 kg. Celles et ceux qui me connaissent un peu et/ou qui ont déjà eu le privilège d'apercevoir une de mes valises sauront que de ces deux nouvelles seule la 2e m'a inquiétée, limite traumatisée car je ne dors jamais la nuit qui précède un décollage matinal ! Là, je perdrais plutôt moins de sommeil que d'habitude.
Mais 15 kg ? Non mais dites moi pas qu'c'est pas vrai !?! Comment voulez vous que j'emporte seulement 15 kg de bagages et surtout comment voulez vous que je rapporte seulement 15 kg de bagages ?
J'ai envisagé très sérieusement d'acheter une nouvelle valise ultra légère et puis je me suis dit que même à raison de 10 euros par kg d'excédent, c'était mieux de payer l'excédent que d'encombrer mon appart d'une Nième valise. Résultat des courses, elle ne faisait que 10,4 kg à la pesée ! Mon secret : rien d'inutile donc pas de sous-vêtements et pas de trousse de toilette et seulement 7 paires de chaussures au lieu de 12 habituellement ! Enfin presque...
Quelqu'un de l'hôtel m'avait écrit avant mon départ pour me proposer de venir me chercher à l'aéroport et ça, ça augurait bien de la suite et de la qualité de service. Et surtout ça me simplifiait la vie étant donné mon niveau de grec comparable à au niveau d'anglais d'un chaufffeur de taxi grec (testé l'an dernier à Athènes). De fait, j'étais attendue à l'aéroport et mon seul effort fut de repérer la petite pancarte Rena's Suite.
Je n'ai jamais vu la piste d'ater-rissage : maisons blanches à gauche, flotte à droite, grand virage très penché, une secousse et hop !
Arrivée à 10h du matin (1 heure de décallage comprise) sous un soleil déjà de plomb alors que j'étais partie sous des trombes d'eau et des bourrasques de vent : les couleurs locales sont données, ma semaine sera bleue comme les toits et les huisseries peintes et la mer et le ciel, blanche comme les murs et la lumière, rouge comme mes coups de soleil !
Ma chambre est elle même bleue et blanche, très cycladienne, refaite à neuf au point que je me demande si je n'en suis pas la première occupante tant je retrouve encore des poussières de travaux dans la douche et les placards.
Ca s'appelle Rena's suite et c'est situé à Fira (la plus grande ville de Santorin qui possède aussi l'avantage d'être située au centre de l'île)pour les curieuses qui voudraient jeter un oeil sur Booking. En termes de rapport qualité prix, de gentillesse des hôtes et de localisation à 5 mn chrono du centre de Fira, je recommande même si ce n'est pas du côté falaises spectaculaires mais en bas.
Je n'ai réservé que pour une nuit (technique booking pleine de sagesse et écono-miquement intéressante) mais je prolonge instanta-nément mon séjour en songeant à un vieux slogan publicitaire absurde "Il y a moins bien mais c'est plus cher".
Je dispose d'une mini terrasse où sèchent mes maillots de bain et mon paréo.
dimanche 29 avril 2012
Sélection bloguesque (de la semaine 16-2012)
Bonjour à Wrath
Bonjour à celles et ceux qui aiment le Chameau Sauvage
Bonjour aux habitant(e)s de Santorin
Bonjour aux barbus
Bonjour aux zotres
Cliquer sur le mot quand pour accéder aux messages d'origine.
Une sélection light ce dimanche (c'est mieux que pas du tout) car j'ai mine de rien une valise à faire ! Et le tour de force est qu'elle est sensée faire 15 kg maximum ! Ca va donc prendre encore plus de temps que d'habitude pour cause de "je prends ça ou ça ?" intempestif (et angoissé).
Et puis la nouvelle mise en page de la plateforme blogger me pose un sacré problème. Je n'arrive plus à faire la mise en page que je veux. Ca aussi ça m'énerve (mais contrairement à la valise ça s'arrangera d'ici quelques temps).
Quand je prépare mes vacances sur mon blog
Comme d'hab je m'y suis prise plus qu'au dernier moment pour préparer mes vacances et je n'ai pas acheté de guide. Je ne risque pas de le faire à l'aéroport non plus (c'est ma technique une fois sur 2) car je décolle à 5h30 ! Alors j'ai surfé sur des blogs et sites consacrés à Santorin ce soir et j'adore déjà.
Ici je craque pour la video et je note les infos pratiques.
Ici je fonds pour les diaporamas et j'apprécie les conseils de touristes.
Et vous, vous en avez ?
Quand Wrath trouve que je manque de nuance
C'est bien connu, Wrath est la personne la plus nuancée, la plus impartiale, la plus objective et la plus abuseuse de litotes et autres euphémismes de la blogosphère. Pour ces raisons, c'est aussi une des plus consensuelles. Aussi, cela m'amuse doublement d'être citée chez elle au sujet du Chameau Sauvage de Philippe Jaenada dont j'ai dit ç fois du bien (voire plus) ici. En fait, c'est bien plus qu'un livre culte parce que c'est bien plus qu'un roman, c'est une somme de drôleries et d'émotions qui appelle à révéler les siennes.
Quand des photos sont au poil
Mon fidèle lectorat le sait, je ne suis pas insensible au charme métissé de Keanu Reeves. Mais la barbe ch'sais pas, il devrait arrêter (Brad Pitt aussi !!!). Bref, si ça va à Hugh Jackman (mais tout lui va... même rien ça lui va), ça ne va pas à tout le monde. A vous de juger avec cette collection de barbus impressionnants.
Bonjour à celles et ceux qui aiment le Chameau Sauvage
Bonjour aux habitant(e)s de Santorin
Bonjour aux barbus
Bonjour aux zotres
Cliquer sur le mot quand pour accéder aux messages d'origine.
Une sélection light ce dimanche (c'est mieux que pas du tout) car j'ai mine de rien une valise à faire ! Et le tour de force est qu'elle est sensée faire 15 kg maximum ! Ca va donc prendre encore plus de temps que d'habitude pour cause de "je prends ça ou ça ?" intempestif (et angoissé).
Et puis la nouvelle mise en page de la plateforme blogger me pose un sacré problème. Je n'arrive plus à faire la mise en page que je veux. Ca aussi ça m'énerve (mais contrairement à la valise ça s'arrangera d'ici quelques temps).
Quand je prépare mes vacances sur mon blog
Comme d'hab je m'y suis prise plus qu'au dernier moment pour préparer mes vacances et je n'ai pas acheté de guide. Je ne risque pas de le faire à l'aéroport non plus (c'est ma technique une fois sur 2) car je décolle à 5h30 ! Alors j'ai surfé sur des blogs et sites consacrés à Santorin ce soir et j'adore déjà.
Ici je craque pour la video et je note les infos pratiques.
Ici je fonds pour les diaporamas et j'apprécie les conseils de touristes.
Et vous, vous en avez ?
Quand Wrath trouve que je manque de nuance
C'est bien connu, Wrath est la personne la plus nuancée, la plus impartiale, la plus objective et la plus abuseuse de litotes et autres euphémismes de la blogosphère. Pour ces raisons, c'est aussi une des plus consensuelles. Aussi, cela m'amuse doublement d'être citée chez elle au sujet du Chameau Sauvage de Philippe Jaenada dont j'ai dit ç fois du bien (voire plus) ici. En fait, c'est bien plus qu'un livre culte parce que c'est bien plus qu'un roman, c'est une somme de drôleries et d'émotions qui appelle à révéler les siennes.
Quand des photos sont au poil
Mon fidèle lectorat le sait, je ne suis pas insensible au charme métissé de Keanu Reeves. Mais la barbe ch'sais pas, il devrait arrêter (Brad Pitt aussi !!!). Bref, si ça va à Hugh Jackman (mais tout lui va... même rien ça lui va), ça ne va pas à tout le monde. A vous de juger avec cette collection de barbus impressionnants.
Libellés :
Autour des blogs,
autour des hommes,
Autour des livres
samedi 28 avril 2012
Peter Callesen (débarque à Paris)
Bonjour à celles et ceux qui savent faire une cocotte en papier
Bonjour à celles et ceux qui ont oublié
Bonjour aux zotres
Début 2008, j'ai déjà dit sur ce blog, toute l'admiration que j'avais pour l'oeuvre de Peter Callesen et j'étais frustrée de ne jamais avoir eu l'opportunité de l'admirer autrement que via son site internet et quelques video. A partir du 11 mai prochain, il exposera pour la première fois à Paris à la Maison du Danemark sur les Champs (infos ici).
Le plus dingue, c'est qu'il n'utilise pour chaque pièce qu'une seule et unique feuille de papier. Au delà de la prouesse technique, je trouve le résultat d'une beauté fascinante et intensément poétique.
Bonjour à celles et ceux qui ont oublié
Bonjour aux zotres
Début 2008, j'ai déjà dit sur ce blog, toute l'admiration que j'avais pour l'oeuvre de Peter Callesen et j'étais frustrée de ne jamais avoir eu l'opportunité de l'admirer autrement que via son site internet et quelques video. A partir du 11 mai prochain, il exposera pour la première fois à Paris à la Maison du Danemark sur les Champs (infos ici).
Le plus dingue, c'est qu'il n'utilise pour chaque pièce qu'une seule et unique feuille de papier. Au delà de la prouesse technique, je trouve le résultat d'une beauté fascinante et intensément poétique.
Maman (bande annonce et rappel du jeu)
Bonjour à celles et ceux dont les relations familiales sont compliquées
Bonjour à celles et ceux qui ne croient pas à l'instinct maternel
Bonjour à celles et ceux qui sont convaincu(e)s que ça existe
Bonjour à celles et ceux qui parleraient plus volontiers d'instinct parental
Bonjour aux zotres
Vous pouvez encore jouer (jeu concours mis en ligne lundi dernier) et gagner des places pour aller voir en duo le film Maman (avec la vôtre ?).
Bonjour à celles et ceux qui ne croient pas à l'instinct maternel
Bonjour à celles et ceux qui sont convaincu(e)s que ça existe
Bonjour à celles et ceux qui parleraient plus volontiers d'instinct parental
Bonjour aux zotres
Vous pouvez encore jouer (jeu concours mis en ligne lundi dernier) et gagner des places pour aller voir en duo le film Maman (avec la vôtre ?).
vendredi 27 avril 2012
Coup de coeur et de gueule (vendredesque 16-2012)
Bonjour à celles et ceux qui gardent les pieds sur terre
Bonjour à celles (et ceux ?) qui portent de talons (et des talonettes ?)
Bonjour à celles et ceux qui préfèrent les ballerines
Bonjour aux zotres
Ci contre un modèle Louboutin (a priori ancien).
Parce que le printemps, c'est le pied, que les chaussures s'ouvrent, se colorent, se diversifie, voici un vendredi pompesque (mais pas pompeux).
Coup de coeur
Carolina Herrera
Je suis tombée raide dingue des chaussures Carolina Herrera à Lisbonne au printemps dernier et comme je venais déjà d'acheter 5 paires de pompes, je n'avais plus vraiment 300 euros de budget à claquer dans une 6e aussi belle soit elle.
Récemment une boutique s'est ouverte à Paris rue de Castaglione et je me suis promis d'y aller... pendant les soldes ! Mais, si j'ose dire, je n'ai pas encore sauté le pas et pourtant je suis certaine d'y trouver chaussure à mon pied. Rien que dans la dernière collection, je pourrais acheter (et porter) sans problème au moins la moitié des 14 premiers modèles de la shoes gallery...
Coup de gueule
Christian Louboutin
Il paraîtrait que Christian Louboutin s'en fout que ses clientes aient mal aux pieds dans ses perchoirs à 12 ou 14 cm de talons et qu'il comprend pas qu'elles se plaignent vu que les musiciennes de Prince ne le font pas. Ca c'est de l'argument béton ! Je suggère qu'on oblige tout créateur de chaussures pour femme à porter chacun de ses modèles au moins une journée entière et ensuite on rediscutera...
Il affirme que "Les talons hauts, c'est du plaisir mêlé de douleur." Et moi qui pensait connement que les pieds c'était fait à la base pour marcher et que les chaussures servaient à protéger un précieux moyen de locomotion. Quelle andouille je fais, franchement !
Bon, en plus je trouve la dernière collection ratée et sans la moindre classe.
Bonjour à celles (et ceux ?) qui portent de talons (et des talonettes ?)
Bonjour à celles et ceux qui préfèrent les ballerines
Bonjour aux zotres
Ci contre un modèle Louboutin (a priori ancien).
Parce que le printemps, c'est le pied, que les chaussures s'ouvrent, se colorent, se diversifie, voici un vendredi pompesque (mais pas pompeux).
Coup de coeur
Carolina Herrera
Je suis tombée raide dingue des chaussures Carolina Herrera à Lisbonne au printemps dernier et comme je venais déjà d'acheter 5 paires de pompes, je n'avais plus vraiment 300 euros de budget à claquer dans une 6e aussi belle soit elle.
Récemment une boutique s'est ouverte à Paris rue de Castaglione et je me suis promis d'y aller... pendant les soldes ! Mais, si j'ose dire, je n'ai pas encore sauté le pas et pourtant je suis certaine d'y trouver chaussure à mon pied. Rien que dans la dernière collection, je pourrais acheter (et porter) sans problème au moins la moitié des 14 premiers modèles de la shoes gallery...
Coup de gueule
Christian Louboutin
Il paraîtrait que Christian Louboutin s'en fout que ses clientes aient mal aux pieds dans ses perchoirs à 12 ou 14 cm de talons et qu'il comprend pas qu'elles se plaignent vu que les musiciennes de Prince ne le font pas. Ca c'est de l'argument béton ! Je suggère qu'on oblige tout créateur de chaussures pour femme à porter chacun de ses modèles au moins une journée entière et ensuite on rediscutera...
Il affirme que "Les talons hauts, c'est du plaisir mêlé de douleur." Et moi qui pensait connement que les pieds c'était fait à la base pour marcher et que les chaussures servaient à protéger un précieux moyen de locomotion. Quelle andouille je fais, franchement !
Bon, en plus je trouve la dernière collection ratée et sans la moindre classe.
Libellés :
Autour des objets,
coup de coeur,
coup de gueule
jeudi 26 avril 2012
Objectif (Santorin)
Bonjour aux grec(que)s insulaires
Bonjour aux touristes
Bonjour aux zotres
Après moult hésitations typiques de la balance de base (2e décan) que je suis, mais aussi suite à diverses vérifications météorologiques concernant une dizaine de villes du bassin méditerranéen et l'existence de vols directs (indécise certes mais pragmatique avant tout !), à 3 jours de mon départ, j'ai enfin décidé où je partais en vacances next ouik !
Je vais sur l'île de Santorin !
Quand elle l'a appris, une mienne collègue grecque m'a dit qu'elle hésitait entre me détester et me haïr et m'a raconté quelques souvenirs estudiantins liés à cette île qui me font dire qu'il est possible de revenir de là plus fatiguée que reposée !
Parmi les 9 objets suivants, saurez vous identifier celui qui ne figurera pas dans ma valise (si vous avez vraiment un doute, aidez vous des parenthèses) :
1 - mes appareils photos (qui en doute ici ?)
2 - mes téléphones (surtout pour les mails en fait)
3 - quelques maillots de bain (critère de choix d'hôtel n°1 = grande piscine)
4 - mon ordi (critère de choix d'hôtel n°2 = wifi !)
5 - des romans (peu épais et à laisser sur place après lecture surtout que je n'ai droit qu'à 15 kg de bagages (mission impossible !)
6 - une grammaire et du vocabulaire espagnol (ben oui, parce que je n'ambitionne pas d'apprendre le grec)
7 - du boulot
8 - un guide touristique et, si possible 4 ou 5 plans détaillés (qui ne m'empêcheront aucunement de me perdre)
9 - des baskets (île volcanique = crapahutage garanti entre deux brasses)
Liens vers les messages consacrés à mes vacances à Santorin
Cliquer sur le mot chapitre pour accéder au message
Chapitre 1 L'arrivée
Chapitre 2 La vue
Chapitre 3 La piscine
Chapitre 4 Je me tape un grec
Chapitre 5 L'église de Périssa
Chapitre 6 La plage de sable noir de Périssa
Chapitre 7 Emoi émoi émoi
Chapitre 8 Un bruit dans la nuit
Chapitre 9 Les chats
Chapitre 10 Le soir à Fira (vidéo)
Chapitre 11 Crise et budget
Chapitre 12 Le soir à Oia
Chapitre 13 Les moulins d'Oia
Chapitre 14 Coucher de soleil sur Oia
Chapitre 15 Moyens de transport
Chapitre 16 Ma photo préférée
Chapitre 17 Fira d'en bas
Bonjour aux touristes
Bonjour aux zotres
Après moult hésitations typiques de la balance de base (2e décan) que je suis, mais aussi suite à diverses vérifications météorologiques concernant une dizaine de villes du bassin méditerranéen et l'existence de vols directs (indécise certes mais pragmatique avant tout !), à 3 jours de mon départ, j'ai enfin décidé où je partais en vacances next ouik !
Je vais sur l'île de Santorin !
Quand elle l'a appris, une mienne collègue grecque m'a dit qu'elle hésitait entre me détester et me haïr et m'a raconté quelques souvenirs estudiantins liés à cette île qui me font dire qu'il est possible de revenir de là plus fatiguée que reposée !
Parmi les 9 objets suivants, saurez vous identifier celui qui ne figurera pas dans ma valise (si vous avez vraiment un doute, aidez vous des parenthèses) :
1 - mes appareils photos (qui en doute ici ?)
2 - mes téléphones (surtout pour les mails en fait)
3 - quelques maillots de bain (critère de choix d'hôtel n°1 = grande piscine)
4 - mon ordi (critère de choix d'hôtel n°2 = wifi !)
5 - des romans (peu épais et à laisser sur place après lecture surtout que je n'ai droit qu'à 15 kg de bagages (mission impossible !)
6 - une grammaire et du vocabulaire espagnol (ben oui, parce que je n'ambitionne pas d'apprendre le grec)
7 - du boulot
8 - un guide touristique et, si possible 4 ou 5 plans détaillés (qui ne m'empêcheront aucunement de me perdre)
9 - des baskets (île volcanique = crapahutage garanti entre deux brasses)
Liens vers les messages consacrés à mes vacances à Santorin
Cliquer sur le mot chapitre pour accéder au message
Chapitre 1 L'arrivée
Chapitre 2 La vue
Chapitre 3 La piscine
Chapitre 4 Je me tape un grec
Chapitre 5 L'église de Périssa
Chapitre 6 La plage de sable noir de Périssa
Chapitre 7 Emoi émoi émoi
Chapitre 8 Un bruit dans la nuit
Chapitre 9 Les chats
Chapitre 10 Le soir à Fira (vidéo)
Chapitre 11 Crise et budget
Chapitre 12 Le soir à Oia
Chapitre 13 Les moulins d'Oia
Chapitre 14 Coucher de soleil sur Oia
Chapitre 15 Moyens de transport
Chapitre 16 Ma photo préférée
Chapitre 17 Fira d'en bas
mercredi 25 avril 2012
Jeu Maman (question 2/4)
Bonjour à celles et ceux qui se sont déjà tapé la honte à cause d'une réflexion ou d'un comportement maternel Bonjour à celles et ceux qui entâment leur 38e année de psychanalyse Bonjour aux zotres
Comme hier, vous pouvez gagner 2 places de cinéma pour aller voir le film Maman (qui sort le 9 mai) offertes par l'agence Way To Blue en répondant à la question du jour en laissant un commentaire.
Question du jour
Quelle est la pire vacherie (racontable) que votre mère vous aie faite ?
Ma réponse à moi
Je pense très sincèrement que la pire vacherie que l'on peut faire à une fille est de l'élever "comme une fille", de lui offrir des jouets "de fille" la préparant à un avenir potentiel de femme au foyer accomplie. Je n'ai heureusement jamais reçu d'aspirateur à fleur, ni de fer à repasser à paillettes, ni de table à langer rose fushia et je remercie mes parents de m'avoir élevée comme un être humain et pas comme une future ménagère.
La pire vacherie que ma mère m'ait faite est involontaire. Disons que c'est plutôt une gaffe mais que sur le moment elle m'a fait fulminer et même fumer au sens propre du terme puisqu'à cette occasion, j'ai pour la (quasi) première et (strictement) dernière fois de ma vie acheté un paquet de clopes et je dois en avoir fumé 10 d'un coup (et donné le reste du paquet).
Je venais d'intégrer mon école de commerce. J'étais arrivée à Rouen le samedi pour prendre possession de ma chambre d'étudiante et, bien sûr, j'avais appelé à la maison pour dire que tout allait bien en bonne fifille unique et préférée que j'étais (et que je suis encore et que je risque fort de demeurer, mes parents n'ayant pas le projet de me faire un petit frère maintenant). A ce stade, il est important de garder cette caractéristique d'enfant unique à l'esprit pour bien comprendre la suite mais aussi de se souvenir que j'avais quitté le domicile parental depuis 2 ans déjà pour faire ma prépa. Bref.
Toujours est-il que j'ai rappelé le lendemain soir, un dimanche, pour confirmer que tout allait toujours bien. Le lendemain, c'était la rentrée, la découverte de l'école et, bien évidemment, la journée fut fort remplie et terminée par une soirée digne d'une soirée d'école de commerce.
Le lendemain matin, le mardi, le bureau des élèves avait réuni toute la promo (environ 150 ou 300 élèves j'ai oublié) en amphi pour nous expliquer à quel point la vie allait être douce, géniale, fabuleuse, rigolote, épanouissante, mouvementée, trépidante, sulfureuse, nocturne, avinée, régressive, transgressive et sexuelle pendant nos trois annéesd'études... d'école. La vraie vie quoi !
Et c'est là que le drame s'est produit. Le concierge de l'école est entré et a dit : "je cherche Cécile de Qd9". Enfin, il n'a pas vraiment dit de Qd9, il a dit mon vrai nom, ben oui, pour celles et ceux qui ne s'en doutaient pas, je ne m'appelle pas vraiment 2Qd9 ! Mais Cécile, si ! Bon, je reprends.
Là, évidemment, je pâlis, je m'inquiète et 36.000 nouvelles terribles m'arrivent au cerveau en une fraction de seconde, sinon, pourquoi le concierge débarquerait-il comme ça en plein amphi ? Mais d'ailleurs, pourquoi c'est le concierge ? D'habitude dans les films, c'est le directeur qui vient annoncer les mauvaises nouvelles en prenant une tête de circonstance et en marmonant d'un ton grave "veuillez me suivre".
Ce n'est pas du tout le ton que le concierge a adopté et ce n'est pas du tout ce qu'il a dit. D'un ton goguenard, il s'est cru obligé de préciser : "sa Môôôman s'inquiète. Elle veut qu'elle la rappelle". Je vous dire qu'il n'a pas dit "sa mère" mais bien "sa môôôman" devant toute ma promo et tout le BDE. La salle entière est partie d'un éclat de rire monstrueux à mes dépends et je ne peux évidemment blâmer personne à ce propos (sauf ma mère, d'où l'énervement, d'où les clopes). Je crois que ce que j'ai ressenti s'appelle de la mortification. Voilà (en plus c'est joli comme mot), j'étais mortifiée ! (à prononcer de préférence avec des accents gaulliens !).
Je ne vous explique pas la somme de turpitudes qu'il a fallu que j'imagine et que j'accumule pour assoir mon statut de fêtarde et faire oublier ce triste épisode qui a failli ruiner ma réputation estudiantine !
Quelques liens
Comme hier, vous pouvez gagner 2 places de cinéma pour aller voir le film Maman (qui sort le 9 mai) offertes par l'agence Way To Blue en répondant à la question du jour en laissant un commentaire.
Question du jour
Quelle est la pire vacherie (racontable) que votre mère vous aie faite ?
Ma réponse à moi
Je pense très sincèrement que la pire vacherie que l'on peut faire à une fille est de l'élever "comme une fille", de lui offrir des jouets "de fille" la préparant à un avenir potentiel de femme au foyer accomplie. Je n'ai heureusement jamais reçu d'aspirateur à fleur, ni de fer à repasser à paillettes, ni de table à langer rose fushia et je remercie mes parents de m'avoir élevée comme un être humain et pas comme une future ménagère.
La pire vacherie que ma mère m'ait faite est involontaire. Disons que c'est plutôt une gaffe mais que sur le moment elle m'a fait fulminer et même fumer au sens propre du terme puisqu'à cette occasion, j'ai pour la (quasi) première et (strictement) dernière fois de ma vie acheté un paquet de clopes et je dois en avoir fumé 10 d'un coup (et donné le reste du paquet).
Je venais d'intégrer mon école de commerce. J'étais arrivée à Rouen le samedi pour prendre possession de ma chambre d'étudiante et, bien sûr, j'avais appelé à la maison pour dire que tout allait bien en bonne fifille unique et préférée que j'étais (et que je suis encore et que je risque fort de demeurer, mes parents n'ayant pas le projet de me faire un petit frère maintenant). A ce stade, il est important de garder cette caractéristique d'enfant unique à l'esprit pour bien comprendre la suite mais aussi de se souvenir que j'avais quitté le domicile parental depuis 2 ans déjà pour faire ma prépa. Bref.
Toujours est-il que j'ai rappelé le lendemain soir, un dimanche, pour confirmer que tout allait toujours bien. Le lendemain, c'était la rentrée, la découverte de l'école et, bien évidemment, la journée fut fort remplie et terminée par une soirée digne d'une soirée d'école de commerce.
Le lendemain matin, le mardi, le bureau des élèves avait réuni toute la promo (environ 150 ou 300 élèves j'ai oublié) en amphi pour nous expliquer à quel point la vie allait être douce, géniale, fabuleuse, rigolote, épanouissante, mouvementée, trépidante, sulfureuse, nocturne, avinée, régressive, transgressive et sexuelle pendant nos trois années
Et c'est là que le drame s'est produit. Le concierge de l'école est entré et a dit : "je cherche Cécile de Qd9". Enfin, il n'a pas vraiment dit de Qd9, il a dit mon vrai nom, ben oui, pour celles et ceux qui ne s'en doutaient pas, je ne m'appelle pas vraiment 2Qd9 ! Mais Cécile, si ! Bon, je reprends.
Là, évidemment, je pâlis, je m'inquiète et 36.000 nouvelles terribles m'arrivent au cerveau en une fraction de seconde, sinon, pourquoi le concierge débarquerait-il comme ça en plein amphi ? Mais d'ailleurs, pourquoi c'est le concierge ? D'habitude dans les films, c'est le directeur qui vient annoncer les mauvaises nouvelles en prenant une tête de circonstance et en marmonant d'un ton grave "veuillez me suivre".
Ce n'est pas du tout le ton que le concierge a adopté et ce n'est pas du tout ce qu'il a dit. D'un ton goguenard, il s'est cru obligé de préciser : "sa Môôôman s'inquiète. Elle veut qu'elle la rappelle". Je vous dire qu'il n'a pas dit "sa mère" mais bien "sa môôôman" devant toute ma promo et tout le BDE. La salle entière est partie d'un éclat de rire monstrueux à mes dépends et je ne peux évidemment blâmer personne à ce propos (sauf ma mère, d'où l'énervement, d'où les clopes). Je crois que ce que j'ai ressenti s'appelle de la mortification. Voilà (en plus c'est joli comme mot), j'étais mortifiée ! (à prononcer de préférence avec des accents gaulliens !).
Je ne vous explique pas la somme de turpitudes qu'il a fallu que j'imagine et que j'accumule pour assoir mon statut de fêtarde et faire oublier ce triste épisode qui a failli ruiner ma réputation estudiantine !
Quelques liens
mardi 24 avril 2012
Quadrille (de Sacha Guitry)
Bonjour aux amants
Bonjour aux maîtresses
Bonjour aux cocu(e)s
Bonjour aux fidèles (si ça existe ?)
Bonjour aux zotres
Lors de leurs (rares) visites à Paris mes parents apprécient d'aller au théâtre et la délicate mission de choisir la pièce ad hoc m'incombe. Il faut notamment que la pièce soit drôle sans être trop boulevardière, que le casting comprenne des acteurs connus, que la mise en scène ne soit pas trop décalée, etc.
Très peu de pièces à l'affiche correspondaient à la recherche. Je dirais même plus, seule Quadrille de Sacha Guitry (et dans une moindre mesure Pensées secrètes que j'avais déjà vu) répondait au cahier des charges.
Le sujet
Philippe est sur le point de demander la main de sa maîtresse, Paulette, une actrice de théâtre célèbre mais celle-ci succombe au charme de Carl, une vedette italo-américaine de passage à Paris qui provoque une grave crise au sein du couple. chacun de leur côté (et avec des motivations bien différentes), Philippe et Paulette se confient à Claudine, une amie journaliste.
Mon avis
Sacha Guitry est une valeur sûre des soirées théâtrales en famille. Ainsi étais-je allée voir il y a quelques années (vers 2006), avec mes parents aussi, le très bon Nouveau testament avec Jean-Pierre Marielle et Françoise Fabian, déjà fort classiquement mis en scène par Bernard Murat. Forcément, les comparaisons s'imposent et la première qui me vient à l'esprit est que le texte de Quadrille est moins spirtituel et percutant et que l'intrigue est plus ténue. La fin est un peu expédiée à la façon d'une pièce de Molière.
Il n'en reste pas moins que si le cocufiage est au coeur du débat, on n'est pas trompé(e) sur la marchandise et que l'on voit exactement ce que l'on est venu chercher : du rire, de l'acidité, des réflexions misogynes, des considérations sur la fatalité et les malheurs de l'adultère, les plus grands étant, selon Guitry, premièrement qu'un autre soit informé de son infortune avant soi, deuxièmement qu'un autre sache de quoi l'on se contente !
La mise en scène est on ne peut plus classique, les costumes changeants et les décors plutôt beaux et bourgeois offrent un bel écrin au casting de rêve réuni pour la pièce.
François Berléand est grandiose jusque dans la précision de gestuelle et l'expressivité de ses silences.
Florence Pernel pétille. Elle campe un personnage libre et, à bien y réfléchir, plutôt progressiste voire féministe.
Pascale Arbillot est parfaite en femme torturée par la passion, écartelée entre ses sens et sa raison, empêtrée entre les principes de la morale bourgeoise et ses désirs de femme. C'est elle le véritable ressort comique de la pièce.
Enfin, last but not least, on ne pouvait rêver meilleur choix que celui du sublissime François Vincentilli pour le rôle de Carl tant il incarne un séducteur malgré lui plus vrai que nature, tout en finesse. Son léger accent italien volontairement surjoué lui permet de conserver une distance vis à vis du personnage et, subtil et paradoxal équilibre, lui confère un je-ne-sais quoi de ridicule tout en lui donnant, si c'est possible, encore plus de charme.
A chacun de ses (nombreux) sourires, je m'enfonçais de quelques centimètres dans mon siège en songeant que si les deux actrices auraient pu intervertir leurs rôles, ça n'aurait pas été possible pour les acteurs ! et que j'aurais bien aimé être à la place de Pascale Arbillot, notamment lors d'une scène d'anthologie où celle-ci à bien du mal à garder ses esprits lors d'une délicate discussion téléphonique... C'est indiscutablement le moment clef de la pièce et pas simplement pour le texte !
On est finalement assez loin des stéréotypes misogynes que l'on prête à Guitry et si le personnage de Philippe se plaind des femmes, c'est qu'il est victime de leur liberté d'action et de parole plutôt que de leurs prétendus défauts. Paulette et Claudine sont juste en avance sur leur temps et leurs comportements respectifs ne donneraient pas matière à une pièce de nos jours. Paradoxalement, c'est peut-être la modernité de ses héroïnes qui permet de relativiser celle que l'on prête à mon avis un peu abusivement à Sacha Guitry.
Quelques citations
Il ne faut jamais aller au devant des choses qu'on redoute.
Quand on a vingt ans de plus qu'une femme, c'est elle qui vous épouse.
Quels ravages un être peut causer par la seule force de sa séduction.
Une femme ne quitte en général un homme que pour un autre homme tandis qu'un homme peut très bien quitter une femme à cause d'elle.
Informations pratiques
Quadrille de Sacha Guitry
Mise en scène de Bernard Murat avec François Berléand, Florence Pernel, Pascale Arbillot et François Vincentelli.
Théâtre Edouard VII. 10, Place Edouard VII
75009 Paris - Métro Opéra
Du mardi au samedi à 21h
Le samedi à 17h30 et le dimanche à 15H30
Quelques liens
Culturebox
Au féminin.com
Very beautiful Indeed
Fous de théâtre
Conclusion
Du Guitry pur jus servi par un casting excellent !
Bonjour aux maîtresses
Bonjour aux cocu(e)s
Bonjour aux fidèles (si ça existe ?)
Bonjour aux zotres
Lors de leurs (rares) visites à Paris mes parents apprécient d'aller au théâtre et la délicate mission de choisir la pièce ad hoc m'incombe. Il faut notamment que la pièce soit drôle sans être trop boulevardière, que le casting comprenne des acteurs connus, que la mise en scène ne soit pas trop décalée, etc.
Très peu de pièces à l'affiche correspondaient à la recherche. Je dirais même plus, seule Quadrille de Sacha Guitry (et dans une moindre mesure Pensées secrètes que j'avais déjà vu) répondait au cahier des charges.
Le sujet
Philippe est sur le point de demander la main de sa maîtresse, Paulette, une actrice de théâtre célèbre mais celle-ci succombe au charme de Carl, une vedette italo-américaine de passage à Paris qui provoque une grave crise au sein du couple. chacun de leur côté (et avec des motivations bien différentes), Philippe et Paulette se confient à Claudine, une amie journaliste.
Mon avis
Sacha Guitry est une valeur sûre des soirées théâtrales en famille. Ainsi étais-je allée voir il y a quelques années (vers 2006), avec mes parents aussi, le très bon Nouveau testament avec Jean-Pierre Marielle et Françoise Fabian, déjà fort classiquement mis en scène par Bernard Murat. Forcément, les comparaisons s'imposent et la première qui me vient à l'esprit est que le texte de Quadrille est moins spirtituel et percutant et que l'intrigue est plus ténue. La fin est un peu expédiée à la façon d'une pièce de Molière.
Il n'en reste pas moins que si le cocufiage est au coeur du débat, on n'est pas trompé(e) sur la marchandise et que l'on voit exactement ce que l'on est venu chercher : du rire, de l'acidité, des réflexions misogynes, des considérations sur la fatalité et les malheurs de l'adultère, les plus grands étant, selon Guitry, premièrement qu'un autre soit informé de son infortune avant soi, deuxièmement qu'un autre sache de quoi l'on se contente !
La mise en scène est on ne peut plus classique, les costumes changeants et les décors plutôt beaux et bourgeois offrent un bel écrin au casting de rêve réuni pour la pièce.
François Berléand est grandiose jusque dans la précision de gestuelle et l'expressivité de ses silences.
Florence Pernel pétille. Elle campe un personnage libre et, à bien y réfléchir, plutôt progressiste voire féministe.
Pascale Arbillot est parfaite en femme torturée par la passion, écartelée entre ses sens et sa raison, empêtrée entre les principes de la morale bourgeoise et ses désirs de femme. C'est elle le véritable ressort comique de la pièce.
Enfin, last but not least, on ne pouvait rêver meilleur choix que celui du sublissime François Vincentilli pour le rôle de Carl tant il incarne un séducteur malgré lui plus vrai que nature, tout en finesse. Son léger accent italien volontairement surjoué lui permet de conserver une distance vis à vis du personnage et, subtil et paradoxal équilibre, lui confère un je-ne-sais quoi de ridicule tout en lui donnant, si c'est possible, encore plus de charme.
A chacun de ses (nombreux) sourires, je m'enfonçais de quelques centimètres dans mon siège en songeant que si les deux actrices auraient pu intervertir leurs rôles, ça n'aurait pas été possible pour les acteurs ! et que j'aurais bien aimé être à la place de Pascale Arbillot, notamment lors d'une scène d'anthologie où celle-ci à bien du mal à garder ses esprits lors d'une délicate discussion téléphonique... C'est indiscutablement le moment clef de la pièce et pas simplement pour le texte !
On est finalement assez loin des stéréotypes misogynes que l'on prête à Guitry et si le personnage de Philippe se plaind des femmes, c'est qu'il est victime de leur liberté d'action et de parole plutôt que de leurs prétendus défauts. Paulette et Claudine sont juste en avance sur leur temps et leurs comportements respectifs ne donneraient pas matière à une pièce de nos jours. Paradoxalement, c'est peut-être la modernité de ses héroïnes qui permet de relativiser celle que l'on prête à mon avis un peu abusivement à Sacha Guitry.
Quelques citations
Il ne faut jamais aller au devant des choses qu'on redoute.
Quand on a vingt ans de plus qu'une femme, c'est elle qui vous épouse.
Quels ravages un être peut causer par la seule force de sa séduction.
Une femme ne quitte en général un homme que pour un autre homme tandis qu'un homme peut très bien quitter une femme à cause d'elle.
Informations pratiques
Quadrille de Sacha Guitry
Mise en scène de Bernard Murat avec François Berléand, Florence Pernel, Pascale Arbillot et François Vincentelli.
Théâtre Edouard VII. 10, Place Edouard VII
75009 Paris - Métro Opéra
Du mardi au samedi à 21h
Le samedi à 17h30 et le dimanche à 15H30
Quelques liens
Culturebox
Au féminin.com
Very beautiful Indeed
Fous de théâtre
Conclusion
Du Guitry pur jus servi par un casting excellent !
Jeu Maman (question 1/4)
Bonjour aux filles
Bonjour aux mères
Bonjour aux zotres
Hier, je vous annonçais le lancement d'un jeu vous permettant de gagner des places de cinéma pour aller voir Maman avec Marina Foïs, Josiane Balasko et Mathilde Seigner dans les rôles principaux.
Voici la première des quatre questions que je vous soumets. Un tirage au sort aura lieu parmi les commentaires reçus et le/la gagnant(e) recevra 2 places de cinéma. A noter : les papas et les non parents peuvent évidemment jouer, inventer, transposer, se souvenir d'un bouquin, etc. !
La question du jour
Quel est votre petit côté mère indigne ?
Ma réponse à moiJe ne sais pas si le fait de ne pas avoir d'enfant est un signe d'indignitude totale ou de lucidité extrême. Quoiqu'il en soit, si j'en avais, je leur interdirais formellement de toucher à un poil de mes cochons en peluche !
Ils auraient tous les nounours, girafons, chatons, lapinoux et autres doudous crasseux qu'ils voudraient mais mes cochons seraient sacrés, tabous, intouchables sous peine de privation de Danette pendant au moins 3 décennies ! Un(e) enfant non-conçu(e) averti(e) en vaut 2 ! On ne plaisante pas avec la collection régressive de (non-)maman !
Quelques liens (marrants) pour vous inspirerTrucs de mère indigne signés d'une graphiste
Grumeautique qui n'est pas un blog BD mais un blog bébé, accessoirement hilarant
Quelques cas flagrants et illustrés de mèrindignitude !
A vos commentaires authentiques ou pas, réels ou supposés...
Bonjour aux mères
Bonjour aux zotres
Hier, je vous annonçais le lancement d'un jeu vous permettant de gagner des places de cinéma pour aller voir Maman avec Marina Foïs, Josiane Balasko et Mathilde Seigner dans les rôles principaux.
Voici la première des quatre questions que je vous soumets. Un tirage au sort aura lieu parmi les commentaires reçus et le/la gagnant(e) recevra 2 places de cinéma. A noter : les papas et les non parents peuvent évidemment jouer, inventer, transposer, se souvenir d'un bouquin, etc. !
La question du jour
Quel est votre petit côté mère indigne ?
Ma réponse à moiJe ne sais pas si le fait de ne pas avoir d'enfant est un signe d'indignitude totale ou de lucidité extrême. Quoiqu'il en soit, si j'en avais, je leur interdirais formellement de toucher à un poil de mes cochons en peluche !
Ils auraient tous les nounours, girafons, chatons, lapinoux et autres doudous crasseux qu'ils voudraient mais mes cochons seraient sacrés, tabous, intouchables sous peine de privation de Danette pendant au moins 3 décennies ! Un(e) enfant non-conçu(e) averti(e) en vaut 2 ! On ne plaisante pas avec la collection régressive de (non-)maman !
Quelques liens (marrants) pour vous inspirerTrucs de mère indigne signés d'une graphiste
Grumeautique qui n'est pas un blog BD mais un blog bébé, accessoirement hilarant
Quelques cas flagrants et illustrés de mèrindignitude !
A vos commentaires authentiques ou pas, réels ou supposés...
lundi 23 avril 2012
Maman (le film et le jeu)
Bonjour aux mamans
Bonjour à leurs filles
Bonjour aux zotres
Le 3e film d'Alexandra Leclère s'intitule Maman et réunit au casting Josiane Balasko, Marina Foïs et Mathilde Seigner.
Il sort le 9 mai et, à cette occasion, je vous propose un petit jeu concours sponsorisé par Way ToBlue afin de gagner 4 fois 2 places de cinéma pour aller le voir. Les non parisien(ne)s peuvent jouer bien évidemment jouer aussi.
Quelques liens sur le film
Plus d'infos sur le film ici
Teaser 1
Teaser 2
Bande annonce
Comment gagner ?
Il suffira de laisser un commentaire racontant une anecdote en réponse à l'une des 4 questions "mère/fille" que je poserai dans les jours prochains. Vous pouvez évidemment répondre à toutes les questions et, ainsi, accroître vos chances de gagner un des 4 lots de 2 places.
Question 1/4 : autour des mères indignes
Question 2/4 : autour des vacheries maternelles
Question 3/4 : autour des aphorismes familiaux
Question 4/4 : autour des mères au cinéma et dans les romans
Même si je suis hors concours je répondrai aussi à ces 4 questions (à ma façon...).
Bonjour à leurs filles
Bonjour aux zotres
Le 3e film d'Alexandra Leclère s'intitule Maman et réunit au casting Josiane Balasko, Marina Foïs et Mathilde Seigner.
Il sort le 9 mai et, à cette occasion, je vous propose un petit jeu concours sponsorisé par Way ToBlue afin de gagner 4 fois 2 places de cinéma pour aller le voir. Les non parisien(ne)s peuvent jouer bien évidemment jouer aussi.
Quelques liens sur le film
Plus d'infos sur le film ici
Teaser 1
Teaser 2
Bande annonce
Comment gagner ?
Il suffira de laisser un commentaire racontant une anecdote en réponse à l'une des 4 questions "mère/fille" que je poserai dans les jours prochains. Vous pouvez évidemment répondre à toutes les questions et, ainsi, accroître vos chances de gagner un des 4 lots de 2 places.
Question 1/4 : autour des mères indignes
Question 2/4 : autour des vacheries maternelles
Question 3/4 : autour des aphorismes familiaux
Question 4/4 : autour des mères au cinéma et dans les romans
Même si je suis hors concours je répondrai aussi à ces 4 questions (à ma façon...).
dimanche 22 avril 2012
Lectures bloguesques (de la semaine 15 2012)
Bonjour à Kenza
Bonjour à celles et ceux qui aiment l'impression
-nisme
Bonjour à celles et ceux qui aiment les quiz
Bonjour aux zotres
Cliquer sur le mot quand pour accéder aux messages d'origine
Quand l'impressionnisme se féminise
Girl Power au musée Marmottan qui met (enfin !) Berthe Morisot (1841-1895) à l'honneur du 8 mars au 1er juillet 2012. Reste plus qu'à arrêter de dire que j'y vais et à y aller vraiment ne serait-ce que pour savoir si la toile ci-dessus que j'avais photographiée au musée d'art de Chicago (2e ville au monde en nombre de toiles impressionnistes possédées après Paris) est présente.
Quand on relativise d'un coup sa culture impressionniste !
Oups ! Un petit quiz de 10 questions pas vraiment fa-Cécile ! Le résultat rend modeste... et curieux/se !
Quand on se rassure avec 15 questions sur Edouard Manet
Nettement plus ac-Cécile-ble que le précédent quiz !
Quand on se dit que Raphaël et Vinci ont vraiment fait des dégats
Une chose m'a frappée comme une évidence triste et injuste lors de mes séjours à Florence et à Rome : des siècles entiers de production artistique italienne ont été sacrifiés sur l'hôtel de la Renaissance. Ainsi, qui connait Boldini, cet admirable peintre de la fin du XIXe/début du XXe que j'ai déjà évoqué ici. Ses portraits sont admirables et possèdent une grâce et un naturell, intensité et une impression de mouvement comparables à celles qu'on trouve chez Van Dongen par exemple. Je suis accro. Ses oeuvres impressionnistes ne sont pas en reste.
Bonjour à celles et ceux qui aiment l'impression
-nisme
Bonjour à celles et ceux qui aiment les quiz
Bonjour aux zotres
Cliquer sur le mot quand pour accéder aux messages d'origine
Quand l'impressionnisme se féminise
Girl Power au musée Marmottan qui met (enfin !) Berthe Morisot (1841-1895) à l'honneur du 8 mars au 1er juillet 2012. Reste plus qu'à arrêter de dire que j'y vais et à y aller vraiment ne serait-ce que pour savoir si la toile ci-dessus que j'avais photographiée au musée d'art de Chicago (2e ville au monde en nombre de toiles impressionnistes possédées après Paris) est présente.
Quand on relativise d'un coup sa culture impressionniste !
Oups ! Un petit quiz de 10 questions pas vraiment fa-Cécile ! Le résultat rend modeste... et curieux/se !
Quand on se rassure avec 15 questions sur Edouard Manet
Nettement plus ac-Cécile-ble que le précédent quiz !
Quand on se dit que Raphaël et Vinci ont vraiment fait des dégats
Une chose m'a frappée comme une évidence triste et injuste lors de mes séjours à Florence et à Rome : des siècles entiers de production artistique italienne ont été sacrifiés sur l'hôtel de la Renaissance. Ainsi, qui connait Boldini, cet admirable peintre de la fin du XIXe/début du XXe que j'ai déjà évoqué ici. Ses portraits sont admirables et possèdent une grâce et un naturell, intensité et une impression de mouvement comparables à celles qu'on trouve chez Van Dongen par exemple. Je suis accro. Ses oeuvres impressionnistes ne sont pas en reste.
samedi 21 avril 2012
L'homme à la peau musicale (de Daphné et avec François Vincentelli)
Bonjour à celles et ceux qui ont le rythme dans la peau
Bonjour à celles et ceux qui ont la musique dans le sang
Bonjout aux zotres
Parce que j'avais complètement flashé sur lui dans Clara Sheller et qu'il était ma principale motivation pour regarder la saison 2 de la série
Parce que je vais voir Quadrille de Sacha Guitry ce soir avec François Berléand, Florence Pernel, Pascale Arbillot et... hum... François Vincentelli !!!
Parce que j'aimerais bien tester sa musicalité (après tout Cécile est la sainte patronne des musicien(ne)s)
Parce que, accessoirement, j'aime bien cette chanson...
Mon coeur fait Boum lalalala lalalala oh là là... (et un peu ici aussi)
Bonjour à celles et ceux qui ont la musique dans le sang
Bonjout aux zotres
Parce que j'avais complètement flashé sur lui dans Clara Sheller et qu'il était ma principale motivation pour regarder la saison 2 de la série
Parce que je vais voir Quadrille de Sacha Guitry ce soir avec François Berléand, Florence Pernel, Pascale Arbillot et... hum... François Vincentelli !!!
Parce que j'aimerais bien tester sa musicalité (après tout Cécile est la sainte patronne des musicien(ne)s)
Parce que, accessoirement, j'aime bien cette chanson...
Mon coeur fait Boum lalalala lalalala oh là là... (et un peu ici aussi)
Libellés :
Autour de la musique,
autour des hommes,
Video
Generacion Perdida (Anicet Lavodrama)
Bonjour à la génération perdue
Bonjour à la génération désenchantée
Bonjour à la génération X
Bonjour aux zotres
Plus d'infos sur cette video et lien vers 2 autres du même type (en espagnol aussi mais même moi je comprends grosso modo) dans ce très intéressant article qui explique comment la crise peut inspirer les créatifs/ves en Espagne (et ailleurs aussi j'imagine !).
Bonjour à la génération désenchantée
Bonjour à la génération X
Bonjour aux zotres
Plus d'infos sur cette video et lien vers 2 autres du même type (en espagnol aussi mais même moi je comprends grosso modo) dans ce très intéressant article qui explique comment la crise peut inspirer les créatifs/ves en Espagne (et ailleurs aussi j'imagine !).
Libellés :
Autour de l'actu,
Autour de l'humour,
Video
vendredi 20 avril 2012
Coup de coeur et de gueule (vendredesque 15-2012)
Bonjour à celles et ceux dont le coeur bat
Bonjour aux quinquagénaires
Bonjour aux zotresCoup de coeur30 beats film d'Alexis Lloyd
J'ai déjà évoqué ce film franco-new yorkais et mis la bande annonce en ligne ici et, en attendant une critique plus détaillée (qui ne saurait tarder), je ne saurais trop vous conseiller de regarder s'il se joue encore et d'aller le voir. A mon avis les deux plus gros défauts de ce film sont son titre et son affiche qui ne sont ni particulièrement parlants ni vraiment flatteurs. Et c'est dommage.
Coup de gueuleLa quadrature du/de la quinquagénaire
Avant je recevais des messages me proposant d'élargir mon pénis ou de faire mes achats de puériculture en ligne. Je trouvais ça marrant et je me disais que la viralité virtuelle avait encore des progrès à faire en termes de ciblage.
Ensuite j'ai commencé à recevoir des tonnes (si j'ose dire) d'affirmations du type "Moins 8 kilos en 2 semaines c'est possible" ou "Finis la cellulite grâce à la caféine et à la bave d'escargot" ou "Retrouvez votre ligne en 3 minutes par jour"et, pas plus tard que tout à l'heure, c'est trop beau pour être inventé "Perdez 5 kilos avec 5 comprimés" et ensuite "Grâce à la méthode chocolat j'ai réussi à maigrir durablement et sans me priver". Damned ! J'ai trouvé ça un peu gougeat mais finalement assez encourageant de savoir que j'avais autant de possibilités infaillibles, imparables, formidables, assurées, pour rentrer à nouveau dans du 38 d'ici fin mai grand maximum !
Depuis peu, je commence à recevoir des messages me proposant d'organiser mes obsèques et là je me dis "eh oh, pas si vite, pas avant une bonne centaine d'années ! Et puis, comble de l'horreur, il y a 2 jours, j'ai reçu, un mail me proposant de m'inscrire sur "un site communautaire pour quinquagénaires".
Déjà qu'il y a 3 semaines environ, je m'étais faite avoir bêtement par la couverture du magazine Science & Avenir qui titrait "45 ans le bel âge du cerveau". Eh moi, paf, bêtement, je me dis "j'ai 45 piges, cool, on m'annonce que j'ai encore un cerveau". Je dépense donc 4 euros pour m'aider à m'en convaincre et fébrilement j'ouvre le magazine à la page consacrée au sujet qui m'intéresse et là, vlan, la baffe. Illustration de l'article avec la photo d'un type qui doit avoir près de 65 ans (à 3 mois près) et emploi du mot Senior dans la phrase d'exergue sous le rappel du titre du dossier ! Arghhh ! Bon, ok, je sais, de même qu'on est tou(te)s le/la con(ne) de quelqu'un(e), on est tou(te)s le/la vieille de quelqu'un(e) d'autre, mais quand même, on est senior à 45 ans maintenant ?
Certes, je n'ai jamais eu de problème avec mon âge au point que (mon fidèle lectorat s'en souvient peut être, pour les zotres, la preuve ici), il y a quelques années, je me suis vieillie d'un an pendant environ 4 mois sans m'en rendre compte... Je disais constamment "je vais avoir 43 ans" puis, "je viens d'avoir 43 ans" aux alentours du 9 octobre 2008 jusqu'à ce qu'un(e) parfait(e) inconnu(e) me signale sur facebook que 2008 moins 1966 ça n'a jamais donné un résultat impair. Et là, je vous jure que c'est vrai, après 5 secondes de stupeur et de vide dans mon cerveau (comme quoi ça débloque avant 45 ans chez certain(e)s), j'ai pris une calculatrice !
Mais bon, il y a tout de même des limites à ne pas franchir et lorsqu'un jeune freluquet avait osé me dire qu'il aimait les femmes mûres, je lui avais vertement expliqué qu'une femme mûre, ça a toujours au moins 10 ans de plus que celle à laquelle on s'adresse. Je devais avoir 32/33 ans à l'époque et je suis donc devenue la femme mûre de celle que j'étais alors mais je suis encore la gamine insouciante de celle que je serai dans une décennie.
Aussi, je vous le demande, qu'est-ce que j'irais foutre sur Quintonic ? Franchement, vous m'imaginer buvant un verre avec un "Homme charmant (ou bel homme), cadre supérieur (ou profession libérale), cultivé (ou mélomane), CSP ++ (ou bon niveau social, sic !)" qui me déballerait le nombre de m2 de son appart et la marque de sa voiture au bout de 10 minutes ? (je n'invente rien, j'ai déjà donné...). Rien que d'y songer, ça me déprime.
Bonjour aux quinquagénaires
Bonjour aux zotresCoup de coeur30 beats film d'Alexis Lloyd
J'ai déjà évoqué ce film franco-new yorkais et mis la bande annonce en ligne ici et, en attendant une critique plus détaillée (qui ne saurait tarder), je ne saurais trop vous conseiller de regarder s'il se joue encore et d'aller le voir. A mon avis les deux plus gros défauts de ce film sont son titre et son affiche qui ne sont ni particulièrement parlants ni vraiment flatteurs. Et c'est dommage.
Coup de gueuleLa quadrature du/de la quinquagénaire
Avant je recevais des messages me proposant d'élargir mon pénis ou de faire mes achats de puériculture en ligne. Je trouvais ça marrant et je me disais que la viralité virtuelle avait encore des progrès à faire en termes de ciblage.
Ensuite j'ai commencé à recevoir des tonnes (si j'ose dire) d'affirmations du type "Moins 8 kilos en 2 semaines c'est possible" ou "Finis la cellulite grâce à la caféine et à la bave d'escargot" ou "Retrouvez votre ligne en 3 minutes par jour"et, pas plus tard que tout à l'heure, c'est trop beau pour être inventé "Perdez 5 kilos avec 5 comprimés" et ensuite "Grâce à la méthode chocolat j'ai réussi à maigrir durablement et sans me priver". Damned ! J'ai trouvé ça un peu gougeat mais finalement assez encourageant de savoir que j'avais autant de possibilités infaillibles, imparables, formidables, assurées, pour rentrer à nouveau dans du 38 d'ici fin mai grand maximum !
Depuis peu, je commence à recevoir des messages me proposant d'organiser mes obsèques et là je me dis "eh oh, pas si vite, pas avant une bonne centaine d'années ! Et puis, comble de l'horreur, il y a 2 jours, j'ai reçu, un mail me proposant de m'inscrire sur "un site communautaire pour quinquagénaires".
Déjà qu'il y a 3 semaines environ, je m'étais faite avoir bêtement par la couverture du magazine Science & Avenir qui titrait "45 ans le bel âge du cerveau". Eh moi, paf, bêtement, je me dis "j'ai 45 piges, cool, on m'annonce que j'ai encore un cerveau". Je dépense donc 4 euros pour m'aider à m'en convaincre et fébrilement j'ouvre le magazine à la page consacrée au sujet qui m'intéresse et là, vlan, la baffe. Illustration de l'article avec la photo d'un type qui doit avoir près de 65 ans (à 3 mois près) et emploi du mot Senior dans la phrase d'exergue sous le rappel du titre du dossier ! Arghhh ! Bon, ok, je sais, de même qu'on est tou(te)s le/la con(ne) de quelqu'un(e), on est tou(te)s le/la vieille de quelqu'un(e) d'autre, mais quand même, on est senior à 45 ans maintenant ?
Certes, je n'ai jamais eu de problème avec mon âge au point que (mon fidèle lectorat s'en souvient peut être, pour les zotres, la preuve ici), il y a quelques années, je me suis vieillie d'un an pendant environ 4 mois sans m'en rendre compte... Je disais constamment "je vais avoir 43 ans" puis, "je viens d'avoir 43 ans" aux alentours du 9 octobre 2008 jusqu'à ce qu'un(e) parfait(e) inconnu(e) me signale sur facebook que 2008 moins 1966 ça n'a jamais donné un résultat impair. Et là, je vous jure que c'est vrai, après 5 secondes de stupeur et de vide dans mon cerveau (comme quoi ça débloque avant 45 ans chez certain(e)s), j'ai pris une calculatrice !
Mais bon, il y a tout de même des limites à ne pas franchir et lorsqu'un jeune freluquet avait osé me dire qu'il aimait les femmes mûres, je lui avais vertement expliqué qu'une femme mûre, ça a toujours au moins 10 ans de plus que celle à laquelle on s'adresse. Je devais avoir 32/33 ans à l'époque et je suis donc devenue la femme mûre de celle que j'étais alors mais je suis encore la gamine insouciante de celle que je serai dans une décennie.
Aussi, je vous le demande, qu'est-ce que j'irais foutre sur Quintonic ? Franchement, vous m'imaginer buvant un verre avec un "Homme charmant (ou bel homme), cadre supérieur (ou profession libérale), cultivé (ou mélomane), CSP ++ (ou bon niveau social, sic !)" qui me déballerait le nombre de m2 de son appart et la marque de sa voiture au bout de 10 minutes ? (je n'invente rien, j'ai déjà donné...). Rien que d'y songer, ça me déprime.
Libellés :
Autour du cinéma,
coup de coeur,
coup de gueule
jeudi 19 avril 2012
Musée des beaux arts (de Nancy)
Bonjour aux arpenteurs/euses de musées
Bonjour aux scruteurs/euses de tableaux
Bonjour aux zotres
Fin octobre 2008, j'ai consacré une série de messages au Musée des beaux arts de Nancy qui est un des plus beaux que j'ai visité de ma vie. J'ai récemment retrouvé ce message datant de septembre 2000 (comme l'atteste le détail de la pellicule photo) et rédigé pour l'ancêtre de ce blog, le groupe Yahoo Quoi de neuf. Les photos en revanche, datent d'octobre 2008...
Le MBAN est situé, c'était presque obligé, sur la place Stanilas… On a, des locaux du Musée, une magnifique vue sur cette très belle place et ç'aurait été vraiment une bonne idée d'avoir une pellicule dans l'appareil photo…
Je disposais d'un peu plus d'une heure pour le visiter et je dois admettre d'emblée que je me suis faite piéger car ce musée est beaucoup plus grand que celui de Strasbourg et à mon avis beaucoup plus riche. Prévoir deux bonnes heures pour en profiter vraiment. Nous étions deux et nous sommes l'une et l'autre restée sur notre faim et nous n'avons que survolé les salles du 1er étage (renaissance à XVIIIe) mais meilleur était au rez-de-chaussée.
Ce musée possède une tripotée d'œuvres (peintures et sculptures) d'artistes locaux intéressants à découvrir et aussi, comme il se doit dans l'Est, une expo de verreries et céramiques Daum, Gallé, etc. que nous n'avons pas vraiment eu le temps de voir.
Outre sur les jolies marines d'Eugène Fayen et Edmond Petit Jean, je me suis attardée au rez–de-chaussée (XIXe et XXe siècles) sur le `portrait de Zélie Courbet' par son frère Gustave (c'était paraît-il sa sœur préférée, dont acte), sur `Honfleur dans la brume' de VALLOTON et une `Ferme – Matin' du pointilliste Edmond Cross avec un intéressant effet de fumerolles. En revanche, je ne sais plus du tout de qui est le tableau ci-contre.
J'ai été impressionnée par un portrait inachevé et en noir et blanc de 1965 de Giacometti ; `Caroline' qui paraît-il posait chaque jour pour l'artiste et aussi par trois toiles assez académiques et réalistes du naturaliste local Emile Friant datant de la fin du XIXe (en plus de celle ci contre dont j'ai oublié le titre) :
- La Toussaint (cortège funèbre passant devant un mendiant)
- La douleur (celles d'hommes et de femmes à un enterrement devant une tombe creusée : les drapés des robes noires, les visages des femmes, notamment à travers leurs voiles sont des merveilles)
- Les amoureux (couple de ¾ dos sur un pont)
Mais pour moi, le clou du musée, sans mauvais jeu de mots, est le 'Martyre de Jésus de Nazareth' par Aimé Nicolas Morot. Cette toile peinte en 1883 a suscité bien des passions. Elle fut autant un objet d'admiration que de scandale en raison de la facture résolument réaliste et laïque de l'œuvre (qui se retrouve jusque dans le titre). On assiste à la souffrance d'un homme nu et torturé.
Le musée accueillait aussi une expo consacrée à Claude Gellée (1600-1682, plus connu comme Le Lorrain) avec de très belles esquisses, des dessins et évidemment tout un tas de marines. Mais je n'ai eu le temps que de la survoler.
J'ai particulièrement apprécié les quelques lignes de commentaires systématiques accompagnant chaque œuvre. Cette initiative devrait être reprise ailleurs.
Autres messages consacrés à ce musée sur Qd9 (et autres photos)
Présentation du musée
Sous le regard d'un ange
Escalier sculptural
Nicolas Aimé Morot
Emile Friant
Bonjour aux scruteurs/euses de tableaux
Bonjour aux zotres
Fin octobre 2008, j'ai consacré une série de messages au Musée des beaux arts de Nancy qui est un des plus beaux que j'ai visité de ma vie. J'ai récemment retrouvé ce message datant de septembre 2000 (comme l'atteste le détail de la pellicule photo) et rédigé pour l'ancêtre de ce blog, le groupe Yahoo Quoi de neuf. Les photos en revanche, datent d'octobre 2008...
Le MBAN est situé, c'était presque obligé, sur la place Stanilas… On a, des locaux du Musée, une magnifique vue sur cette très belle place et ç'aurait été vraiment une bonne idée d'avoir une pellicule dans l'appareil photo…
Je disposais d'un peu plus d'une heure pour le visiter et je dois admettre d'emblée que je me suis faite piéger car ce musée est beaucoup plus grand que celui de Strasbourg et à mon avis beaucoup plus riche. Prévoir deux bonnes heures pour en profiter vraiment. Nous étions deux et nous sommes l'une et l'autre restée sur notre faim et nous n'avons que survolé les salles du 1er étage (renaissance à XVIIIe) mais meilleur était au rez-de-chaussée.
Ce musée possède une tripotée d'œuvres (peintures et sculptures) d'artistes locaux intéressants à découvrir et aussi, comme il se doit dans l'Est, une expo de verreries et céramiques Daum, Gallé, etc. que nous n'avons pas vraiment eu le temps de voir.
Outre sur les jolies marines d'Eugène Fayen et Edmond Petit Jean, je me suis attardée au rez–de-chaussée (XIXe et XXe siècles) sur le `portrait de Zélie Courbet' par son frère Gustave (c'était paraît-il sa sœur préférée, dont acte), sur `Honfleur dans la brume' de VALLOTON et une `Ferme – Matin' du pointilliste Edmond Cross avec un intéressant effet de fumerolles. En revanche, je ne sais plus du tout de qui est le tableau ci-contre.
J'ai été impressionnée par un portrait inachevé et en noir et blanc de 1965 de Giacometti ; `Caroline' qui paraît-il posait chaque jour pour l'artiste et aussi par trois toiles assez académiques et réalistes du naturaliste local Emile Friant datant de la fin du XIXe (en plus de celle ci contre dont j'ai oublié le titre) :
- La Toussaint (cortège funèbre passant devant un mendiant)
- La douleur (celles d'hommes et de femmes à un enterrement devant une tombe creusée : les drapés des robes noires, les visages des femmes, notamment à travers leurs voiles sont des merveilles)
- Les amoureux (couple de ¾ dos sur un pont)
Mais pour moi, le clou du musée, sans mauvais jeu de mots, est le 'Martyre de Jésus de Nazareth' par Aimé Nicolas Morot. Cette toile peinte en 1883 a suscité bien des passions. Elle fut autant un objet d'admiration que de scandale en raison de la facture résolument réaliste et laïque de l'œuvre (qui se retrouve jusque dans le titre). On assiste à la souffrance d'un homme nu et torturé.
Le musée accueillait aussi une expo consacrée à Claude Gellée (1600-1682, plus connu comme Le Lorrain) avec de très belles esquisses, des dessins et évidemment tout un tas de marines. Mais je n'ai eu le temps que de la survoler.
J'ai particulièrement apprécié les quelques lignes de commentaires systématiques accompagnant chaque œuvre. Cette initiative devrait être reprise ailleurs.
Autres messages consacrés à ce musée sur Qd9 (et autres photos)
Présentation du musée
Sous le regard d'un ange
Escalier sculptural
Nicolas Aimé Morot
Emile Friant
mercredi 18 avril 2012
Tag des 11 questions - 3/3 (devenues 9 forcément)
Bonjour Liliba
Bonjour les zotres
Courant janvier Liliba m'a taguée. J'adore les tags mais j'avoue que je commence à flancher au niveau imagination ou souvenirs bloguequement racontables et là, il fallait cumuler les deux !
J'ai d'abord raconté 9 trucs (évidemment passionnants) sur moi ici et j'ai ensuite répondu à 9 des 11 questions de Liliba là
Et puis j'ai séché quant il s'est agit d'imaginer à mon tour des questions pour les soumettre à d'autres pauvres victimes (consentantes) de ce tag diabolique. L'étincelle est indirectement venue du blog d'Antoine Laurain quand j'ai vu que Le chapeau de Mitterrand figurait dans le top 50 des meilleures ventes de livres. J'ai voulu consulter cette liste et via google je suis tombée sur les meilleures ventes de la Fnac et là, bingo, tilt, vlan, miracle, lumière ! La moitié des titres de livres du top 20 étaient directement transposables en questions !
Voici donc mes 9 questions
(auxquelles je répondrai plus tard)
01 - Si c'était à refaire, que referais-tu différemment ?
02 - 7 ans après (ou un peu plus ou un peu moins), qu'est-ce qui te semble dérisoire alors que ça te semblait fondamental à l'époque ?
03 - Qu'est-ce qui figure en tête de la liste de tes envies ?
04 - A propos de quoi répètes-tu "demain j'arrête" sans que personne (même toi) n'y croit une seule seconde ?
05 - Si ton corps écrivait son journal, quel serait son leitmotiv du moment ?
06 - Selon toi, quelle est la couleur des sentiments ?
07 - Rien ne s'oppose à la nuit sauf peut-être... ?
08 - Qu'est-ce qui te procure un bon coup de jeune ?
09 - Quels mots sont du domaine du murmure ?
Mes 5 victimes
(qui ont peut-être été déjà taguées mais c'est le jeu ma pauvre Lucette)
Mazel - Parce que je crois que je ne l'ai jamais tagguée
Didi - Parce que je crois me souvenir qu'elle aime autant les tags que moi
Thierry - Parce que ça me donnera l'occasion d'avoir de ses nouvelles
Miss Zen - Parce que la nature même des questions m'a évoqué son blog
Anne - Parce que rien ne t'empêche d'adapter ces questions "à ta sauce" et de ne répondre qu'avec des recettes et des conseils de cuisine ! (pois) Chiche !
Voici le top 20 Fnac qui les a inspirées
(ceux que j'ai utilisés sont en gras et ceux que j'ai envie de lire son noté d'une * sachant qu'il y en a 1/3 environ dont je n'ai jamais entendu parlé et un autre 1/3 auquel je suis d'emblée réfractaire pour cause d'auteur(e) ou de thème non compatible avec mes goûts et envies)
01 - Si c'était à refaire
02 - 7 ans après
03 - La liste de mes envies *
04 - Le grand coeur
05 - 1Q84 Tome 3
06 - Avenue des géants
07 - Serment d'automne
08 - les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus
09 - Demain j'arrête
10 - Ce que j'appelle l'oubli
11 - Rien ne s'oppose à la nuit *
12 - Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler
13 - Journal d'un corps *
14 - 1Q84 Tome 2
15 - La couleur des sentiments
16 - Un bon coup de jeune
17 - Le fifre
18 - Confidences - Les menteuses - Tome 1
19 - Le cerveau de Voltaire
20 - Du domaine des murmures
Bonjour les zotres
Courant janvier Liliba m'a taguée. J'adore les tags mais j'avoue que je commence à flancher au niveau imagination ou souvenirs bloguequement racontables et là, il fallait cumuler les deux !
J'ai d'abord raconté 9 trucs (évidemment passionnants) sur moi ici et j'ai ensuite répondu à 9 des 11 questions de Liliba là
Et puis j'ai séché quant il s'est agit d'imaginer à mon tour des questions pour les soumettre à d'autres pauvres victimes (consentantes) de ce tag diabolique. L'étincelle est indirectement venue du blog d'Antoine Laurain quand j'ai vu que Le chapeau de Mitterrand figurait dans le top 50 des meilleures ventes de livres. J'ai voulu consulter cette liste et via google je suis tombée sur les meilleures ventes de la Fnac et là, bingo, tilt, vlan, miracle, lumière ! La moitié des titres de livres du top 20 étaient directement transposables en questions !
Voici donc mes 9 questions
(auxquelles je répondrai plus tard)
01 - Si c'était à refaire, que referais-tu différemment ?
02 - 7 ans après (ou un peu plus ou un peu moins), qu'est-ce qui te semble dérisoire alors que ça te semblait fondamental à l'époque ?
03 - Qu'est-ce qui figure en tête de la liste de tes envies ?
04 - A propos de quoi répètes-tu "demain j'arrête" sans que personne (même toi) n'y croit une seule seconde ?
05 - Si ton corps écrivait son journal, quel serait son leitmotiv du moment ?
06 - Selon toi, quelle est la couleur des sentiments ?
07 - Rien ne s'oppose à la nuit sauf peut-être... ?
08 - Qu'est-ce qui te procure un bon coup de jeune ?
09 - Quels mots sont du domaine du murmure ?
Mes 5 victimes
(qui ont peut-être été déjà taguées mais c'est le jeu ma pauvre Lucette)
Mazel - Parce que je crois que je ne l'ai jamais tagguée
Didi - Parce que je crois me souvenir qu'elle aime autant les tags que moi
Thierry - Parce que ça me donnera l'occasion d'avoir de ses nouvelles
Miss Zen - Parce que la nature même des questions m'a évoqué son blog
Anne - Parce que rien ne t'empêche d'adapter ces questions "à ta sauce" et de ne répondre qu'avec des recettes et des conseils de cuisine ! (pois) Chiche !
Voici le top 20 Fnac qui les a inspirées
(ceux que j'ai utilisés sont en gras et ceux que j'ai envie de lire son noté d'une * sachant qu'il y en a 1/3 environ dont je n'ai jamais entendu parlé et un autre 1/3 auquel je suis d'emblée réfractaire pour cause d'auteur(e) ou de thème non compatible avec mes goûts et envies)
01 - Si c'était à refaire
02 - 7 ans après
03 - La liste de mes envies *
04 - Le grand coeur
05 - 1Q84 Tome 3
06 - Avenue des géants
07 - Serment d'automne
08 - les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus
09 - Demain j'arrête
10 - Ce que j'appelle l'oubli
11 - Rien ne s'oppose à la nuit *
12 - Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler
13 - Journal d'un corps *
14 - 1Q84 Tome 2
15 - La couleur des sentiments
16 - Un bon coup de jeune
17 - Le fifre
18 - Confidences - Les menteuses - Tome 1
19 - Le cerveau de Voltaire
20 - Du domaine des murmures
lundi 16 avril 2012
La preuve par Qd9 (qu'il faut lire le Chapeau de Mitterrand)
Bonjour Antoine
Bonjour Liliba, Daniel, Cuné, Céline, Stéphie, Jostein, Emeraude, Ys
Bonjour les zotres
J'avais déjà usé du procédé pour Le Chameau Sauvage de Philippe Jaenada que je continue à considérer comme un des romans cultes de la fin du 20e siècle (rien de moins) et je l'emploie à nouveau pour Le chapeau de Mitterrand que j'ai eu la chance (que dis-je, le privilège) de lire bien avant sa sortie, en tranches (frustrantes car il fallait attendre que l'auteur ait écrit la suite) et en format word. Je remercie Antoine Laurain pour sa confiance mais surtout pour l'enthousiasme que son roman a immédiatement suscité en moi et qui m'a fait tourner les pages de manière compulsive et ressentir un vrai manque quand elles le furent toutes (tournées).
J'ai trouvé l'idée de base génialissime (et je pèse mes mots) et j'ai retrouvé tous les ingrédients que j'avais adorés dans Fume et tue (il n'est plus à démontrer, je crois, que je suis (presque !) aussi accro à ce livre que le personnage l'est au tabac) : l'humour, l'élégance, la finesse du ton, la fluidité de l'écriture, les références musicales et culturelles de la fin du XXe siècle, etc.
Le sujet
Mitterrand dîne chez Lipp avec deux comparses et, à la fin de son repas, il oublie son chapeau qui est immédiatement récupéré par l'occupant de la table voisine. Contre toute attente, la vie de ce dernier va brusquement évoluer jusqu'à ce qu'il égare le chapeau à son tour...
Les éloges bloguesques
Chez Liliba
Pour l'humour délectable et le voyage dans le pays de sa jeunesse (argument pour les quadra)
Moi : Le fait que ce roman se déroule en France dans les années 80 (temps de ma folle jeunesse même si ma "maturité" l'est plus encore à bien des égards mais pas tous) est évidemment un argument de plus qui me fait l'aimer.
Chez Daniel
Pour l'habileté du récit et la balade nostalgico-culturelle dans les années 80 (attention, certains passages de l'évolution de l'intrigue sont révélés au milieu de la chronique)
Moi : Le name dropping (Basquiat, Farmer, etc.) et les références à l'air du temps sont efficaces et on se prend presque à regretter qu'il n'y en ait pas plus !
Chez Cuné
Pour la jolie idée de départ et les voyages qu'elle provoque
Moi : ça donne envie de fredonner du Desireless cuvée 1986 (Voyage voyage...)
Chez Céline
Pour les micro histoires variées et l'attachement aux personnages et aux situations.
Moi : C'est vrai que la mayonnaise prend avec les protagonistes, tou(te)s un peu gauches (mitterrandiennes ?) avant de se coiffer du célèbre couvre chef ! et de se prendre enfin en main de manière parfois inattendue et radicale. On se prend à imaginer ce qui serait advenu de soi si le dit chapeau était tombé entre les bonnes mains (les siennes... enfin les miennes quoi !)
Chez Stéphie
Pour la qualité de la structure et celle de l'écriture
Moi : un vrai page turner mine de rien !
Chez Jostein
Pour la plongée dans les émissions culte de la télé de l'époque et la satyre de la grande bourgeoisie de gauche qui n'a rien à envier à celle de droite.
Moi : c'est tout de même l'époque de "l'invention" de la gauche caviar !
Chez Emeraude
Pour l'agrément que procure cette lecture et le fait que l'auteur a habilement su faire rebondir l'intrigue (et donc l'intérêt du lecteur) en milieu de roman.
Moi : Il est vrai que la lecture de ce roman donne le sourire.
Chez Ysppadaden
Pour la fable et l'allégorie
Moi : Allez Gorie ! Allez Gorie ! (ok, je sors !)
Chez Antoine (l'auteur donc)
Parce que les hommages mérités pleuvent (Michel Field a dit dans Au Field de la nuit que c'était un de ses coups de coeur : la preuve ici) et que Le prix Landernau est décerné par des lecteurs/trices !
Moi : si ça pouvait faire que Fume et tue soit ENFIN édité en poche !
Conclusion
A lire de toute urgence et de préférence aux promesses et programmes électoraux qui polluent nos trottoirs, nos cerveaux et encombrent nos poubelles.
Bonjour Liliba, Daniel, Cuné, Céline, Stéphie, Jostein, Emeraude, Ys
Bonjour les zotres
J'avais déjà usé du procédé pour Le Chameau Sauvage de Philippe Jaenada que je continue à considérer comme un des romans cultes de la fin du 20e siècle (rien de moins) et je l'emploie à nouveau pour Le chapeau de Mitterrand que j'ai eu la chance (que dis-je, le privilège) de lire bien avant sa sortie, en tranches (frustrantes car il fallait attendre que l'auteur ait écrit la suite) et en format word. Je remercie Antoine Laurain pour sa confiance mais surtout pour l'enthousiasme que son roman a immédiatement suscité en moi et qui m'a fait tourner les pages de manière compulsive et ressentir un vrai manque quand elles le furent toutes (tournées).
J'ai trouvé l'idée de base génialissime (et je pèse mes mots) et j'ai retrouvé tous les ingrédients que j'avais adorés dans Fume et tue (il n'est plus à démontrer, je crois, que je suis (presque !) aussi accro à ce livre que le personnage l'est au tabac) : l'humour, l'élégance, la finesse du ton, la fluidité de l'écriture, les références musicales et culturelles de la fin du XXe siècle, etc.
Le sujet
Mitterrand dîne chez Lipp avec deux comparses et, à la fin de son repas, il oublie son chapeau qui est immédiatement récupéré par l'occupant de la table voisine. Contre toute attente, la vie de ce dernier va brusquement évoluer jusqu'à ce qu'il égare le chapeau à son tour...
Les éloges bloguesques
Chez Liliba
Pour l'humour délectable et le voyage dans le pays de sa jeunesse (argument pour les quadra)
Moi : Le fait que ce roman se déroule en France dans les années 80 (temps de ma folle jeunesse même si ma "maturité" l'est plus encore à bien des égards mais pas tous) est évidemment un argument de plus qui me fait l'aimer.
Chez Daniel
Pour l'habileté du récit et la balade nostalgico-culturelle dans les années 80 (attention, certains passages de l'évolution de l'intrigue sont révélés au milieu de la chronique)
Moi : Le name dropping (Basquiat, Farmer, etc.) et les références à l'air du temps sont efficaces et on se prend presque à regretter qu'il n'y en ait pas plus !
Chez Cuné
Pour la jolie idée de départ et les voyages qu'elle provoque
Moi : ça donne envie de fredonner du Desireless cuvée 1986 (Voyage voyage...)
Chez Céline
Pour les micro histoires variées et l'attachement aux personnages et aux situations.
Moi : C'est vrai que la mayonnaise prend avec les protagonistes, tou(te)s un peu gauches (mitterrandiennes ?) avant de se coiffer du célèbre couvre chef ! et de se prendre enfin en main de manière parfois inattendue et radicale. On se prend à imaginer ce qui serait advenu de soi si le dit chapeau était tombé entre les bonnes mains (les siennes... enfin les miennes quoi !)
Chez Stéphie
Pour la qualité de la structure et celle de l'écriture
Moi : un vrai page turner mine de rien !
Chez Jostein
Pour la plongée dans les émissions culte de la télé de l'époque et la satyre de la grande bourgeoisie de gauche qui n'a rien à envier à celle de droite.
Moi : c'est tout de même l'époque de "l'invention" de la gauche caviar !
Chez Emeraude
Pour l'agrément que procure cette lecture et le fait que l'auteur a habilement su faire rebondir l'intrigue (et donc l'intérêt du lecteur) en milieu de roman.
Moi : Il est vrai que la lecture de ce roman donne le sourire.
Chez Ysppadaden
Pour la fable et l'allégorie
Moi : Allez Gorie ! Allez Gorie ! (ok, je sors !)
Chez Antoine (l'auteur donc)
Parce que les hommages mérités pleuvent (Michel Field a dit dans Au Field de la nuit que c'était un de ses coups de coeur : la preuve ici) et que Le prix Landernau est décerné par des lecteurs/trices !
Moi : si ça pouvait faire que Fume et tue soit ENFIN édité en poche !
Conclusion
A lire de toute urgence et de préférence aux promesses et programmes électoraux qui polluent nos trottoirs, nos cerveaux et encombrent nos poubelles.
dimanche 15 avril 2012
Lectures bloggesques (de la semaine 14-2012)
Coucou à Cynthia
Coucou à Liliba
Coucou (suisse) à Daniel
Coucou à mister ICB
Coucou à EricCoucou à Sylire
Bonjour les zotres
Quand le ciel peut attendre
J'adore depuis longtemps le blog photographique d'Eric. Son cliché du 28/03/2012 est plein d'humour et d'une certaine poésie. J'espère qu'il s'agit du 7e ciel !
Quand Liliba évoque un de mes musées préférésPar pitié, si vous avez l'occasion d'aller à Lille, prenez le temps de visiter la Piscine de Roubaix (accessible en métro). C'est magique, magnifique, émouvant, beau tout simplement.
Quand Sagan veut écrire de très bons livresLes quelques mots de Cynthia me donnent envie de découvrir cette facette de Sagan dont les romans méritent vraiment d'être (re-)découverts.
Quand amasser des livres est défini comme une quasi névroseLa citation de Jeanette Winterson (inconnue au bataillon) reprise et traduite par Mister ICB n'est pas fausse du tout. Oui, amasser des livres est un problème (mais il y en a de biens plus graves).
Quand un petit dessin vaut mieux qu'un long discours
Sylire propose une définition visuellement très efficace de ce qu'est le wifi.
Quand la Suisse a les yeux bridésLe 8 mars, suite à une suggestion de FX, j'avais brossé le portrait chinois de la France (tout le monde le sait, j'ADORE les portraits chinois et il y en a plein sur mon blog). Daniel a fait de même avec sa Suisse natale et le résultat ne manque pas d'intérêt. J'en profite pour lui redire à quel point sa visite parisienne annuelle est un plaisir. Et j'attends la dictée de l'an prochain pour un nouveau DLE dominical !
Coucou à Liliba
Coucou (suisse) à Daniel
Coucou à mister ICB
Coucou à EricCoucou à Sylire
Bonjour les zotres
Quand le ciel peut attendre
J'adore depuis longtemps le blog photographique d'Eric. Son cliché du 28/03/2012 est plein d'humour et d'une certaine poésie. J'espère qu'il s'agit du 7e ciel !
Quand Liliba évoque un de mes musées préférésPar pitié, si vous avez l'occasion d'aller à Lille, prenez le temps de visiter la Piscine de Roubaix (accessible en métro). C'est magique, magnifique, émouvant, beau tout simplement.
Quand Sagan veut écrire de très bons livresLes quelques mots de Cynthia me donnent envie de découvrir cette facette de Sagan dont les romans méritent vraiment d'être (re-)découverts.
Quand amasser des livres est défini comme une quasi névroseLa citation de Jeanette Winterson (inconnue au bataillon) reprise et traduite par Mister ICB n'est pas fausse du tout. Oui, amasser des livres est un problème (mais il y en a de biens plus graves).
Quand un petit dessin vaut mieux qu'un long discours
Sylire propose une définition visuellement très efficace de ce qu'est le wifi.
Quand la Suisse a les yeux bridésLe 8 mars, suite à une suggestion de FX, j'avais brossé le portrait chinois de la France (tout le monde le sait, j'ADORE les portraits chinois et il y en a plein sur mon blog). Daniel a fait de même avec sa Suisse natale et le résultat ne manque pas d'intérêt. J'en profite pour lui redire à quel point sa visite parisienne annuelle est un plaisir. Et j'attends la dictée de l'an prochain pour un nouveau DLE dominical !
samedi 14 avril 2012
Siouxie & The Banshees (Forever)
Bonjour à celles et ceux qui croient (encore) que les choses durent pour toujours
Bonjour à celles et ceux qui savent que ce n'est pas vrai
Bonjour aux zotres
Il y a 2 semaines, j'ai parlé ici du concert et du CD d'Edward Barrow en citant un certain nombre d'artistes qui, chez moi, ont éveillé (et éveillent encore) des émotions similaires à celles que j'ai éprouvé en écoutant son album The black tree. Parmi ces chansons éminamment tristes, belles, chargées d'émotion et de sensualité, il y a Forever de Siouxie & the Banshees. Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai écouté ce titre 10 ou 15 fois de suite quand l'album est sorti. L'émotion est intacte après quelques années.
Bonjour à celles et ceux qui savent que ce n'est pas vrai
Bonjour aux zotres
Il y a 2 semaines, j'ai parlé ici du concert et du CD d'Edward Barrow en citant un certain nombre d'artistes qui, chez moi, ont éveillé (et éveillent encore) des émotions similaires à celles que j'ai éprouvé en écoutant son album The black tree. Parmi ces chansons éminamment tristes, belles, chargées d'émotion et de sensualité, il y a Forever de Siouxie & the Banshees. Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai écouté ce titre 10 ou 15 fois de suite quand l'album est sorti. L'émotion est intacte après quelques années.
vendredi 13 avril 2012
Coup de coeur et de coeur (vendredesque 14-2012)
Bonjour aux gourmand(e)s chocovores et cacahuétophages
Bonjour aux insomniaques
Bonjour aux zotres
Un de mes meilleurs amis lorsque j'étais étudiante avait coutume de dire, je cite : "les 3 F c'est dans la tête". Il entendait par là que les sensations de faim, de froid, de fatigue étaient purement psychologiques (et donc maîtrisables). Et c'est là que lui et moi étions trèèèèès différents et j'envie les hommes, ces êtres simples, de réussir si bien à ne pas penser à rien (j'entends les huées et les sifflets de mon lectorat masculin et je m'en fous). Moi je veux bien que les 3 F soient dans la tête mais sauf à m'emputer le cerveau, je ne vois ni comment endiguer l'afflux de salive qui inonde mon palais à la simple évocation mentale de mon coup de coeur, ni lutter contre mon coup de gueule qui, ces temps préférerais rêver plus et cogiter moins.
Coup de coeur
Les nouveaux M&M's au chocolat noir
Le paquet promet "Intense 65% de cacao" et intenses ils le sont en effet ! Intensément bons. Trop ! C'est honteux de créer de telles tentations. Tiens, j'aurais dû rédiger un coup de gueule plutôt qu'un coup de coeur.
Coup de gueule
Moi
Bah oui, il faut bien s'engueuler de temps en temps, se foutre des coups mentaux et virtuels. Et franchement, cette semaine, le truc qui m'a le plus énervée, c'est moi. Il faut dire que ça fait environ 3 semaines que je ne dors plus. Enfin si, je dors mais pas du tout assez. Je me suis toujours couchée tard mais je n'ai jamais eu de problèmes pour m'endormir même perfusée de caféïne mais là, à 4h du matin je grommèle en me retournant dans tous les sens. Et, forcément, au bout d'un moment, ça finit par agir sur la santé et sur l'humeur. Cette semaine côté caractère, j'ai connu plus souple... Bref, fallait pas trop m'emmerder. Accessoirement, auriez-vous quelques titres de livres super soporifiques à me conseiller ? (parce que le botin c'est pesant, compter les moutons c'est déprimant et les somnifères, je refuse).
Bonjour aux insomniaques
Bonjour aux zotres
Un de mes meilleurs amis lorsque j'étais étudiante avait coutume de dire, je cite : "les 3 F c'est dans la tête". Il entendait par là que les sensations de faim, de froid, de fatigue étaient purement psychologiques (et donc maîtrisables). Et c'est là que lui et moi étions trèèèèès différents et j'envie les hommes, ces êtres simples, de réussir si bien à ne pas penser à rien (j'entends les huées et les sifflets de mon lectorat masculin et je m'en fous). Moi je veux bien que les 3 F soient dans la tête mais sauf à m'emputer le cerveau, je ne vois ni comment endiguer l'afflux de salive qui inonde mon palais à la simple évocation mentale de mon coup de coeur, ni lutter contre mon coup de gueule qui, ces temps préférerais rêver plus et cogiter moins.
Coup de coeur
Les nouveaux M&M's au chocolat noir
Le paquet promet "Intense 65% de cacao" et intenses ils le sont en effet ! Intensément bons. Trop ! C'est honteux de créer de telles tentations. Tiens, j'aurais dû rédiger un coup de gueule plutôt qu'un coup de coeur.
Coup de gueule
Moi
Bah oui, il faut bien s'engueuler de temps en temps, se foutre des coups mentaux et virtuels. Et franchement, cette semaine, le truc qui m'a le plus énervée, c'est moi. Il faut dire que ça fait environ 3 semaines que je ne dors plus. Enfin si, je dors mais pas du tout assez. Je me suis toujours couchée tard mais je n'ai jamais eu de problèmes pour m'endormir même perfusée de caféïne mais là, à 4h du matin je grommèle en me retournant dans tous les sens. Et, forcément, au bout d'un moment, ça finit par agir sur la santé et sur l'humeur. Cette semaine côté caractère, j'ai connu plus souple... Bref, fallait pas trop m'emmerder. Accessoirement, auriez-vous quelques titres de livres super soporifiques à me conseiller ? (parce que le botin c'est pesant, compter les moutons c'est déprimant et les somnifères, je refuse).
Inscription à :
Articles (Atom)