vendredi 31 juillet 2009

En ce jour de prière musulmane (grand concours de minarets)

Bonjour à celles et ceux qui prient le vendredi
Bonjour à celles et ceux qui prient les zotres jours
Bonjour à celles et ceux qui ne prient pas
Bonjour aux zotres

Toutes ces photos ont été prises à Casablanca d'où je suis rentrée le dimanche 19/07 à regrets (mais pas pour la ville) après 4 semaines marocaines. Je passais devant ce clocher à l'entrée de la Médina au moins deux fois par jour. J'aimais beaucoup le voir, surtout le soir...

Deux erreurs se sont glissées dans ce casting vertical et religieux. Saurez-vous les retrouver ?

Le plus haut édifice religieux du monde pourrait contenir deux fois Notre Dame (à ce qu'on dit, je n'ai pas le compas dans l'oeil).

Dans le quartier Habous (mot qui signifie prison) pourtant très commerçant, les tenues vestimentaires sont plus traditionnelles et la religion omniprésente. Cela provoque des décalages surprenants comme un étalage de tenues de danseuses orientales de mauvais goût lové contre le flanc d'une mosquée.

J'essaie de transposer mais je n'imagine même pas dans le moins fervent des patelins de France une baraque à tee-shirts adossée à une église (rappelons-nous que Jésus a chassé les marchands du temple, il doit en rester vaguement quelque chose dans notre culture laïque).

La Basilique du Sacré Coeur n'a plus rien de sacré et abrite des expositions plus ou moins artistiques... disons des expositions de peinture... Elle était en face de mon bureau et je vous montrerai moult photos prises de ce bâtiment à la laideur presque charmante.

Mosquée Hassan II by night.

Je trouve ce bâtiment à la fois arrogant et poétique, émouvant et reposant, magnifique et dérangeant en raison de la pauvreté environnante.

Palmiers, minaret, ciel bleu... Il suffit parfois de presque rien pour sentir qu'on est ailleurs...

Une des mosquées de la Médina.

Voilà la vue que j'avais de ma chambre de dépannage (non loin de l'Ibis géographiquement mais assez loin côté standing) après avoir raté mon avion comme une... comme une quoi d'ailleurs ? Ah oui, comme quelqu'une qui pédale du siphon (dixit Liliba !)

jeudi 30 juillet 2009

Challenge de lecture d'août (5 auteures françaises)

Bonjour aux femmes qui écrivent
Bonjour aux femmes qui lisent
Bonjour aux zotres

Après les lectures légères (par le poids notamment) du mois dernier, cette sélection d'août me fait prendre conscience d'une chose : les femmes écrivent sur des thèmes forts et intimes. Bien sûr c'est une généralisation hâtive mais la réflexion est sans doute à creuser...

Cliente
Josiane Balasko

Ce livre a récemment été adapté au cinéma avec Nathalie Baye dans le rôle principal. Il évoque l'escorting masculin pour femmes (seules). Un sujet loin d'être galvaudé et sans doute passionnant pour peu qu'il soit habilement traité. Je fais confiance à Balasko sur ce point.

L'échappée
Valentine Goby

Ce livre m'a été dédicacé par l'auteure et une erreur de sa part m'inspira le jeu idiot de janvier 2009. A part ça, il évoque le destin d'une femme tondue à la libération pour avoir aimé un soldat amant.

La porte du fond
Christiane Rochefort

Prix médicis 1988. De Christiane Rochefort j'ai lu les Petits enfants du siècle quand j'étais au lycée et ce fut un choc (de ma part c'est un compliment). Ce livre n'est sans doute pas plus simple puisqu'il évoque l'inceste sous forme autobiographique.

Elle s'appelait Sarah
Tatiana de Rosnay

Beaucoup d'éloges sur la blogosphère pour ce best-seller sur fond d'enquête journalistique sur le Vel d'Hiv et peut-être pour moi l'occasion d'effacer le très mauvais souvenir de la lecture de l'insipide et ridicule Spirales ?
J'avoue que je suis un brin réticente.

Un certain sourire
Françoise Sagan

Une étudiante brillante et désabusée, un fiancé gentil mais ennuyeux, un quadragénaire séduisant et léger. Des complications et des problèmes sentimentaux en perspective. Un livre écrit en 1956 par une gamine très mûre de 21 ans, 2 ans après Bonjour tristesse.

Parfois je ris tout seul (de Jean-Paul Dubois)

Bonjour à celles et ceux qui rient fa-Cécile-ment
Bonjour à celles et ceux qui rient sous cape
Bonjour à celles et ceux qui rient jaune
Bonjour aux zotres


Parfois je ris tout seul de Jean-Paul Dubois était le livre parfait à emporter au Maroc pour diverses raisons. Tout d'abord il est peu épais et se lit vite ce qui est appréciable quand le temps que l'on consacre à la lecture est proche du néant, conséquemment il est très fin et ne pèse pas lourd dans une valise dont le poids est limité à 20 kg (j'ai l'impression qu'elle pèse déjà plus quand elle est vide !), ensuite il se compose d'instantannés d'une à deux pages maximum ce qui ne nécessite aucune concentration, enfin c'est écrit comme du Dubois (donc très bien) et c'est plutôt drôle au point que, tout comme le personnage de la première nouvelle, il m'est arrivé à moi aussi de rire toute seule au bord de la piscine (parce que mine de rien, , c'est au bord d'une piscine en plein centre du Fès historique... mais j'en reparlerai). Pour finir, je l'ai laissé sur place sachant que c'était un livre parfait pour quelqu'un qui lit peu et possède un français hésitant.

Le sujet

Il n'y a pas à proprement parlé de sujet. Dubois croque habilement des tranches de vie sur le mode de la confidence en apparté ou de l'instantanné photographique.

Mon avis

Songez aux morts enterrés avec une montre à quartz qui continuent à avoir l'heure exacte au poignet pendant un an ? Songez à cette bourgeoise aux fantasmes ancillaires rattrapée par le principe de réalité quand elle réalise que des étreintes trop viriles risqueraient de froisser son tailleur en lin. Songez à ces scènes de ménage à sens unique où madame vide son sac tandis que monsieur ne pense qu'à remplir celui de sa tondeuse. Songez à toutes ces menues coïncidences, à ces incompréhensions diverses, à ces moments fugaces et quasiment insolites de banalité et vous aurez une idée assez exacte du contenu de ce recueil délectable.

Ce très court livre est un régal, une gourmandise à grapiller comme un ramequin de fraises ou un sachet de macarons (comme une boite de chocolats dirait la maman de Forest Gump). Bien sûr il n'en reste pas grand chose une fois le livre refermé sinon la sensation agréable d'avoir passé un excellent moment plutôt intelligent tant la plume de Dubois est fine, tantôt tendre, tantôt caustique et toujours décalée comme j'aime. L'auteur excelle dans le mode descriptif de l'âme humaine et manie à merveille la dérision et le décalage. On retrouve en raccourci dans ce livre les ingrédients qui font la qualité des oeuvres plus abouties que sont Vous plaisantez Monsieur Tanner et surtout le formidable Une vie française.

Conclusion

Un amuse-bouche subtil et délicat à croquer d'urgence.

mercredi 29 juillet 2009

Joug limoun (choukrane !)

Bonjour aux buveurs/euses de jus d'orange
Bonjour aux croqueurs/euses de pamplemousses
Bonjour aux zotres


Parmi les rares mots que j'ai appris (et retenus) lors de mon séjour au Maroc il y avait "limoun" et je me suis même essayée une ou deux fois à commander "joug limoun" (2 oranges, sous entendu "2 jus d'orange", vu la tendance qui s'est rapidement dessinée de tout commander en double pendant ce séjour...) dans les multiples cafés que j'ai fréquentés avec une nette préférence pour un certain endroit sombre sur la plage à Ain Daib (le quartier côtier mi-bétonné mi-en friche de Casa, la corniche pour les zintimes).

En fait, j'en ai tellement bu, des jus d'orange (largement les meilleurs que j'ai goûté de ma vie), que le Maroc a été obligé d'importer des fruits de Floride ! Si ! (J'ai écrit ça sur une carte postale pour une copine et je suis tellement fière de ma trouvaille (je me marrais toute seule en relisant pour les fottes à cette chipie de Laure Tograff) que je le ressors ici). En fait, je ne suis pas revenue bronzée mais agrumée et mon sang n'est plus rouge, il n'est toujours pas bleu, il est orange ! Là je suis en phase de désintox et je tourne à 12 cafés longs par jour.

Dans un accès de curiosité inconsidéré, j'ai voulu tester les fruits marocains autrement que sous forme liquide.


J'ai déjà prouvé par l'image (grimaçante) que ça n'avait pas été une réussite ! Côté agrumes ce n'est guère mieux. Voici les étals d'oranges et de pamplemousses dans le plus grand supermarché que j'ai vu à Casa (Acima, niché au sous-sol de l'une des Twins Towers). Pas vraiment alléchant tout ça et le goût médiocre (euphémisme) confirme la première l'impression esthétique...

Alors avec quoi font-ils leurs jus ? Mystère ! Mystère d'ailleurs aussi bien gardé que la recette du Coca-Cola ou l'assemblage d'un vin du Médoc.

D'après Vinci (L'homme de Vitruve - vers 1492)

Bonjour aux collectionneurs/euses d'euros
Bonjour aux zotres

Après la Joconde, limite hors concours, l'oeuvre la plus célèbre de Léonard de Vinci est sans doute l'homme de Vitruve qui illustre les pièces italiennes de 1 euro et détaille les proportions masculines incluses dans deux formes géométriques de base, le rond et le carré.

Cette oeuvre a été mainte fois reprise et détournée notamment dans la pub (j'en reparlerai) et elle est aussi largement décrite dans les toutes premières pages du Da Vinci Code, quand l'action se passe encore au Louvre, c'est à dire quand le livre est encore intéressant.

Je ne sais pas qui est le jeune homme ci-dessus mais on reconnaîtra ci-contre l'inévitable Homer Simpson et ci-dessous le Big Lebowski des frères Cohen interprété par Jeff Bridges.

2 liens Wikipedia à propos de l'oeuvre originale de Vinci :
- en français
- en anglais
Source du dessin ici

mardi 28 juillet 2009

Les grand(e)s gagnant(e)s (au jeu stupide de juillet)

Bonjour aux brillant(e)s gagnant(e)s
Bonjour aux zotres


Comme d'habitude, le choix fut délicat et d'autant plus diffi-Cécile que j'ai bien conscience que certaines questions sont plus inspirantes que d'autres et si je m'étais écoutée, j'aurais volontiers fait gagner :
- trois personnes et non cinq tant deux filles ont donné chacune deux réponses que j'ai adorées,
- deux personnes à la question fleur et personne à la question arrondissement.

Pour la question 1, pas de suspens car contrairement aux zotres, il y avait une bonne réponse et une seule. En lecteur attentif de mon bloggounet chéri, Christophe s'est rappelé ma fascination pour le débarquement (le Jour J pour les zintimes ou D-Day pour les anglophiles et phones) et il gagne donc très logiquement un livre que je lui ai d'ailleurs déjà remis lors du dernier dîner livres échanges.

Pour la question 2 j'ai longuement hésité entre Miss Orchidée (qui porte elle-même un nom de fleur) et Misszigouzis que je ne connais pas. Mon coeur et ma raison balançaient entre leurs 2 réponses, entre la rose rouge marocaine de Mister 7 et le brin de muguet que personne ne m'a pas offert cette année. J'ai failli opter pour la réponse du coeur mais ma raison m'a sussuré d'opter pour le cadeau virtuel "tardif mais réparateur" de Misszigouzis afin qu'une même personne ne gagne pas deux fois car :

Pour la question 3 je n'ai pas hésité un brin (de muguet) et j'ai admiré l'argument clair, net et précis de Miss Orchidée qui a répondu en mai fait ce qu'il te plait. J'adore et je n'y aurais pas pensé. C'est tout moi 12 mois sur 12 (bon, disons 11 mois sur 12, il y a des jours où je fais malgré tout des concessions) ! Sans compter que ça va bien avec le muguet et que le mois de mai est le mois de la glandouille par excellence.

Pour la question 4 Miss Ficelle a eu bien raison de proposer les macarons même si ces derniers temps je me suis plutôt gavée de cornes de gazelle. Je ne cesse de répéter que je me damnerais (presque) pour un de ces petits machins ronds aux amandes, multicolores et multisaveurs, craquants dessus, fondants dedans.

Pour la question 5 j'ai un souci. Grosso modo, toutes les réponses se valent + ou - et ont du sens (sauf le 16e). J'adore le 7e ciel de Ficelle (c'est même ma réponse préférée mais elle a déjà gagné un macaron !), la Tour Eiffel de Christophe a du sens de même que la culturitude du 6e évoquée par Nathalie ou le classique (quoide) 9e d'Orchidée. La réponse de Daniel rappelant l'effroyable mésaventure du Vélib (soupirs !) que vous pouvez lire ici est sans aucun doute la plus drôle même si, dans les faits, le lieu qu'il mentionne (le bureau des réclamations Vélib) n'est pas à Paris mais à Plaisir (drôle d'endroit pour un bureau de réclamations). Et puis, dans la dernière ligne droite, Miss Liliba déboule hier après midi avec ses réponses qui brossent dans le sens du poil et son allusion finale à mes velleités dictatoriales exprimées fin 2008 (voir mes 9 premières mesures de vilaine tyranne ici) qui font que logiquement, elle choisit pour moi le 8e arrondissement, celui de l'elysée (même si j'avais dit que j'installerais mes quartiers entre l'école militaire et la Tour Eiffel, dans le 7e donc). J'ai donc décidé, en parfait accord avec moi-même qu'une main innocente tirerait au sort entre Daniel et Liliba. Reste à trouver la main innocente...

Je profite de ces résultats pour m'excuser auprès de Nathalie d'avoir oublié de lui remettre le cadeau qui lui est dû suite à sa brillante victoire au jeu idiot de juin (réponse ici). Ce n'est que partie remise lors d'un futur DLE !

Je viens bêtement de m'autotaroter (et je me trouve idiote)

Bonjour Praline
Bonjour les zotres


J'ai piqué l'idée chez
Miss Praline et j'obtiens le même résultat qu'elle ce qui me rassure un peu (juste un peu !). A part répérer le mot créativité 3 fois et me conseiller d'éviter la drogue (top scoop) et de prendre mes médicaments (merci) si je suis atteinte d'une maladie mentale (charmant !), le résultat ne donne rien de très intéressant. Pourtant, à la base, j'aimais bien l'idée d'être la lune...


You are The Moon - Hope, expectation, Bright promises.

The Moon is a card of magic and mystery - when prominent you know that nothing is as it seems, particularly when it concerns relationships. All logic is thrown out the window.
The Moon is all about visions and illusions, madness, genius and poetry. This is a card that has to do with sleep, and so with both dreams and nightmares. It is a scary card in that it warns that there might be hidden enemies, tricks and falsehoods. But it should also be remembered that this is a card of great creativity, of powerful magic, primal feelings and intuition.
You may be going through a time of emotional and mental trial ; if you have any past mental problems, you must be vigilant in taking your medication but avoid drugs or alcohol, as abuse of either will cause them irreparable damage. This time however, can also result in great creativity, psychic powers, visions and insight. You can and should trust your intuition.

Et maintenant à vous si le coeur vous en dit...
What Tarot Card are You? Take the Test to Find Out.

lundi 27 juillet 2009

Jeu stupide de juillet (j'annonce les gagnant(e)s demain)

Dernières heures pour jouer ici !
Aucune connaissance à avoir.
Aucune recherche à faire.
Répondez à l'instinct (et si possible avec un brin d'humour).
5 livres ou CD à gagner pour les auteur(e)s de mes réponses préférées.

Calligraphie (arabe ou pas)

Bonjour aux calligraphes
Bonjour à celles et ceux qui ont une écriture de cochon(ne)
Bonjour aux zotres


J'ai toujours été amoureuse de la calligraphie d'où qu'elle vienne. J'adore les enluminures, les idéogrammes et surtout, la calligraphie arabe dont j'admire l'élégance, la pureté, l'esthétisme. Lorsque je suis allée en Turquie, j'ai rapporté quelques exemples de calligraphie et je m'attendais à pouvoir en faire autant au Maroc mais je n'ai pas trouvé. Certes je n'ai pas vraiment cherché mais je m'attendais à trouver des marchands à tous les coins de rue comme à Istambul et en fait, pas du tout.

Ce que j'aime en fait, ce ne sont pas les noms de prophètes, sultans et autres souverains et encore moins les versets du Coran mais les mots, prénoms (le mien donne paraît-il ce qui suit)

et citations profanes magnifiés par des pleins et déliés savants, des courbes parfaites, des camaïeux harmonieux et des applats de couleurs pures aussi harmonieusement composés que dans la plus parfaite aquarelle.

La beauté formelle de ce mot "Liberté" apaise et incite à la réflexion, la forme est au service du fond et procure un plaisir esthétique en même temps qu'une envie de philosophie. J'admire le travail habile de l'artiste, j'envie sa patience et son talent.

Je rêve que je trace moi aussi moult arabesques (tiens, tiens, je n'avais jamais prêté attention au sens premier de ce mot) sur un papier vierge et épais et que le sens de mes mots se dérobe un moment au profit d'une impression visuelle harmonieuse et abstraite comme c'est le cas ci-dessous pour cette citation d'Antoine de Saint Exupéry :
"Fais de ta vie un rêve et d'un rêve une réalité".

Le rêve est parfois dans les mots, dans la façon dont on les prononce ou dont on les écrit. Lorsqu'elle est épurée, la calligraphie est pour moi la forme ultime de l'onirisme et de la poésie.


Sources des illustrations
Le mot Calligraphie
La citation de Saint Ex
Le mot Liberté
J'ajoute le site MAGNIFIQUE de Hassan Massoudy qui ne souhaite pas que l'on reproduise ses oeuvres que l'on peut toutefois admirer dans sa galerie ou acheter lors d'expositions ventes qui se déroulent à Paris dans son atelier du 19e arrondissement (la prochaine aura lieu le samedi 26/09/09 - adresse et liste des jours sur son site) ou sous forme de cartes postales si l'on est fauché, j'en ai quelques unes chez moi (si je ne me trompe pas en pensant reconnaître le trait si pur de l'artiste).

dimanche 26 juillet 2009

Lectures bloggesques (de la semaine 30-2009)

Bonjour Ficelle
Bonjour Mister TdE
Bonjour Mister Kiki
Bonjour les zotres


Quand Miss Ficelle sort son 2e roman
Elle en parle
ici et ça s'arrose !

Quand Mister TdE parle de la dernière femme pénétrée par Woody Allen
Regarderez-vous la statue de la Liberté de la même façon après avoir lu
cet article ?
Question subsidiaire : avez-vous le pied grec ?

Quand les vacances sont finies
C'est un
escargot (mais pas n'importe lequel) qui explique le mieux la différence entre boulot et vacances !

Tu sais que tu es au Maroc (quand le seul fromage que tu vois te semble étrangement familier)

Bonjour aux
amateurs/trices
de fromage
Bonjour
aux zotres

Pas de doute, le Maroc est sous la coupe d'un animal rouge au sourire ravageur et aux boucles d'oreilles narcissiques.

La différence c'est qu'ici on peut acheter la Vache qui rit à l'unité et on la trouve jusque dans les resto !

samedi 25 juillet 2009

360° au Maroc 2/9 (la nuit devant la Mosquée Hassan II)

Bonjour aux artisans qui l'on construite
Bonjour aux zotres

C'est ainsi que j'ai découvert la Mosquée Hasan II de Casa : à la tombéee de la nuit. C'est beau, impressionnant, apaisant et non dénué d'un certain romantisme.

Construit aux 2/3 sur la mer, ce bâtiment magistral et magnifique est le plus haut édifice religieux du monde.

Le résultat est grandiose mais à quel prix !

J'en reparlerai d'autant que j'ai fait d'autres video (de jour) et pris une quantité industrielle de photos à l'intérieur comme à l'extérieur.


Comme il n'y a pas forcément énormément de choses à faire le soir à Casa quand on n'a pas d'argent, l'endroit est aussi un lieu de promenade très familial. Les enfants jouent, les parents discutent, les ados friment un peu sur des mobilettes et attendent que le temps passe. On remarque aussi quelques couples d'amoureux en train de roucouler sagement. L'impression d'ensemble est assez bon enfant. La proprété absolue et le calme relatif sont bienvenus comparés à la saleté et à l'effervescence du reste de la ville.

vendredi 24 juillet 2009

Branche bizarre (du Tagathom)

Bonjour aux sondagophages
Bonjour aux questionnairophiles
Bonjour au testovores
Bonjour aux zotres


Le 27 février dernier, sur suggestion de Mister Kiki qui n'a pas eu besoin de me pousser très fort car j'adooooore les quiz, sondages, questionnaires et autres moyens idiots de donner mon opinion sur tout et surtout sur n'importe quoi, je répondais aux questions de la branche "sérieuse" du Tagathom. Mais, grace à la superbe carte de Mister Kiki (toujours lui) je savais qu'il existait un côté obscur du Tagathom qui semble s'être arrêté chez Miss Yueyin.

Comme je reviens de 4 semaines agréables au Maroc (dont 3 de travail à Casa et une de vacances à Fès), comme je suis de bonne humeur, sereine, bronzée, étonnemment moi-même et tout et tout, comme j'ai du temps de cerveau disponible et du coca zéro dans mon verre, comme je n'ai pas envie de faire mes lessives (c'est surtout ça je crois !), je crois qu'il est plus que temps que je m'attaque à au monstre et que je réponde enfin aux questions méga vachement trop existentielles de la branche bizarre du Tagathom.

Pour le réglement officiel du Tagathom, voir mon message du 27/02 ou la carte de Mister Kiki ou les blogs du concepteur et des participant(e)s. Je ne mets pas les liens vers les blogs de tout le monde : ils se trouvent sur la carte magnifique de Mister Kiki (même moi j'y suis entourée de vert car, je cite, je suis un "événement particulier").
C'est parti !

Question 1 (jmd) : Qui a mis en relation la pensée de Pascal nous rappelant que la vie est misérablement courte et celle d’Einstein découvrant que plus on va vite, plus le temps est court ?
=> Je crois que c'est tout d'abord Alain Chamfort en 1975 (adaptation de "Could it be magic" de 1973, succès planétaire grace à une reprise de Donna Summer, musique inspirée d'un prélude de Chopin et paroles ici) avant que la chanson ne soit reprise par l'inoubliable Boy's Band Alliage puis par les Enfoirés lors de leur tournée 2006.

Question 2 (Idothée) : En quoi peut-on dire en s’appuyant sur les suites de Fibonacci que Don Juan était un fin théoricien de l’infini à travers sa relation avec les femmes ?
=> Parce que Don Juan a séduit 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, 233, 377 (etc.) femmes (et plus si affinités).

Question 3 (Thom) : Quel est selon toi le point commun secret entre la question 1 et la question 2 ?
=>
Heu... le fait de faire une recherche sur Google pour répondre...

Question 4 (Alf) : Si tu devais impérativement choisir entre le cœur ou le cerveau pour apprécier la musique, quel organe choisis-tu de conserver… et pourquoi ?
=>
Le coeur évidemment car la musique est affaire d'émotions et pas de raison ! Et puis aussi parce que j'aime bien les sons graves, les percussions et que les basses font boum, boum, boum dans le coeur quand elles sont poussées.

Question 5 (G.T.) : Si vous deviez vivre éternellement à l’intérieur d’un film… lequel, et pourquoi ?
=> J'aime assez un jour sans fin avec Bill Murray et Andie Mac Dowell dont le concept correspond d'ailleurs très bien à la question posée et comme le héros du film, j'imagine tout ce que je pourrais faire, lire, apprendre si je vivais un jour sans fin... Cela dit, je préférerais que ça se passe à Paris plutôt que dans un bled paumé d'Amérique et plutôt en été que le jour de la marmotte !

Question 6 (Joe) : Quel est l’antécédent criminel (ou judiciaire) de l’amour ?
=> L'escroquerie ? La séduction n'est-elle pas une sorte d'entreprise de corruption mensongère visant à faire tomber l'autre dans des filets tendus pour le prendre, l'annexer, le perdre ? Comment ça je suis cynique ? Meuh non, je réponds juste au mieux à une question tordue !

Question 7 (Dahlia) : On raconte que le corps ne peut enregistrer le souvenir de la douleur, que c’est notamment une ruse pour que les femmes continuent à enfanter au fil des siècles. Selon vous, y a-t’il une autre raison au fait qu’on ne puisse convoquer le souvenir de la douleur physique ?
=> Voilà une idée bien ridicule. Evidemment qu'on se souvient de la douleur et c'est même pour ça qu'on l'anticipe mentalement (chaque mois pour certaines femmes) d'une part, qu'on l'évite d'autre part : la douleur est même un garde-fou contre certaines conduites suicidaires. Je crois que les mères continuent à enfanter juste parce qu'on n'a pas encore trouvé un meilleur moyen (indolore) de se reproduire. Je crois aussi que culturellement on ment aux femmes par omission et on ne parle pas ou très peu des "inconvénients" divers et variés de la grossesse et de l'accouchement (problèmes cardiaques, diabète, varices, déformation du squelette, hémorroïdes, incontinence urinaire, etc.). C'est tellement plus glamour de parler de gros seins...

Question 8 (Mamz’elle pour vous servir) : La théorie de l’évolution a fait évoluer nos corps de mammifères pour qu’ils s’adaptent à l’environnement, nous avons donc ainsi perdu entre autres notre appendice caudal ou nos orteils aussi longs que des doigts. Pourquoi, selon vous, l’invention du vêtement et du chauffage ne nous ont pas débarrassé définitivement de nos poils ?
=> Parce que notre évolution n'est pas achevée et parce que certains poils ont encore un intérêt d'un point de vue pratique : les cheveux protègent le crâne du soleil, les cils et les sourcils sont respectivement des balais et des paillaissons qui nous évitent un certain nombre de trucs dans les yeux (ça, ça fait mal), les poils sous les aisselles sont des régulateurs termiques, les poils dans la culotte sont des filtres sanitaires à vocation antiseptique et la mode actuelle du rasage intégral est à mon humble avis une hérésie totale sur le strict plan du confort et surtout de l'hygiène.

Question 9 (Lau/Lie Chien): Si les personnages de dessin animés à cause d’une transformation planétaires prenaient vie, est-ce que vous pensez qu’on arriverait à des croisements hum-animés dus à l’union d’être humain(e) et de toons ?
=> Ca me semble aussi probable qu'un croisement entre une grenouille et une girafe.

Question 10 (Epidemik) : Neige t-il dans l’espace ? Où dans l’espace ?
=> On le saura quand Albator, les cochons dans l'espace et le Doctor Who répondront à ce questionnaire.

Question 11 (Psestos) : Qu’est-il arrivé aux enfants perdus de la forge de Vulcain ?
=> On le saura quand Yoko Tsuno répondra à ce questionnaire.

Question 12 (bl0nde) : Dans l’optique d’une troisième guerre mondiale imminente ou d’un tremblement de terre gigantesque emportant avec lui toute vie humaine, dans quel sens pensez-vous qu’on met un suppositoire ?
=> Je ne suis pas certaine que le suppositoire survive à l'espèce humaine. Dès lors, ta question, tu peux te la coller au cul (si j'ose dire).

Question 13 (Eve) : Considérant qu’une tartine tombe toujours côté beurré contre le sol, comment tombera la tartine si je la beurre des deux côtés ?
=> Elle tombera d'abord dans le bol de café ou de chocolat provoquant moult éclaboussures partout (surtout sur la nappe blanche, la robe en lin, la cravate en soie (rayez les mentions inutiles) puis se vautrera sur le sol de n'importe quel côté mais dans un splash spongieux aspergeant les chaussures en daim. N'importe quel(le) adepte des lois de murphy sait ça voyons !

Question 14 (Nahimage) : Des quatre points cardinaux, quel est ton préféré et pourquoi ?
=> L’ouest ! Parce que j'y suis née, parce que j'aime bien le vent, parce que je préfère de très loin les couchers aux levers de soleil (j'en ai vu très très très peu dans ma vie), parce que j'aime bien être un peu à l'ouest aussi, ça ajoute à mon inénarrable charme !

Question 15 (Yueyin) : Quel personnage de Jane Austen aimeriez-vous être ?
=> Aucun ! Je préférerais être Jane Austen elle-même.

Question subsidiaire (parce que tel est le bon plaisir de Miss Yueyin) : Combien de temps, à la minute près, avez-vous mis pour répondre à cette tag ?
=> Une heure pile-poil mais j'ai été interrompue par une discussion hautement culturelle, politique et ethnologique sur le Maroc (très intéressante d'ailleurs la discussion).

Question 16 (de moi, Cécile de Quoide9)
Où m'offririez-vous des waouhcances de rêve et quel en serait le programme (sans tout dévoiler toutefois afin que j'ai encore quelques surprises sur place !) ?
Si ça les amuse, je refile ce tag à Mister TdE et à Daniel.

jeudi 23 juillet 2009

Tu sais que tu es à Casa (Quand tu as l'impression de voir un bébé WTC)

Coucou aux Twins
Coucou aux zotres

Ces deux tours jumelles de 28 étages et d'une centaine de mètres de haut s'appellent le Twin Center autour duquel on trouve toutes les artères un peu chic et commerçantes de Casa où se succèdent les boutiques de marques européennes.

L'une des deux tours abrite un hôtel de luxe et l'autre des bureaux et un centre commercial sur 3 étages un peu vide dont les boutiques n'ont globalement rien de fascinant.

Je leur trouve au faux air voire une ressemblance appuyée avec deux autres tours hélas disparues le 11 septembre 2001. On peut toutefois noter deux différences de taille (c'est le cas de le dire !) :
- on ne peut pas aller au sommet pour admirer le panorama,
- il semble heureusement peu probable qu'un avion de 300 ou 400 places réussisse à s'y encastrer...

Ca c'est ma photo préférée.



Il est assez difficile de les prendre en photo en raison d'un manque de recul et des quelques étages en esplanade qui écrasent l'ensemble dès que l'on essaie de chercher des angles intéressants.

Voici ce qu'on aperçoit d'elles depuis la rue de Picardie... Si, si, ça c'est la rue de Picardie.

5 autres photos ici