jeudi 31 mars 2011
Jeu idiot bis de mars 2011 (indice n°2)
Bonjour à celles et ceux qui me font voyager plus loin que je ne suis Bonjour aux zotres Diantre, au vu des réponses laissées en commentaire de l'indice n°2, je constate que vous m'imaginez vraiment partout mais pas là où je suis... Certes, j'ai eu plus qu'un demi-sandwich dans l'avion mais moins qu'un repas complet... disons l'équivalent d'un plateau TV, sans doute parce que j'étais sur un vol moyen courrier, visiblement trop court aussi pour qu'on nous propose de mater un film. Je suis donc dans un des pays de la carte ci-dessus... mais lequel ? PS : une réponse par personne par jour sinon c'est de la triche hein...
mercredi 30 mars 2011
Jeu idiot bis (indice n°1)
Bonjour à celles et ceux qui aiment l'avion
Bonjour à celles et ceux qui flippent en l'air
Bonjour à celles et ceux qui ne l'ont jamais pris
Bonjour aux zotres
Ce qui m'a frappé en premier en arrivant ici, c'est le coût de la vie. Certes, je suis dans un hôtel international luxueux sur une immmmmmense avenue d'un quartie des affaires où l'on ne voit que banques, compagnies d'assurances et concessionnaires de voitures mais j'ai tout de même remarqué que les prix étaient autrement plus corsés qu'au Portugal et pour tout dire à peu près les mêmes qu'à Paris selon les autochtones à ceci près que leur niveau de vie à elles et eux est sensiblement inférieur à celui de la/du français(e) moyen(ne). Et ça ne va pas s'arranger. C'est peut-être pour ça que les habitant(e)s m'apparaissent moyennement sympa et peu souriant(e)s
Bon, j'en ai marre de mon hôtel impersonnel dans un quartier qui l'est tout autant... ce soir j'attrape mon appareil photo (plus indispensable que jamais), je prends un taxi et 10 minutes plus tard je change de dimension...
Alors ? Où suis-je ? Un (petit) cadeau local à qui trouve en premier...
mardi 29 mars 2011
Où suis-je (encore ?)
Bonjour à Ficelle qui a gagné le précédent jeu
Bonjour à celles et ceux qui vont jouer à celui-ci Bonjour aux zotres
Bon, vous l'avez compris, j'étais à Lisbonne, je suis rentrée en France dimanche soir mais où suis-je aujourd'hui sachant que j'ai repris un vol Air France et que cette fois j'ai eu droit à un peu mieux qu'un demi-sandwich au fromage !!!
Oui, vous ne rêvez pas, à l'aller, l'hôtesse est passée avec une corbeille en demandant : - vous souhaitez un sandwich ? - un peu mon n'veu que je veux manger, c'est que j'ai faim moi ! - thon ou fromage ? - heu... ben... fromage alors...
et je me suis vue remettre une ridicule moitié de machin enveloppé sous cellophane ! Grotesque.
Comme j'allais plus loin j'avais apparemment droit à un peu plus de nourriture mais le pain était immangeable. Grumpf. Mais où suis-je donc cette semaine ?
lundi 28 mars 2011
Ces 9 commandements (à Lisbonne tu respecteras)
Bonjour à celles et ceux qui obéissent Bonjour à celles et ceux qui sont avides de (bons) conseils Bonjour aux zotres Problème de mise en page désolée... Source de l'illustration : TRES joli blog avec quelques autres références à Lisbonne un peu avant et un peu après . J'ai testé pour vous (et aussi pour moi et accessoirement pour mon job) Lisbonne pendant une semaine et j'ai une seule chose à dire : E.N.C.O.R.E. ! . Vous allez finir par croire que je tombe en pâmoison dès que je quitte l'hexagone tant il est vrai que je vous ai tenu à peu près le même discours à propos de Florence, Singapour ou Chicago mais à cela je répondrai 2 choses : - je peux aussi être extatique en France (exemples : Bordeaux, Nancy et, évidemment, Paris !!!) - je peux aussi ne pas aimer des villes étrangères (exemple totalement au hasard Conakry et je pourrais ajouter que je ne suis fan ni de Vienne ni de Miami). Quoiqu'il en soit, ma première visite au Portugal a un sérieux goût de revenez-y encore plus prononcé que le goût de morue ! Lisbonne est une destination qui me manque déjà (et pourtant je suis actuellement... ah mais... chut... suspens) et que je conseille à tout le monde. Cela dit, afin que vous ne débarquiez pas aussi inculturée que moi en matière de lusophonitude et que vous ne souffriez pas le même martyr que moi en raison de certaines particularités lisboates, voici les 9 commandements de tout(e) bon(ne) touriste à Lisbonne. 01 - Pronounchiachionne "CH" les "S" tu prononceras ! Comme cha le tac-chi té coumprendrach quand tu demanderach l'hôtel dach letrach (eh oui, on m'avait collée à l'hôtel des lettres très bien d'ailleurs... surtout le réceptionniste et... les petits déj !!! C'était un 5* local c'est à dire l'équivalent d'un excellent 3 étoiles en France pour un prix sans rapport avec ceux de Paris. Enfin je crois, je ne vais jamais à l'hôtel à Paris en fait... 02 - Gaffe à la gaffe Jamais de référence à l'Espagne ou aux pays méditerranéens tu ne feras ! On m'a bien expliqué plusieurs fois que le Portugal est sur l'Atlantique et donc, non, non, non, les portugais(es) n'ont RIIIIEN à voir avec les italien(ne)s (trop bling-bling) ou même les espagnol(e)s (grimaces entendues). Si la portugaise est réputée ensablée, le portugais est visiblement géographiquement chatouilleux et si lui et son voisin ibère partagent la même péninsule, ce n'est pas pour autant qu'ils ont gardé les cochons noirs ensemble ni qu'ils pêchent le cabillaud sur le même bâteau ! . 03 - Morue De la bacalhau à tous les repas tu mangeras ! Et pour faire passer, du Vinho Verde tu boiras ! Hips ! Attention, les portugais(es) ont une fâcheuse tendance à manger très salé et quand je dis très salé c'est vraiment trèèès salé et là je ne fais pas référence à la morue qui, par définition l'est avant d'être désalée pour être cuisinée mais bel et bien du sel ajouté lors des cuissons. J'ai mangé un midi un saumon grillé dont j'ai fini par me demander s'il n'avait pas été roulé dans le gros sel avant d'être cuit ! J'avais l'impression de me transformée en chèvre pendant le repas tellement je croquais de sel et je ne vous explique pas l'état de mon palais ensuite... et la soif... et là j'en reviens au Vinho verde : ce vin vert (jeune donc) est très légèrement pétillant et se boit (logiquement) comme du petit lait. Ce qui est sympa c'est qu'il n'est pas traître et permet de conserver une attitude digne et l'esprit relativement clair en sortant de table. Je ne dirais pas la même chose de la Ginja, l'apéritif sirupeux local à base d'eau de vie de cerise qu'on peut siroter un peu partout. Rapport au sel, je ne sais pas comment sont les artères des papis et mamies du coin... en fait ce n'est pas la principale question que je me pose à leur sujet... la preuve de suite... 04 - Relief Tes talons aiguilles sexy et souliers ultra chic et choc tu oublieras (quoique) et de bonnes chaussures de marche tu prévoieras Si je savais avant de partir, actu japonaise oblige, que Lisbonne était bâtie sur une zone sismique et attendait un nouveau "big one" depuis celui de la Toussaint 1755 qui a ravagé la ville (surtout l'incendie qui en a résulté à cause des cierges des fidèles célébrant le jour des morts) mais je ne savais pas du tout que Lisbonne était construite sur 7 collines et, croyez-moi, dès que je serai dictatrice, je ferai venir du sable pour combler les creux et des bulldozers pour aplanir les bosses ! Non mais... Pour compliquer encore la marche, les lisboates ont eu l'idée saugrenue de revêtir tous leurs trottoirs de petits pavés carrés formant des mosaïques certes très esthétiques mais hyper glissantes par tous les temps et particulièrement casse-gueules par temps de pluie (accessoirement ça coûte la peau des fesses à fabriquer et à entretenir). Ma collègue, porteuse de ballerines invétérée ne m'avait pas prévenue et moi, à part une grosse paire de chaussures de sport moches, je n'avais apporté que des talons hauts. Bien que les bureaux où je devais me rendre n'était pas à plus de 150 mètres (en contrebas), j'ai dû me résoudre à faire le trajet pieds nus le premier matin tant la pente était raide... Les suivants, je l'ai joué à l'américaine : tennis jusqu'à l'accueil et changement de pompes stratégiques dans l'ascenseur. Alors oui, à Lisbonne on voit plein de sublimes chaussures à talons hauts dans les vitrines mais très certainement à des fins purement décoratives car on en voit fort peu aux pieds des femmes... J'en arrive ici à la 2e question que je me pose sur les papis et mamies du coin. Comment font-ils ? Quel est le nombre annuel d'hospitalisation pour cause de cassage de col du fémir ou de coccis ? Sans aller jusque là, sachez que les 3 premiers jours, j'avais mal aux mollets comme jamais de ma vie tant on doit adapter sa marche à la pente (notamment descendante) dans une position peu naturelle pour le/la parisien(ne) de base (sauf, peut-être si il/elle vit en haut de la butte Montmartre...) et le simple fait de me lever de mon siège ne se faisait pas sans quelques précautions gestuelles. En résumé, si vous voulez vous entraîner pour gravir l'Everest, allez à Lisbonne ! 05 - Pickpockets Dans le tram 28 et à Amalfa à ton sac super gaffe tu feras Le guide du Routard le dit 2 ou 3 fois et l'a même écrit sur son plan de la ville, on me l'a dit dans quelques commerces où j'achetais des babioles, je vous le redis en insistant d'autant plus que j'ai été vaguement témoine d'un vol à l'arraché. Je n'ai pas vu le coup se faire mais j'ai entendu une japonaise crier à 10 mètres de moi et se mettre à courir en vociférant après je ne sais qui, qui avait détalé depuis longtemps. Le relief pentu n'handicape pas tout le monde de la même façon et s'avère même certainement un complice fidèle des personnes mal intentionnées. Le tram 28 est réputé pour charrier des hordes de touristes et en plus il est le plus souvent bondé : on a vraiment intérêt à couver son sac et à surveiller ses poches. On repère aussi assez vite une faune interlope de mendiant(es) et autres guetteurs à la sortie des églises ou des principaux monuments et pas seulement dans Amalfa. Sans vouloir rentrer dans trop de détails ethniques, disons qu'on rencontre parfois les mêmes problèmes dans le métro parisien. A Belèm, dans le parc juste en face du sublissime monastère de Jéronimo, j'ai moi-même été "repérée" par deux très jeunes femmes assises qui se sont levées en siflotant pour m'emboiter le pas dès que j'ai dépassé leur banc. Alors je me suis retournée, je les ai regardées et je me suis assise à mon tour. Elles se sont finalement éloignées pour mendier. Bref, sans être complètement parano, il faut vraiment faire gaffe non pas pour sa propre sécurité mais pour son sac ou son portefeuille. 06 - Couche-tard ! Jamais avant 22h00 tu ne dîneras Les horaires lusophones me vont bien ! Si vous vous pointez à 20h dans un restaurant d'un quartier qui bouge, il y a de grandes chances pour que vous soyez les premier(e)s client(e)s. 07 - Nuit ! Au Bario Alto la fête tu feras Les portugais(es) boivent dans la rue et jusqu'à pas d'heure des cocktails pas chers dans une ambiance sud américaine et caliente qui reste bon enfant et pas du tout show of. Ouais, ils/elles sont cools ces portugais(es). 08 - Shoppingmania Ta carte bancaire jamais chez Lanidor, Zilian ou Corté Inglès tu n'emporteras Bien sûr, vous pouvez tout aussi bien suivre le conseil inverse si vous venez de gagner au loto ou si vous avez des relations sexuelles avec votre banquier(e). En voulant aller au Corté Inglès, une sorte de galeries Lafayette ibère, nous sommes tombées ma collègue et moi sur une boutique Zilian et heureusement qu'il était 19h50 quand nous l'avons déniché sinon ça aurait pu être ravageur ! Cela dit, les vendeuses n'ont pas moufté et nous ont laissé entrer et nous balader et essayer autant de paires de chaussures que nous voulions (la boutique était immense) et c'est en constatant qu'elles étaient toutes plantées en rang d'oignon à nous regarder et qu'il n'y avait pas d'autres clientes que je leur ai demandé à quelle heure elles fermaient. Elles m'ont répondu 20h00 et il était 20h15 ce qui a écourté les essayages et limité la casse. Le site internet ici vous donnera une idée l'étendue du problème à la section "collection" car chaque modèle se décline dans plein de couleurs différentes. Chez Lanidor c'est encore la section shoes le souci (elles ne sont pas toutes là ! et on peut cliquer dessus pour les agrandir). Si je vous dit que chez Corto Inglès j'ai découvert les marques Nine West et Carolina Herrera. Je la connaissais pour ses parfums et comme styliste car elle est très connue aux USA mais je ne savais pas qu'elle était vénézuelienne et qu'elle faisait aussi des chaussures (sublimes de finesse et d'élégance tout en restant originales mais... chères). Là encore, peu de chaussures lisbao-compatibles... mais plein follement adaptées à Paris ! Sachez qu'on reparlera bientôt chaussures sur ce blog et que le fait que je n'ai que deux pieds est à mon avis très injuste au point que j'envisage d'en porter également aux mains désormais ! 09 - Miam ! Des Pasteis de nata provenant de Belèm en souvenir tu rapporteras Ce petit gâteau traditionnel portugais a deux points communs avec les macarons : le pastel de nata est rond et bon ! A part ça, rien à voir. A priori rien de follichon : il s'agit d'une sorte de petite tartelette en pâte feuilletée remplie d'un flan. Mais voilà, la pâte est hyper croustillante et le flan crémeux, délicieux, pas farineux du tout. C'est croustifondant comme disaient les hyppopotames dans les anciennes pubs pour les gaufrettes Verkade et surtout c'est franchement à tomber par terre... et si vous avez la patience de repasser ceux que vous avez rapportés quelques minutes à four doux, c'est l'extase. Wikipedia vous raconte son histoire et le site officiel MIAM ! de la patisserie de Belèm détenant la recette originale depuis 1837 vous donnera l'eau à la bouche. La file d'attente devant le magasin peut démotiver mais comme tout le monde vient pour la même chose, ça va finalement assez vite (dit-elle alors qu'elle s'est fait livrer ses gâteaux à son hôtel...).
B.A.-BA voyageur (premier envoi)
Bonjour à celles et ceux qui savent lire
Bonjour à celles et ceux qui apprennent
Bonjour aux zotres
Suite à mon bla-bla de la semaine dernière concernant le livre (passionnant) de Bertrand Guillot et en attendant une critique plus détaillée, voici un premier point sur le périple bloguesque de ce livre voyageur. Afin d'accélérer la circulation du bouquin, j'ai tenu compte non pas de l'ordre des inscriptions mais de l'ordre d'arrivée des adresses postales (merci de me les envoyer en privé).
La première à recevoir le livre est donc Alix et l'ordre actuel est le suivant :
01 - Liliba (livre posté)
02 - XL alias Axelle
03 - Cathiemini
(lien vers les blogs en cliquant sur les pseudos)
Qui prend la suite ?
Bonjour à celles et ceux qui apprennent
Bonjour aux zotres
Suite à mon bla-bla de la semaine dernière concernant le livre (passionnant) de Bertrand Guillot et en attendant une critique plus détaillée, voici un premier point sur le périple bloguesque de ce livre voyageur. Afin d'accélérer la circulation du bouquin, j'ai tenu compte non pas de l'ordre des inscriptions mais de l'ordre d'arrivée des adresses postales (merci de me les envoyer en privé).
La première à recevoir le livre est donc Alix et l'ordre actuel est le suivant :
01 - Liliba (livre posté)
02 - XL alias Axelle
03 - Cathiemini
(lien vers les blogs en cliquant sur les pseudos)
Qui prend la suite ?
samedi 26 mars 2011
Lisbonne un jour (Lisbonne toujours ?)
Bonjour aux habitant(e)s de Lisbonne
Bonjour aux touristes qui visitent la ville
Bonjour aux zotres
Commentaires un brin grandiloquents mais belles images et, à la fin, un florilège d'images façon cartes postales...
Je ne verrai rien de la ville moderne évoquée au début du reportage... Une bonne raison pour revenir plus longtemps
Bonjour aux touristes qui visitent la ville
Bonjour aux zotres
Commentaires un brin grandiloquents mais belles images et, à la fin, un florilège d'images façon cartes postales...
Je ne verrai rien de la ville moderne évoquée au début du reportage... Une bonne raison pour revenir plus longtemps
vendredi 25 mars 2011
Tout ce que je savais du Portugal (avant d'arriver à Lisbonne)
Bonjour aux portugais(es) vivant en France
Bonjour aux français(es) vivant au Portugal
Bonjour aux zotres
Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, j'avoue que ma connaissance du Portugal était plus que rudimentaire avant mon séjour à Lisbonne. J'ai d'autant plus honte que mon programme de prépa HEC (lointain certes) incluait pendant 2 ans le thème tournant "Espagne et Portugal" mais vous me pardonnerez sûrement d'avoir oublié le tonnage de blé produit et le poids de l'industrie textile dans le secteur industriel. Je pourrais résumer ce que je savais du Portugal en 7 lignes (même pas 9 !) :
- Capitale Lisbonne
- Europe - PIG - Crise - Euro
- Brandade de morue (recette du bacalauh com natas ici)
- Porto (la boisson)
- Porto (la ville)
- Révolution des oeillets en 1974
- Obrigado (qui veut dire merci)
Oui, je sais, c'est terrible, honteux même. Depuis j'ai considérablement accru mon vocabulaire : je sais commander du vihno verde et de la bacalhau (morue mais ça se complique pour déterminer le mode de préparation...), dire oui/non bonjour/bonsoir/santé s'il vous plait et Bye Bye pour au revoir. J'ai aussi approfondi mes connaissances grammaticales au point de savoir qu'en tant que femme, je dois dire Obrigada et non Obrigado et j'ai affiné suffisamment mon ouïe pour comprendre que les portugais ont une prononciation de malade, avalent les fins de mots (obrigad-chewing-gum, si au lieu de sim, no au lieu de nao) et mettent des "ch" partout à la place des "s" : la caricatoure dé l'achent portouguèch qu'on fait en Franche n'est donc pas chtoupide. Bizarrement, à l'écrit, les mots barbares entendus reprennent un sens même pour quelqu'un(e) ne parlant pas l'espagnol.
Cela étant posé, mes connaissances sur ce pays et sa culture restent dramatiquement insuffisantes à ce jour mais je ne demande qu'à progresser d'autant plus que :
- Lisbonne est une ville géniale, belle et vivante
- Lisbonne est une ville relativement économique pour un(e) français(e) de base ayant un pouvoir d'achat respectable mais éléments probants de comparaison étant, par exemple, le prix d'une bouteille de vin, celui d'une paire de chaussures (j'en ai acheté 3 (pour le moment !!!)) ou celui d'un macaron (oui, je sais, ce n'est pas très local)
- Les portugais sont sympa et plutôt beaux mecs
Bonjour aux français(es) vivant au Portugal
Bonjour aux zotres
Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, j'avoue que ma connaissance du Portugal était plus que rudimentaire avant mon séjour à Lisbonne. J'ai d'autant plus honte que mon programme de prépa HEC (lointain certes) incluait pendant 2 ans le thème tournant "Espagne et Portugal" mais vous me pardonnerez sûrement d'avoir oublié le tonnage de blé produit et le poids de l'industrie textile dans le secteur industriel. Je pourrais résumer ce que je savais du Portugal en 7 lignes (même pas 9 !) :
- Capitale Lisbonne
- Europe - PIG - Crise - Euro
- Brandade de morue (recette du bacalauh com natas ici)
- Porto (la boisson)
- Porto (la ville)
- Révolution des oeillets en 1974
- Obrigado (qui veut dire merci)
Oui, je sais, c'est terrible, honteux même. Depuis j'ai considérablement accru mon vocabulaire : je sais commander du vihno verde et de la bacalhau (morue mais ça se complique pour déterminer le mode de préparation...), dire oui/non bonjour/bonsoir/santé s'il vous plait et Bye Bye pour au revoir. J'ai aussi approfondi mes connaissances grammaticales au point de savoir qu'en tant que femme, je dois dire Obrigada et non Obrigado et j'ai affiné suffisamment mon ouïe pour comprendre que les portugais ont une prononciation de malade, avalent les fins de mots (obrigad-chewing-gum, si au lieu de sim, no au lieu de nao) et mettent des "ch" partout à la place des "s" : la caricatoure dé l'achent portouguèch qu'on fait en Franche n'est donc pas chtoupide. Bizarrement, à l'écrit, les mots barbares entendus reprennent un sens même pour quelqu'un(e) ne parlant pas l'espagnol.
Cela étant posé, mes connaissances sur ce pays et sa culture restent dramatiquement insuffisantes à ce jour mais je ne demande qu'à progresser d'autant plus que :
- Lisbonne est une ville géniale, belle et vivante
- Lisbonne est une ville relativement économique pour un(e) français(e) de base ayant un pouvoir d'achat respectable mais éléments probants de comparaison étant, par exemple, le prix d'une bouteille de vin, celui d'une paire de chaussures (j'en ai acheté 3 (pour le moment !!!)) ou celui d'un macaron (oui, je sais, ce n'est pas très local)
- Les portugais sont sympa et plutôt beaux mecs
Je suis (à Lisboa)
Bravo Ficelle
Boa dia les lisboates
Boa dia les zotres
Source des illustrations
Comme l'a brillamment découvert Ficelle, je suis en effet à Lisbonne depuis une petite semaine et à quelques "légers" détails près, j'aime vraiment cette ville belle, vivante et où il semble faire bon vivre.
L'indice n°1 fixait un cadre général volontairement flou mais laissait supposer aux fidèle lectorat de ce blog que je n'étais pas en Norvège et encore moins en Laponie. Comme l'a indiqué Daniel, le 2e indice faisait référence à la splendide tour de Bellem, monument emblématique de la ville à plus d'un titre, le 3e indice rappelle la situation géographique de Lisbonne qui est un port (en plus d'être un PIG) ainsi qu'une caractéristique certes esthétique mais fondamentalement désagréable de la ville : ses trottoirs pavés. J'y reviendrai.
Le 4e indice plonge directement dans l'actualité du moment puisque le Portugal est en pleine crise économique et gouvernementale, le premier ministre ayant présenté sa démission mercredi soir après que l'assemblée nationale ait rejeté son 4e plan d'austérité (en quelques mois). A titre indicatif, la TVA locale est passée de 20% en janvier 2010 à 21% au premier semestre, 23% au 2e semestre et il est prévu qu'elle passe à 24 ou 25 dans les prochaines semaines.
Boa dia les lisboates
Boa dia les zotres
Source des illustrations
Comme l'a brillamment découvert Ficelle, je suis en effet à Lisbonne depuis une petite semaine et à quelques "légers" détails près, j'aime vraiment cette ville belle, vivante et où il semble faire bon vivre.
L'indice n°1 fixait un cadre général volontairement flou mais laissait supposer aux fidèle lectorat de ce blog que je n'étais pas en Norvège et encore moins en Laponie. Comme l'a indiqué Daniel, le 2e indice faisait référence à la splendide tour de Bellem, monument emblématique de la ville à plus d'un titre, le 3e indice rappelle la situation géographique de Lisbonne qui est un port (en plus d'être un PIG) ainsi qu'une caractéristique certes esthétique mais fondamentalement désagréable de la ville : ses trottoirs pavés. J'y reviendrai.
Le 4e indice plonge directement dans l'actualité du moment puisque le Portugal est en pleine crise économique et gouvernementale, le premier ministre ayant présenté sa démission mercredi soir après que l'assemblée nationale ait rejeté son 4e plan d'austérité (en quelques mois). A titre indicatif, la TVA locale est passée de 20% en janvier 2010 à 21% au premier semestre, 23% au 2e semestre et il est prévu qu'elle passe à 24 ou 25 dans les prochaines semaines.
jeudi 24 mars 2011
Jeu idiot de mars 2011 (indice n°4)
Bonjour à celles et à ceux qui subissent la crise
Bonjour à celles et à ceux qui l'ont provoquée
Bonjour à celles et à ceux qui en profittent
Bonjour aux zotres
Indice n°4
La crise c'est pas pour les cochons, c'est surtout pour les PIGs et ce n'est pas un hasard si je vous ai dit que j'étais arrivée samedi en pleine manifestation... Depuis les grèves s'enchaînent... Transports ferroviaires hier, transports urbains aujourd'hui... et qui sait, transports aériens demain et ce week-end ? Vu les événements d'hier, ça ne va pas forcément s'arranger.
Cela ditm etre coincée quelques jours ici ne serait pas un enfer... même si le plat national (et la bouffe en général) est vraiment trop salé... (mais les additions ne le sont pas).
Bonjour à celles et à ceux qui l'ont provoquée
Bonjour à celles et à ceux qui en profittent
Bonjour aux zotres
Indice n°4
La crise c'est pas pour les cochons, c'est surtout pour les PIGs et ce n'est pas un hasard si je vous ai dit que j'étais arrivée samedi en pleine manifestation... Depuis les grèves s'enchaînent... Transports ferroviaires hier, transports urbains aujourd'hui... et qui sait, transports aériens demain et ce week-end ? Vu les événements d'hier, ça ne va pas forcément s'arranger.
Cela ditm etre coincée quelques jours ici ne serait pas un enfer... même si le plat national (et la bouffe en général) est vraiment trop salé... (mais les additions ne le sont pas).
mercredi 23 mars 2011
Je ne suis pas la seule (à voyager)
Bonjour Bertrand
Bonjour Mathilde
Bonjour les zotres
Il y a quelques jours, j'ai reçu un mail de la charmante Mathilde des éditions Rue Fromentin m'informant de la sortie du nouveau roman de Bertrand Guillot intitulé B.A.-BA et me précisant qu'hélas, 100 fois hélas, le budget communication de cette maison ne lui permettait pas d'envoyer le livre aux zoteur(e)s de blogs. Je comprends.
D'un autre côté, je me dis "quel dommage" pour plusieurs raisons :
1/ sans qu'il m'ait fait tomber à la renverse, j'avais bien aimé le premier roman de Bertrand Guillot et j'étais d'emblée sincèrement curieuse (et impatiente !) des suivants
2/ étant blogueur lui-même j'ai songé que l'auteur avait un public potentiellement bienveillant et susceptible de constituer un bon relai pour un bouche à oreille virtuel
3/ le mail de Mathilde attisait mon envie car le sujet du livre m'apparaissait à la fois passionnant, important et peu traité.
Je me suis donc creusé la cervelle (9 secondes) et une idée m'est venue à l'esprit (imaginez là le plop et l'ampoule surmontant le casque d'Obélix en pareil cas) et je l'ai proposée à Mathilde : faire de B.A.-BA un livre voyageur. La suggestion lui a plu et j'ai trouvé le roman dans ma boite aux lettres il y a quelques jours. Je l'ai fini à... oups... vous ne savez pas où je suis... j'ai failli gaffé...
Quoiqu'il en soit, je suis à l'étranger et lire les dernières pages de ce remarquable (oui, rien de moins !) ouvrage dans un pays dont on ne comprend pas la langue prend tout son sens : Bertrand Guillot y évoque en effet son expérience de bénévole dans un centre se consacrant (entre autres services) à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture pour adultes analphabètes.
FOR-MI-DA-BLEUH !
Promis, j'en dirai plus sur le livre très vite et je le poste dès demain à qui le veut accompagné d'une carte postale locale ! A charge à la personne qui le recevra de s'engager à le lire assez vite et de l'envoyer ensuite rapidement à un(e) autre blogueur/euse... etc.
Un avis enthousiaste ici avant le mien.
Bonjour Mathilde
Bonjour les zotres
Il y a quelques jours, j'ai reçu un mail de la charmante Mathilde des éditions Rue Fromentin m'informant de la sortie du nouveau roman de Bertrand Guillot intitulé B.A.-BA et me précisant qu'hélas, 100 fois hélas, le budget communication de cette maison ne lui permettait pas d'envoyer le livre aux zoteur(e)s de blogs. Je comprends.
D'un autre côté, je me dis "quel dommage" pour plusieurs raisons :
1/ sans qu'il m'ait fait tomber à la renverse, j'avais bien aimé le premier roman de Bertrand Guillot et j'étais d'emblée sincèrement curieuse (et impatiente !) des suivants
2/ étant blogueur lui-même j'ai songé que l'auteur avait un public potentiellement bienveillant et susceptible de constituer un bon relai pour un bouche à oreille virtuel
3/ le mail de Mathilde attisait mon envie car le sujet du livre m'apparaissait à la fois passionnant, important et peu traité.
Je me suis donc creusé la cervelle (9 secondes) et une idée m'est venue à l'esprit (imaginez là le plop et l'ampoule surmontant le casque d'Obélix en pareil cas) et je l'ai proposée à Mathilde : faire de B.A.-BA un livre voyageur. La suggestion lui a plu et j'ai trouvé le roman dans ma boite aux lettres il y a quelques jours. Je l'ai fini à... oups... vous ne savez pas où je suis... j'ai failli gaffé...
Quoiqu'il en soit, je suis à l'étranger et lire les dernières pages de ce remarquable (oui, rien de moins !) ouvrage dans un pays dont on ne comprend pas la langue prend tout son sens : Bertrand Guillot y évoque en effet son expérience de bénévole dans un centre se consacrant (entre autres services) à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture pour adultes analphabètes.
FOR-MI-DA-BLEUH !
Promis, j'en dirai plus sur le livre très vite et je le poste dès demain à qui le veut accompagné d'une carte postale locale ! A charge à la personne qui le recevra de s'engager à le lire assez vite et de l'envoyer ensuite rapidement à un(e) autre blogueur/euse... etc.
Un avis enthousiaste ici avant le mien.
Jeu idiot de mars 2011 (indice n°3)
Bonjour aux nostalgiques de mai 68
Bonjour aux zotres
Je suis assez fière de constater que mon lectorat surestime considérablement mes pauvres capacités linguistiques en répondant "Dubaï" ou "Thessalonique" quand je précise que je lis assez bien ce que les locaux/ales scribouillent... Hélas non, je ne déchiffre que l'alphabet romain. Inutile de me croire en Asie donc...
Indice du jour : Sous les pavés la plage...
Bonjour aux zotres
Je suis assez fière de constater que mon lectorat surestime considérablement mes pauvres capacités linguistiques en répondant "Dubaï" ou "Thessalonique" quand je précise que je lis assez bien ce que les locaux/ales scribouillent... Hélas non, je ne déchiffre que l'alphabet romain. Inutile de me croire en Asie donc...
Indice du jour : Sous les pavés la plage...
mardi 22 mars 2011
Jeu idiot de mars 2011 (indice n°2)
Bonjour à celles et ceux qui ont plus d'un tour dans leur sac
Bonjour à celles et ceux qui ont un bon tour de main
Bonjour à celles et ceux qui aiment jouer des tours de cochon(ne)s
Bonjour aux zotres
La question est toujours de savoir dans état j'ère et dans quelle ville je prends du poids...
Hier, je vous avais promis un indice désicif à base de coup de gueule contre la dite ville... et puis non... j'ai décidé de vous faire mariner un jour de plus et de donner ici un indice moins évident... enfin je crois...
Vous ne comprenez rien à l'indice ? Rassurez-vous, je ne pige rien non plus à ce que les gens d'ici racontent... en revanche, je parviens assez bien à lire ce qu'ils écrivent.
Bonjour à celles et ceux qui ont un bon tour de main
Bonjour à celles et ceux qui aiment jouer des tours de cochon(ne)s
Bonjour aux zotres
La question est toujours de savoir dans état j'ère et dans quelle ville je prends du poids...
Hier, je vous avais promis un indice désicif à base de coup de gueule contre la dite ville... et puis non... j'ai décidé de vous faire mariner un jour de plus et de donner ici un indice moins évident... enfin je crois...
Vous ne comprenez rien à l'indice ? Rassurez-vous, je ne pige rien non plus à ce que les gens d'ici racontent... en revanche, je parviens assez bien à lire ce qu'ils écrivent.
lundi 21 mars 2011
Jeu idiot (de mars 2011)
Bonjour à celles et ceux qui bougent loin ou un peu moins
Bonjour aux zotres
La question du jeu idiot de mars est très simple.
Où suis-je ?
Un petit souvenir local à gagner pour celle ou celui qui me donne le nom de la ville où je séjourne.
Voici l'indice n° 1.
Ces dernières années, chaque nouvelle ville que je découvre me donne moult raisons de m'enthousiasmer (exception notoire confirmant la règle : Conakry). Ici, je craque pour l'architecture, les plats typiques, certains petits vins goulayants (surtout blancs) et, last but not least, les trobogosses bruns comme j'aime...
Je formulerai quelques bémols demain qui, si personne n'a trouvé d'ici là, aiguilleront instantannément celles et ceux qui connaissent cette ville. Sachez que je suis arrivée samedi et je n'ai pas été dépaysée du tout car je suis tombée en pleine manif !!!
Bonjour aux zotres
La question du jeu idiot de mars est très simple.
Où suis-je ?
Un petit souvenir local à gagner pour celle ou celui qui me donne le nom de la ville où je séjourne.
Voici l'indice n° 1.
Ces dernières années, chaque nouvelle ville que je découvre me donne moult raisons de m'enthousiasmer (exception notoire confirmant la règle : Conakry). Ici, je craque pour l'architecture, les plats typiques, certains petits vins goulayants (surtout blancs) et, last but not least, les trobogosses bruns comme j'aime...
Je formulerai quelques bémols demain qui, si personne n'a trouvé d'ici là, aiguilleront instantannément celles et ceux qui connaissent cette ville. Sachez que je suis arrivée samedi et je n'ai pas été dépaysée du tout car je suis tombée en pleine manif !!!
samedi 19 mars 2011
Brigitte (battez-vous)
Bonjour au peuple Lybien
Bonjour aux zotres
J'avais décidé de mettre cette video en ligne depuis plusieurs semaines mais je ne savais pas qui chantait... ni le titre... et puis un soir, en zappant, je suis tombée par hasard sur un live dans l'émission d'Arthur sur Comédie... J'ai compris que les chanteuses parlaient souvent de bagarre sans toutefois mémoriser assz précisément le titre pour retrouver la video ensuite. Quelques jours plus tard, nouveau zapping, nouvelle émission d'Arthur ou plutôt rediffusion de la même mais là, il est plus tôt et le live n'a pas démarré. Je suis tout ouïe.
Battez-vous, voilà un titre en étrange relation avec l'actualité Onusienne... La guerre qu'évoque Brigitte est cependant nettement moins dramatique que celle qui se profile en Lybie puisque les premières paroles du texte de la chanson sont :
Faites-vous la guerre pour me faire la cour
Maintenant battez-vous
BRIGITTE - BATTEZ-VOUS par 3emebureau
Bonjour aux zotres
J'avais décidé de mettre cette video en ligne depuis plusieurs semaines mais je ne savais pas qui chantait... ni le titre... et puis un soir, en zappant, je suis tombée par hasard sur un live dans l'émission d'Arthur sur Comédie... J'ai compris que les chanteuses parlaient souvent de bagarre sans toutefois mémoriser assz précisément le titre pour retrouver la video ensuite. Quelques jours plus tard, nouveau zapping, nouvelle émission d'Arthur ou plutôt rediffusion de la même mais là, il est plus tôt et le live n'a pas démarré. Je suis tout ouïe.
Battez-vous, voilà un titre en étrange relation avec l'actualité Onusienne... La guerre qu'évoque Brigitte est cependant nettement moins dramatique que celle qui se profile en Lybie puisque les premières paroles du texte de la chanson sont :
Faites-vous la guerre pour me faire la cour
Maintenant battez-vous
BRIGITTE - BATTEZ-VOUS par 3emebureau
vendredi 18 mars 2011
Manque de temps (et pas manque d'envie)
Bonjour aux blogueurs/euses compulsifs/ves
Bonjour aux lecteurs/trices boulimiques
Bonjour aux zotres
Vous l'aurez certainement remarqué, il n'y a pas de grand chose de (quoi de) 9 sur ce blog ces jours-ci et je le néglige depuis plusieurs semaines au point que je n'ai publié que 3 messages depuis le début du mois de mars. Rassurez-vous (ou pas), je n'ai aucunement envie de l'abandonner, je suis juste un peu (beaucoup) débordée et aspirée ailleurs au point que cette année encore, je ne pourrai pas pointer un seul orteil au salon du livre. Dommage.
Voici cependant 9 messages que je promets de mettre en ligne d'ici la fin du mois de mars (liste non exhaustive) :
01 - Critique d'Eloge des femmes mûres de Stephen Vizinczey
02 - Critique de biographie d'un inconnu de Fabrice Humbert
03 - 9 Réponses à mes 9 questions signées Fabrice Humbert
04 - Critique de b.a.-ba - La vie sans savoir lire de Bertrand Guillot
05 - Jeu idiot de mars (en 2 parties)
06 - Critique de Quand nous serons heureux de Carole Fives
07 - Tag de Daniel sur 5 livres à offrir à 5 blogueurs/euses
08 - Dieu est avec nous (sous certaines conditions) de Stéphanie Janicot
09 - Un topo sur un livre voyageur
lundi 7 mars 2011
Coming-out (télévisuel)
Bonjour à celles et ceux qui adorent cuisiner
Bonjour à celles et ceux qui préfèrent manger au resto
Bonjour à celles et ceux qui aiment les deux
Bonjour aux zotres
Celles et ceux qui me connaissent et/ou qui lisent régulièrement ce blog savent que j'aime bien la bouffe et la TV alors quand la télé parle de bouffe, j'adore et j'ai tendance à rester scotchée devant l'écran un bol de corn flakes dans une main, une grande cuillère dans l'autre.
Si j'ai bouffé des heures et des heures d'écran salivant devant Un dîner presque parfait, alléchée par Master Chef, gourmande de variantes diverses et variées, il y a une émission dont je suis littéralement fan, c'est Top Chef sur M6. J'adore cette émission et je ne la raterai sous aucun prétexte. Même si quelques prochains séjours à l'étranger me priveront des directs, je dévorerai l'écran de M6 Replay et, d'ici là, vous ne me ferez sortir un lundi soir sous aucun prétexte.
C'est limite si je réponds au téléphone, captivée par la précision de Stéphanie, bluffée par la volonté de Fanny, séduite par le sens de l'esthétique de Ronan, titillée par les associations d'épices de Pierre Sang, impressionnée de la précision des cuissons de Paul Arthur, agacée par la voix nasillarde de Tiffany (il fallait bien un bémol) et... charmée par le sourire et l'évidente gentillesse de Ludovic (parti la semaine dernière... snif). Mais surtout, surtout, admirative de la passion évidente qui anime chacun(e) des candidat(e)s, émue par cette flamme qui brille en elles et eux quand elles et ils parlent de leur métier, envieuse de cette évidence qu'elles et ils ressentent, de ce but dans leur vie, de cette vocation qui les habite.
Etonnée (mais heureuse... mais étonnée) que cette affiche n'aie pas encore provoqué un scandale (débile).
Christian Constant, Ghyslaine Arabian, Thierry Marx (dont je rêve de goûter la cuisine mais son resto est loin !) et Jean-François Piège.
J'aime tout dans cette émission : les candidat(e)s et leur enthousiasme, le jury et son humanité, le respect des un(e)s pour les autres (et réciproquement), les épreuves toutes plus difficiles et inventives les unes que les autres, l'engagement et la passion que tout cela demande.
Top Chef c'est l'anti vulgarité, l'anti-bêtise, l'anti-facilité. Dans top chef, il n'y a ni piscine, ni bimbo, ni faute de français, ni inculture, ni seins refaits, il n'y a que des jeunes professionnel(le)s admirables qui dépassent leurs limites et transcendent leur talent culinaire... et la recette fonctionne !
Bon, chut maintenant, ça va commencer...
Avis d'un autre fan Mikael's world
Un doute géographico-existentiel (ou presque) enfin levé ! Alexis est bel et bien toulousain jusque sur le pelouse du Racing Métro !
Bonjour à celles et ceux qui préfèrent manger au resto
Bonjour à celles et ceux qui aiment les deux
Bonjour aux zotres
Celles et ceux qui me connaissent et/ou qui lisent régulièrement ce blog savent que j'aime bien la bouffe et la TV alors quand la télé parle de bouffe, j'adore et j'ai tendance à rester scotchée devant l'écran un bol de corn flakes dans une main, une grande cuillère dans l'autre.
Si j'ai bouffé des heures et des heures d'écran salivant devant Un dîner presque parfait, alléchée par Master Chef, gourmande de variantes diverses et variées, il y a une émission dont je suis littéralement fan, c'est Top Chef sur M6. J'adore cette émission et je ne la raterai sous aucun prétexte. Même si quelques prochains séjours à l'étranger me priveront des directs, je dévorerai l'écran de M6 Replay et, d'ici là, vous ne me ferez sortir un lundi soir sous aucun prétexte.
C'est limite si je réponds au téléphone, captivée par la précision de Stéphanie, bluffée par la volonté de Fanny, séduite par le sens de l'esthétique de Ronan, titillée par les associations d'épices de Pierre Sang, impressionnée de la précision des cuissons de Paul Arthur, agacée par la voix nasillarde de Tiffany (il fallait bien un bémol) et... charmée par le sourire et l'évidente gentillesse de Ludovic (parti la semaine dernière... snif). Mais surtout, surtout, admirative de la passion évidente qui anime chacun(e) des candidat(e)s, émue par cette flamme qui brille en elles et eux quand elles et ils parlent de leur métier, envieuse de cette évidence qu'elles et ils ressentent, de ce but dans leur vie, de cette vocation qui les habite.
Etonnée (mais heureuse... mais étonnée) que cette affiche n'aie pas encore provoqué un scandale (débile).
Christian Constant, Ghyslaine Arabian, Thierry Marx (dont je rêve de goûter la cuisine mais son resto est loin !) et Jean-François Piège.
J'aime tout dans cette émission : les candidat(e)s et leur enthousiasme, le jury et son humanité, le respect des un(e)s pour les autres (et réciproquement), les épreuves toutes plus difficiles et inventives les unes que les autres, l'engagement et la passion que tout cela demande.
Top Chef c'est l'anti vulgarité, l'anti-bêtise, l'anti-facilité. Dans top chef, il n'y a ni piscine, ni bimbo, ni faute de français, ni inculture, ni seins refaits, il n'y a que des jeunes professionnel(le)s admirables qui dépassent leurs limites et transcendent leur talent culinaire... et la recette fonctionne !
Bon, chut maintenant, ça va commencer...
Avis d'un autre fan Mikael's world
Un doute géographico-existentiel (ou presque) enfin levé ! Alexis est bel et bien toulousain jusque sur le pelouse du Racing Métro !
Libellés :
Autour de la table,
Autour de la télé,
coup de coeur
samedi 5 mars 2011
Que ceux qui n'ont jamais ri à la blague du coussin péteur (restent debout)
Bonjour aux bébés rieurs/euses
Bonjour aux buveurs/euses d'eau
Bonjour aux zotres
En général, je n'aime pas les pubs avec des bébés pour différentes raisons.
La première est de nature purement esthétique : je trouve 90% des bébés de pubs moches, le plus souvent pour des raisons capilaires et je ne comprendrai jamais l'obstination de la plupart des adultes à rafoler des cheveux filasses des bébés au point de les laisser pousser sporadiquement en bouclettes anémiques et trop fines (leur donnant un air maladif) comme si c'était un sacrilège de les couper ce qui aurait pourtant l'intérêt de faire ressortir leurs bouilles potelées et leurs yeux ronds comme des billes. Bref, je n'aime pas les bébés bouclés et parfois ça frôle la répulsion (et je n'exagère pas). Prototype du bébé dont je déteste le physique : celui d'une pub Lactel où il dit "papa" après avoir renversé des corn flakes.
La deuxième est d'ordre sonore : les babils suraigus des bébés de pubs me cassent les oreilles, leurs pleurs me vrillent les tympans. Dans la vraie vie ce n'est pas forcément pareil même si les voix d'enfants ne sont pas les sons que je préfère dans l'absolu.
La troisième est que je trouve souvent ces pubs éthiquement discutables et que j'aime rarement les discours et présupposés éducatifs des pubs pour bébés (exemple : Blédina du côté des mamans comme si les pères étaient incapables de réchauffer un petit pot au micro ondes) et parfois encore moins les slogans des pubs de produits pour adultes dont les enfants voire les bébés sont prescripteurs/trices.
La quatrième fortement liée à la première est que les pubs avec des vrais morceaux de bébés à l'intérieur ne me font pas fondre. Je ne trouve pas ça "mignon". Les diverses campagnes Evian de ces dernières années n'échappent pas à la règle et, si je n'ai entendu autour de moi que des éloges prononcés un sourire béat aux lèvres à propos des bébés nageurs puis des bébés en rollers, je trouvais quant à moi les trucages moches, les démarches saccadées, les expressions figées et le résultat sans intérêt. J'aimais mieux la version 3e âge en fait.
Il en va tout autrement de la campagne de pub pour la nouvelle bouteille Evian qui passe sur les écrans depuis quelques jours. Celle-là me plait parce qu'il n'y a pas de trucage débile, parce que le bébé est bien coiffé (hé hé) et surtout parce qu'elle me fait marrer à chaque fois que je la regarde. J'adore.
Bonjour aux buveurs/euses d'eau
Bonjour aux zotres
En général, je n'aime pas les pubs avec des bébés pour différentes raisons.
La première est de nature purement esthétique : je trouve 90% des bébés de pubs moches, le plus souvent pour des raisons capilaires et je ne comprendrai jamais l'obstination de la plupart des adultes à rafoler des cheveux filasses des bébés au point de les laisser pousser sporadiquement en bouclettes anémiques et trop fines (leur donnant un air maladif) comme si c'était un sacrilège de les couper ce qui aurait pourtant l'intérêt de faire ressortir leurs bouilles potelées et leurs yeux ronds comme des billes. Bref, je n'aime pas les bébés bouclés et parfois ça frôle la répulsion (et je n'exagère pas). Prototype du bébé dont je déteste le physique : celui d'une pub Lactel où il dit "papa" après avoir renversé des corn flakes.
La deuxième est d'ordre sonore : les babils suraigus des bébés de pubs me cassent les oreilles, leurs pleurs me vrillent les tympans. Dans la vraie vie ce n'est pas forcément pareil même si les voix d'enfants ne sont pas les sons que je préfère dans l'absolu.
La troisième est que je trouve souvent ces pubs éthiquement discutables et que j'aime rarement les discours et présupposés éducatifs des pubs pour bébés (exemple : Blédina du côté des mamans comme si les pères étaient incapables de réchauffer un petit pot au micro ondes) et parfois encore moins les slogans des pubs de produits pour adultes dont les enfants voire les bébés sont prescripteurs/trices.
La quatrième fortement liée à la première est que les pubs avec des vrais morceaux de bébés à l'intérieur ne me font pas fondre. Je ne trouve pas ça "mignon". Les diverses campagnes Evian de ces dernières années n'échappent pas à la règle et, si je n'ai entendu autour de moi que des éloges prononcés un sourire béat aux lèvres à propos des bébés nageurs puis des bébés en rollers, je trouvais quant à moi les trucages moches, les démarches saccadées, les expressions figées et le résultat sans intérêt. J'aimais mieux la version 3e âge en fait.
Il en va tout autrement de la campagne de pub pour la nouvelle bouteille Evian qui passe sur les écrans depuis quelques jours. Celle-là me plait parce qu'il n'y a pas de trucage débile, parce que le bébé est bien coiffé (hé hé) et surtout parce qu'elle me fait marrer à chaque fois que je la regarde. J'adore.
jeudi 3 mars 2011
La mort du roi Tsongor (de Laurent Gaudé)
Bonjour aux reines et rois oublié(e)s
Bonjour aux princes sacrifiés et aux princesses perdues
Bonjour aux zotres
La porte des enfers avait été sélectionnée par Liliba dans le cadre du prix Qd9 2010. La thématique et les partis-pris fictionnels de cette première incursion dans l’œuvre de Laurent Gaudé ne m’ont pas enthousiasmée mais j’étais convaincue que je lirais très vite d’autres livres de cet auteur. C’est désormais chose faite et La mort du roi Tsongor m’a confirmé les qualités de plume indéniables de l’auteur. J’apporterai ce roman au DLE de ce soir (vous pouvez encore venir : infos ici).
Le sujet
Dans une antiquité africaine imaginaire. Le roi Tsongor marie sa fille Samilia à Kouame. La veille des noces, Sango Kerim, élevé avec les 4 fils et la fille de Tsongor, revient d’exil pour faire valoir ses droits. Lorsqu’ils étaient enfants, Samilia et lui se sont juré de s’épouser.
Pressentant une inévitable guerre s’il désigne un élu et incapable de choisir entre les deux prétendants, Tsongor décide de se tuer. Avant cela, il convoque Souba, le plus jeune de ses fils et lui ordonne de sillonner son royaume aussi longtemps que nécessaire pour construire 7 tombeaux en l’honneur de son père et de revenir ensuite chercher sa dépouille pour qu’enfin elle puisse reposer en paix. En attendant, le fantôme du roi mort assiste impuissant à la destruction de son empire.
Mon avis
Ce roman a obtenu le prix Goncourt des lycéens 2002 et le prix des libraires 2003 et je comprends la raison de ces récompenses beaucoup mieux que je ne peux expliquer les raisons pour lesquels j’ai aimé ce livre qui n’avait pourtant rien pour me captiver et tout ou presque pour m’agacer.
Le livre est en fait un conte pour adultes mêlant roman initiatique, récit de guerre, fantastique, réflexion (bien sombre) sur l’âme humaine où, à chaque ligne, affleurent la métaphore et la réflexion philosophique sans que jamais je n’aie vraiment saisi lesquelles.
Le livre repose sur une certaine vision de ce qu’est l’honneur, le devoir, et démontre à mes yeux que c’est bien souvent le comble la barbarie, le synonyme de l’absurdité, le frère aîné de la honte et de la désolation. Par un jusqu’au-boutisme absurde et pétri d’orgueil chaque protagoniste court à sa perte et à celle de son monde, en luttant par fidélité à son idéal ou l’idée qu’il s’en fait, il ne fait que participer à sa destruction et à sa déchéance, à rendre impossible l’aboutissement même de sa lutte.
On pense bien évidemment à Hélène et à la guerre de Troie, aux tragédies grecques, aux amours impossibles, aux choix cornéliens mais aussi à la perte de sens quand, à un certain moment, action même prime sur son objectif, quand la fin ne sert même plus de justification aux moyens puisque tout espoir est définitivement exclu. Le pire dans tout cela est que chaque personnage est parfaitement lucide mais préfère rester fidèle à ce qu’il pense être son destin plutôt qu’à ce que la raison pourrait dicter. Le roman est une réflexion sur la vanité et l'impuissance des hommes.
La langue de l’auteur est belle et poétique. Il a su trouver le ton juste pour raconter cette histoire, pour lui donner profondeur et crédibilité, pour rendre sensibles les tourments du roi Tsongor au-delà de la vie.
Conclusion
Un roman superbe et marquant
Bonjour aux princes sacrifiés et aux princesses perdues
Bonjour aux zotres
La porte des enfers avait été sélectionnée par Liliba dans le cadre du prix Qd9 2010. La thématique et les partis-pris fictionnels de cette première incursion dans l’œuvre de Laurent Gaudé ne m’ont pas enthousiasmée mais j’étais convaincue que je lirais très vite d’autres livres de cet auteur. C’est désormais chose faite et La mort du roi Tsongor m’a confirmé les qualités de plume indéniables de l’auteur. J’apporterai ce roman au DLE de ce soir (vous pouvez encore venir : infos ici).
Le sujet
Dans une antiquité africaine imaginaire. Le roi Tsongor marie sa fille Samilia à Kouame. La veille des noces, Sango Kerim, élevé avec les 4 fils et la fille de Tsongor, revient d’exil pour faire valoir ses droits. Lorsqu’ils étaient enfants, Samilia et lui se sont juré de s’épouser.
Pressentant une inévitable guerre s’il désigne un élu et incapable de choisir entre les deux prétendants, Tsongor décide de se tuer. Avant cela, il convoque Souba, le plus jeune de ses fils et lui ordonne de sillonner son royaume aussi longtemps que nécessaire pour construire 7 tombeaux en l’honneur de son père et de revenir ensuite chercher sa dépouille pour qu’enfin elle puisse reposer en paix. En attendant, le fantôme du roi mort assiste impuissant à la destruction de son empire.
Mon avis
Ce roman a obtenu le prix Goncourt des lycéens 2002 et le prix des libraires 2003 et je comprends la raison de ces récompenses beaucoup mieux que je ne peux expliquer les raisons pour lesquels j’ai aimé ce livre qui n’avait pourtant rien pour me captiver et tout ou presque pour m’agacer.
Le livre est en fait un conte pour adultes mêlant roman initiatique, récit de guerre, fantastique, réflexion (bien sombre) sur l’âme humaine où, à chaque ligne, affleurent la métaphore et la réflexion philosophique sans que jamais je n’aie vraiment saisi lesquelles.
Le livre repose sur une certaine vision de ce qu’est l’honneur, le devoir, et démontre à mes yeux que c’est bien souvent le comble la barbarie, le synonyme de l’absurdité, le frère aîné de la honte et de la désolation. Par un jusqu’au-boutisme absurde et pétri d’orgueil chaque protagoniste court à sa perte et à celle de son monde, en luttant par fidélité à son idéal ou l’idée qu’il s’en fait, il ne fait que participer à sa destruction et à sa déchéance, à rendre impossible l’aboutissement même de sa lutte.
On pense bien évidemment à Hélène et à la guerre de Troie, aux tragédies grecques, aux amours impossibles, aux choix cornéliens mais aussi à la perte de sens quand, à un certain moment, action même prime sur son objectif, quand la fin ne sert même plus de justification aux moyens puisque tout espoir est définitivement exclu. Le pire dans tout cela est que chaque personnage est parfaitement lucide mais préfère rester fidèle à ce qu’il pense être son destin plutôt qu’à ce que la raison pourrait dicter. Le roman est une réflexion sur la vanité et l'impuissance des hommes.
La langue de l’auteur est belle et poétique. Il a su trouver le ton juste pour raconter cette histoire, pour lui donner profondeur et crédibilité, pour rendre sensibles les tourments du roi Tsongor au-delà de la vie.
Conclusion
Un roman superbe et marquant
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