lundi 31 décembre 2012

Hiroshige-Van Gogh à la Pinacothèque (score 2-1 contre toute attente)

Bonjour Laurence
Bonjour les zotres

Une amie m'a proposé d'aller voir l'exposition Vincent Van Gogh à la Pinacothèque. Ne m'étant pas plongée sur le sujet précédemment, je ne savais pas que celle-ci portait précisément sur l'influence de l'art japonais sur l'oeuvre du peintre et encore moins qu'elle était couplée avec une exposition consacrée aux estampes faites par Hiroshige lors de ses voyages dont Van Gogh et son frère possédaient de nombreux exemplaires.

Qu'à cela ne tienne, nous sommes allées voir les deux expositions, celle d'Hiroshige étant un peu considérée comme "la cerise sur le gâteau" ou, façon moins reluisante de présenter les choses, nous nous sommes dit "bah, puisque nous sommes là". A posteriori je me dis que franchement, nous aurions vraiment été stupides de ne pas visiter les deux expositions conjointement et je conseille à toute personne tenté(e) par l'une d'acheter un billet couplé.

En regardant les deux oeuvres ci-dessous, on reconnait bien celle signée Van Gogh et l'oeuvre japonaise. On saisit immédiatement l'influence de la seconde sur la première qui s'intitule Amandiers en fleurs (1890). Seulement voilà, il y a un hic voire 2 :
Amandiers en fleurs ne fait pas partie des oeuvres exposées
- Le Mont Fuji vu du Goten-Yama non plus car il n'est pas signé Hiroshige mais de son aîné Hokusai que l'on connait plus en occident et que, personnellement, je préfère de beaucoup à son compatriote pour la finesse, la beauté des coloris et l'expressivité de ses estampes que celles d'Hiroshige sont, à mon avis, bien loin d'égaler.
Comme par hasard, on trouve des cartes de ces deux oeuvres à la boutique de la Pinacothèque.





Voici deux oeuvres très connues de Hiroshige et Hokusai.

La Grande Vague de Kanagawa (1830) de Hokusai n'est plus à présenter et a même inspiré le logo Quicksilver



Les chats (1850) de Hiroshige ornent eux aussi une quantité impressionnante de cartes de voeux et autres objets de correspondance.

Si j'ai aimé apprendre la passion de Van Gogh pour le Japon au point de collectionner les estampes et d'entretenir avec son frère Théo une correspondance sur l'influence de ce pays et de son art sur sa propre peinture, je n'ai pas du tout été convaincue par le systématisme parfois absurde et ridicule des correspondances que l'exposition Van Gogh cherchait à présenter avec l'oeuvre d'Hiroshige.

Mais ce n'est pas le seul problème de l'exposition consacrée à Van Gogh dont je reparlerai plus en détails. Bref, au final et contre toute attente, j'ai préféré celle présentant les estampes de Hiroshige.

Voici les deux oeuvres que j'ai préférées dans les deux expositions. Je ne connais pas le titre de celle d'Hiroshige. Celle de Van Gogh s'intitule Vue des Saintes-Maries-de-la-Mer (1888).


Quelques liens

Blog Habitat durable - Beaucoup de belles illustrations et une analyse détaillée de l'expo
France Info - Diaporama et extraits audio
MaximGar - Revisite ses classiques et évoque Hokusai et la vague

dimanche 30 décembre 2012

Lectures bloguesques (de la semaine 52-2012)

Joyeux Noël Véro, Miss Zen, Chrys, Didi, Anne, Praline, Liliba
Joyeux Noël aux décorateurs/trices et aux fans d'anecdotes
Joyeux Noël aux zotres

Une fois n'est pas coutume (mais c'est fête ! Il faut ce qu'il faut !) c'est sur le mot Noël qu'il faut cliquer pour lire ou regarder le message d'origine.

Noël décoratif chez Véro la Pyrénéenne
Qui propose plusieurs alternatives intéressantes au sapin de Noël que l'on coupe (et donc que l'on détruit). J'adore et je pense même avoir déjà mis en ligne un ou deux de ces jolis zarbres (notamment la bibliothèque verte). Elle en rajoute une couche ici.

Noël revisité sur Blog Déco
Certes, un sapin de Noël peut être très beau mais je ne peux pas m'empêcher de penser, quand j'en vois un, aux cadavres d'arbres qui jalonnent les rues de Paris (et d'ailleurs) pendant le mois de janvier et je déteste ça. Voici d'autres idées esthétiques, drôles ou décalées pour éviter cet inutile carnage d'arbres. J'aime particulièrement l'idée "Peau éthique".

Noël Gourmand chez Anne
Anne cite Léon-Paul Fargue "J’adore les huîtres : on a l’impression d’embrasser la mer sur la bouche." et propose plein de recettes de circonstance pour tous les budgets, tous les emplois du temps et toutes les faims. J'aime particulièrement l'idée du Calendrier de l'Avent gourmand

Noël reposant chez Miss Zen
Qui prend déjà plein d'apaisantes résolutions 2013.


Noël enfantin chez Chrys
Qui expose une série de portraits du Père Noël tous plus craquants les uns que les zotres

Noël historique publicitaire et anecdotique
Qui a inventé le Père Noël ? Il semblerait que ce ne soit pas Coca Cola contrairement à une idée souvent répandue


Noël électrique mais sobre chez Praline
Qui exprime l'essentiel en un titre et une photo !

Noël gratifiant chez Liliba
Merci aussi !

Noël sympathique et traditionnel chez Didi
Elle rappelle qu'accessoirement, Noël ça a un rapport avec la naissance du p'tit Jésus (et pas avec la naissance du Père Noël comme je l'ai lu sur Tweeter). Et à son merci je réponds "de rien" et "bon film" !

samedi 29 décembre 2012

Poulpe et Davy (squattent et sauvent le monde au festival de Montreux)

Bonjour à Monsieur Poulpe
Bonjour à Davy Marsais
Bonjour aux zotres


Ca dure 18 minutes. L'ensemble est délirant et décalé comme j'aime. La première moitié à l'hôtel est excellente : dialogues barrés et percutants, situations stupides et très drôles, guest stars au top. La 2e moitié (après la "pub Montreux") m'a un peu moins convaincue : l'argument autour de la fin du monde est hélas moins bien exploité et les dialogues s'essoufflent un peu même si, là encore, les guest stars font mouche.

Dans cette video on croise notamment Arnaud Tsamère, Mickael Gregorio, Pascal Légitimus, le professeur Rollin, Kyan Khojandi (Mister Bref), Oldelaf, David Marsais et Grégoire Ludig du Palma Show.

2 mentions spéciales
- à Jean-Luc Lemoine pour toutes ses interventions mais surtout pour le sublime "tant que vous ne serez pas partis je ne vous adresse plus la parole" que je réemployerai
- à Matthieu Madénian dont j'ai cru un moment qu'il allait nous faire une sorte de remake de la scène de la douche dans Psychose de Hitchcock (dans le rôle de Janet Leigh) pour la référence à Michel Drucker particulièrement bien placée (si j'ose dire !).


Le Golden Show au Montreux Comedy Festival 2012 ! par MontreuxComedy

Après (ou avant) le sac à sapin (la calamité pour boules)

Bonjour à celles et ceux qui possèdent un(e) chat(te)
Bonjour à celles et ceux qui ont encore la naïveté qu'ils/elles vont réussir à l'éduquer
Bonjour aux zotres

J'ai trouvé cette vidéo sur Lecturissime et j'ai immédiatement su que j'allais la choisir en guise de video du samedi ! J'adore Simon's cat depuis longtemps et j'avais déjà mis en ligne 2 video de ce chat infernal sur ce blog en 2008 et 2009 (ici et ).

Faute de place pour un vrai chat dans ma vie (au sens propre comme au sens figuré), j'avais songé que le Père Noël pourrait m'apporter cette année un ou plusieurs des albums de Simon's cat. Hélas, un rapide feuilletage ne m'a guère emballée et j'ai jeté mon dévolu sur d'autres BD. Restent donc les videos. Excellentes elles !

vendredi 28 décembre 2012

Main dans la main (Donzelli Lemercier Elkaïm Staël)

Bonjour aux couples fusionnels
Bonjour aux personnes autonomes
Bonjour aux zotres

Le 18/12, grâce à Wild Bunch je suis allée avec une mienne amie voir Main dans la main en avant première, gentiment et/ou humoristiquement accueillies par la réalisatrice Valérie Donzelli la réalisatrice, le producteur du film, son distributeur, Valérie Lemercier et surtout Jérémie Elkaîm, tout sourire et tout charme au vent qui a déclaré en substance qu'il était content d'être là, qu'il nous trouvait beaux (le masculin pluriel me laisse supposer qu'il ne s'adressait pas qu'à mon amie et à moi !) et que ce moment était un peu comme un premier regard, celui où tout est encore possible et où l'on ne sait pas encore si l'on va se plaire et si l'on va avoir envie de se séduire.
Eh bien Jérémie, je te le dis tout net, tu me plais !

Le sujet

Hélène Marchal et Joachim Fox n'étaient pas destinés à se rencontrer : elle dirige l'école de danse de l'Opéra Garnier et lui est employé dans une miroiterie de Commercy. Son travail l'amène cependant à l'Opéra pour prendre des mesures pour de futurs miroirs. Mu par une irrépressible impulsion, Joachim embrasse Hélène et, dès lors, ils sont liés au figuré comme au propre au point de faire, à leurs corps défendants, les mêmes gestes au même instant.
Cette involontaire chorégraphie leur cause évidemment quelques soucis et divers désagrément et surtout, elle les éloigne de leurs proches.

Mon avis

Des remarques dubitatives (plus que vraiment interrogatives)

Que voilà un curieux film ! C'est sans doute le plus beau compliment qu'on puisse lui faire même si ce n'est pas nécessairement flagrant lorsque je raconte le pitch du film autour de moi. Il ne donne pas envie.
De fait, je me suis posée la question : moi qui n'ai pas vu les deux précédents films de Valérie Donzelli (même si j'ai un temps été tentée par La guerre est déclarée suite aux éloges dont le film a été couvert), serais-je allée voir celui-ci si Wild Bunch ne m'avait pas proposé d'organiser un concours et de faire gagner des places sur mon blog ?

La réponse est très probablement non malgré le sourire enjoleur et les yeux rieurs de Jérémie Elkaïm qui m'a fait pencher la tête comme un chiot joueur devant une baballe rouge lorsque je l'ai vu interviewé chez Ruquier, malgré la présence au casting de Valérie Lemercier que j'adore. Mais voilà, la question ne s'est pas posée, j'étais invitée, je suis venue, j'ai vu, Valérie et Jérémie m'ont convaincue.

Des remarques gentilles (et admiratives)

J'ai vu Valérie Lemercier 3 fois sur scène, à mon avis c'est une trèèès grande actrice, même si elle cabotine, même si elle surjoue toujours un poil (mais volontairement, c'est là sa force), même si elle campe toujours plus ou moins le même personnage de grande bourgeoise un brin fêlée avec quelques variantes (cf sa prestation dans L'amour dure 3 ans de Beigbeder : voir les point 2 et 6 de ma critique ici). Mais c'est peut-être pour ça que je l'aime justement... pour ses mimiques, pour ses gimmicks qui font irrésistiblement penser au personnage fil-rouge de son premier spectacle : une jeune femme très snob et vulgaire à la fois racontant des horreurs et parlant de ses grandes salades à la Renardière. Dans Main dans la main elle est sublime de la tête aux pieds, avec ou sans drapé.

Cependant, le véritable atout du film est Jérémie Elkaïm. Pour moi ce fut une révélation et, en m'intéressant de plus près à sa filmographie, j'ai eu la surprise de constater qu'il faisait partie du trio des Sexy Boys (souvenir potache s'il en est !) où il n'était pas spécialement à son avantage ! Ben ça alors !
En dépit de toute la sympathie immédiate et subjective que m'inspire ce garçon, je peux le dire en toute objectivité : il constitue l'incontestable point fort de Main dans la main. Il iradie. Il n'est pas crédible dans ce rôle, il est plus que ça. Il est vrai et on n'a aucun mal à croire que le personnage a été taillé sur mesure pour lui. Il l'incarne littéralement et si l'on accepte si facilement le présupposé absurde sur lequel repose le film, si l'on se laisse aller au rythme des chorégraphies du duo, si l'on croit aussi spontanément à ce couple improbable qu'il forme malgré lui avec Valérie Lemercier c'est parce qu'ils sont tous deux magistraux, que le réalisme de l'un tempère l'exubérance de l'autre, que la folie de l'une forme un équilibre parfait avec la simplicité de l'autre.

Des remarques trèèèèèèèèès gentilles (et intéressées)

En novembre, Elkaïm a obtenu un prix d'interprétation à Rome pour ce film. C'est mérité. Je le répète, il porte le film avec un naturel impressionnant et un sourire communicatif. A chacune de ses apparitions je sentais le mien s'épanouir irrésistiblement et osciller entre le modèle 18 Bis "béat" et 45 ter "niais". Jérémie Elkaïm n'est pas beau, il est beaucoup mieux que ça et, face à l'écran, je me sentais atteinte à nouveau du syndrôme du chiot à la baballe, rationnalisant mon état par une formule sans appel : "Un homme possédant un tel charme et un tel regard ne saurait être totalement mauvais".
Accessoirement, il me donne des cours de skate, de danse, de miroiterie, de langage des signes (magnifique scène inspirée d'une chorégraphie de Pina Bausch), de ce qu'il veut où il veut quand il veut !



D'autres remarques gentilles (et tout aussi admiratives)

Béatrice de Staël (à gauche de la photo ci-dessus) est une autre révélation du film. Elle est une Constance de la Porte magique et émouvante. Fragile et insupportable. Gentiment folle et douloureuse. Une casse couille attachante, un faire valoir sur le fil du rasoir entre pique assiette égoïste et femme en souffrance discrète.
Ma scène préférée est un dialogue entre elle et Jérémie Elkaïm qui constitue selon moi la clef du film et l'éclaire sous un tout autre jour.

Des remarques moins gentilles (parce que qui aime bien etc. et, comme disait Beaumarchais "'Sans liberté de blâmer gnagnagna".)

Avant cette scène qui intervient vers la moitié du film, je le trouvais juste sympathique et j'hésitais encore à lui accorder plus d'intérêt que cela. Je reproche en effet plusieurs choses au début du film.
Tout d'abord il est un brin longuet et il y a un petit passage à vide après que Jérémie et Hélène se soient embrassés. Pour que la mayonnaise prenne, pour que cette situation absurde de mouvements chorégraphiés à deux soit digeste et amusante à regarder pendant plus de 5 minutes, il faut que la cadende en soit soutenue, l'ensemble irréprochable et que les moments décrits soient singuliers et générateurs de quiproquos ou de situations insolites ou embarassantes (comme au commissariat ou au café avec le ministre). Ce n'est pas toujours le cas et le rythme s'essouffle parfois un peu.
Ensuite, les dialogues sont quelquefois très démonstratifs et appuyés et j'avais parfois envie de dire "c'est bon, j'ai compris". En revanche, les interventions mesurées de la voix of sont toujours les bienvenues et souvent pleines de sensibilité.
Enfin, j'ai le regret de le dire mais je le dois à mon fidèle lectorat : Valérie Donzelli joue comme un pied. Elle ne filme pas toujours mieux mais c'est moins grave.

Des remarques pas gentilles (même pas dictées par la jalousie...)

Lors de son interview chez Ruquier elle a déclaré à deux reprises qu'elle n'avait pas appris à faire des films et j'ai envie de lui répondre que ça se voit. N'est pas Lars von Trier qui veut et le parti pris de filmer quelques scènes caméra vidéo (?) sur l'épaule (là encore dans une volonté de démonstration appuyée pour bien signifier un changement de lieu aux mono-neuronaux/ales éventuel(le)s du public) est selon moi le comble agaçant de la prétention. Le résultat consiste en des images moches, sales et surtout parfaitement dispensables de New York ou de la campagne française.
Quant au jeu de la donzelle Donzelli, c'est une catastrophe évoquée dans diverses critiques que j'ai pu lire sur le film et l'on a évidemment envie de lui conseiller, pour le bien de ses propres réalisations, de ne plus jouer dedans, fut ce un tout petit rôle comme dans Main dans la main où, heureusement, elle danse plus qu'elle ne parle.

Encore des remarques gentilles (et un sens à ce film, à la vie, tout ça quoi...) 

Il y avait un malentendu avant même que j'entre dans la salle et largement entretenu par le début du film. Selon moi et quoi qu'en dise l'amie qui m'accompagnait, il ne s'agit pas tant d'un film sur le couple/les couples fusionnels (Hélène et sa colloc, Joachim et sa soeur, Hélène et Joachim) comme on l'entend et on le lit partout mais bel et bien d'un film sur la rupture, sur la difficulté de se quitter, comme je l'ai compris lors de ce qui reste pour moi la scène clef du film, celle qui a fait que je me suis avancée sur mon siège la tête entre les mains.
Dès lors, les gesticulations synchronisées des deux protagonistes prennent un tout autre sens et le film gagne en profondeur et les personnages en épaisseur. La souffrance affleure sous le vernis de la légèreté et c'est d'autant plus passionnant que cela sonne terriblement juste sur le fond malgré la fantaisie de la forme. Qui n'a pas connu cela à commencer par les deux scénaristes eux-mêmes (Donzelli/Elkaïm) ?

C'est ce que j'ai aimé, c'est ce qui fait que toutes choses égales par ailleurs, j'aime ce film.

Quelques liens

L'express Une critique qui démolit tout du film sauf... devinez qu(o)i... ?
Pure People Une interview charmeuse de Jérémie Elkaïm
Bande annonce du film
Pour gagner 2 places, commentez cette critique ou jouez ici et répondez à l'une des 4 questions accessibles via ce lien et je tirerai au sort le nom d'un(e) gagnant(e).

Conclusion

Un ovni intéressant, sympathique et divertissant. Au final un film plus profond qu'il ne semble à première vue porté par un duo d'acteurs remarquables qui me donne envie de voir d'autres films avec Jérémie Elkaïm.

Bidochon 21 (ça pour une nouvelle !!!)

Bonjour à Robert
Bonjour à Raymonde
Bonjour à leurs fans
Bonjour aux zotres

J'adore depuis toujours. Mes opus préférés sont le 5e et le 1er.

Devinez quelle sera la première BD que je lirai en 2013 ?

J'ai toute la collection. Il y a fort fort fort longtemps, à l'époque où elle ne comptait que 9 ou 12 albums, des miens collègues m'avaient offert la série et m'avaient surnommée Madame Bidochon (affectueusement hein...). Quelques années plus tôt j'avais brillamment joué Raymonde lors d'une soirée café théâtre (rôle de composition hein...).

On prend des paris sur le thème de l'opus 22 ?

Les Bidochon sur Twitter ?
Les Bidochon en club échangiste ?
Les Bidochon se lancent dans le caritatif ?
Les Bidochon ouvrent un blog ?
Les Bidochon sur l'île de la tentation ?
Les Bidochon dans une secte ?
Les Bidochon exilés fiscaux ?
Les Bidochon chez Castel ?
Les Bidochon font de la télé ?

3 gagnantes (et encore 2 places à gagner)

Bonjour à celles et ceux qui ont joué
Bonjour à celles et ceux qui vont jouer
Bonjour aux zotres

J'avais 4 fois 2 places de cinéma à faire gagner pour aller voir Main dans la main de Valérie Donzelli à Paris ou en province et je vais dévoiler ce matin 3 des 4 gagnant(e)s avant la publication de ma critique du film.

Le 4e lot de 2 places reste en jeu.
Vous pouvez encore la gagner :
- soit en commentant ma critique du film en ligne ce soir à 20h25,
- soit en répondant à l'une des 4 questions mises en ligne courant décembre sur ce blog (toutes accessibles via la question 4 ici). Elles sont simplissimes ne ne requièrent pas spécialement de connaissances, il faut juste donner son avis et évoquer ses goûts.

Gagnante 1 : Didi
Pour sa réponse à la question 1 parce qu'elle imite trop bien Valérie Lemercier dans Les Visiteurs qui reste évidemment le film le plus culte dans lequel elle a joué et celui qui l'a fait connaître et aimer du grand public.
Gagnante 2 : Liliba
Pour son inventivité relative à la question 2 parce que même si je ne suis pas certaine qu'il s'agisse bel et bien du titre de la chanson, j'ai éclaté de rire en lisant sa réponse décalée !
Gagnante 3 : Ficelle
Pour sa réponse à la Question 3 parce que c'est le titre auquel j'aurais voulu penser !

Alors ? D'autres idées pour les questions 1, 2, 3, 4 ?
Des avis suite à ma critique (ou à d'autres critiques, interviews, etc.) ?

Coup de coeur et de gueule vendredesque (52-2012)

Bonjour aux libraires
Bonjour aux zotres

Coup de coeur
Soutien aux libraires





Aifelle a relayé l'idée d'un soutien aux libraires et je m'empresse de le relayer aussi. Ce n'est pas la première fois que je dis ici que je n'achète pas de livres via Amazon et, lorsque je veux un livre neuf, je vais dans la librairie de mon quartier qui, cela dit, n'est pas spécialement une petite librairie.

Cela dit 3 remarques :
1/ Commander des livres en ligne à un petit éditeur ne me semble pas du tout infamant tant eux aussi ont besoin de soutien
2/ J'achète peu de livres neufs : je lis dans 90% des cas des livres d'occasion
3/ Si à Paris je n'achète jamais de livres à la Fnac ou chez Virgin comme recommandé dans le message relayé par Aifelle, en province (en l'espèce au Mans), c'est une toute autre histoire tant je considère qu'un magasin comme la Fnac est un pôle d'attraction indispensable dans un centre ville hélas moribond aux profits des zones industrielles installées à la périphérie de la ville. Si la Fnac partait, je ne donne pas cher de l'espérance de vie de certains magasins autour.

Coup de gueule
L'homme de l'année au Canada

Un assassin, un dépeceur, un malade narcissique complètement monstrueux. C'est scandaleux, aberrant. C'est faire trop d'honneur à ce triste sire et, surtout, c'est insulter sa victime et sa famille. Les canadien(ne)s n'ont vraiment pas d'autres modèles ou personnalités marquantes ? Les américain(e)s vont-ils/elles élire l'auteur de la tuerie de l'école de Newton ?

jeudi 27 décembre 2012

Tag des 9 cadeaux (quoi et à qui ?)

Bonjour à celles et ceux qui aiment offrir des cadeaux
Bonjour à celles et ceux qui n'ont jamais d'idées
Bonjour aux zotres

En cette période de Noël, j'ai pensé à deux tags autour des cadeaux. Le premier répond à la question "quoi" et le second à la question "qui ?". Vous pouvez répondre à l'un ou à l'autre ou aux 2 selon votre inspiration. N'hésitez pas à changer un peu les règles si vous le voulez (mais précisez-le). Quand vous répondez, merci d'illustrer votre message d'une ou des deux illustrations ci-dessous.

Je tague en premier les 9 personnes suivantes

(parce que, hélas, je ne peux pas taguer tout le monde)
- TdE - Parce que je suis sûre qu'il a plein d'idées sur au moins une des personnes citées dans le tag "Qui ?"
- Elle critique - Parce que je découvre un bien joli blog plein d'idées même si je ne partage pas tous ses goûts
- Daniel - Parce que je lui rends la monnaie de sa pièce ;o)
- Ficelle - Parce son point de vue m'intéresse (et sa façon de l'exprimer également) et ses commentaires m'amusent
- Didi - Parce que j'ai l'impression qu'elle aime bien les tags (désolée si mon impression est fausse)
- Miss Zen - Parce que la zénitude est un bien beau cadeau hélas pas à la portée de tou(te)s
- Chrys - Parce qu'elle déborde d'inventivité et de créativité en matière de petits cadeaux et d'ateliers divers
- Aifelle - Parce que ses photos et leur partage virtuel sont déjà des cadeaux
- Océane - Parce qu'elle a déjà plein d'idées (pour elle) !
Il va sans dire que je répondrai moi aussi à ces questions dans les prochains jours.

Edit : je tague aussi Cynthia parce qu'elle a déjà à moitié répondu en commentaire et L'irrégulière parce que j'étais convaincue de l'avoir fait alors que pas mais maintenant si... ;o)

9 Cadeaux à 9 euros

Pour ce tag, vous devez juste vous demander ce que vous offririez dans les 9 catégories de cadeaux suivantes si vous aviez un budget d'environ 9 euros par cadeau. Vous pouvez choisir un cadeau unique ou un lot composé de plusieurs éléments.

1 - Livres
2 - Chocolats
3 - Epicerie fine
4 - Musique
5 - Culture
6 - Accessoire de mode
7 - Gadgets ou truc inutile et affreux
8 - Boissons
9 - Souvenir d'ailleurs

9 cadeaux pour ?

Vous devez juste vous demander ce que le Père Noël (ou un bon génie) apporterait pour faire plaisir aux personnalités ou personnages ci-dessous et sans limitation de budget. Le cadeau peut être un bien matériel ou un voeux réalisé...

1 - Le président de la République (ou un de ses ministres)
2 - Fillon et/ou Copé
3 - Gérard Depardieu
4 - Un(e) blogueur/euse
5 - Un(e) candidat(e) de Secret Story ou un(e) participant(e) à Confessions Intimes ou à Qui veut épouser mon fils (ou toute autre programme du même accabit à préciser)
6 - La famille Simpson (ou à un de ses membres)
7 - Le chat de Geluck (ou tout autre personnage de BD à préciser)
8 - Le Père Noël
9 - Une célébrité de votre choix réelle ou imaginaire, vivante ou pas (la nommer) qui, selon vous, mériterait bien et/ou aurait bien besoin d'un joli cadeau

Que font les rennes après Noël ? (de Olivia Rosenthal)

Bonjour au Père Noël
Caresses à ses rennes
Coin-coin sur le nez rouge de Rudolph
Bonjour au Père Noël

Je suis certaine que beaucoup parmi vous se sont un jour demandé ou se demandent encore ce que font les rennes après Noël. Moi jamais avant que Anne ne me prête le roman de Olivia Rosenthal qui porte ce titre.
Ici, image à l'appui, j'avais déjà évoqué une possible reconversion du Père Noël en boucher-charcutier. J'en arrive maintenant à soupçonner que le renne entre dans la composition de certaines des recettes de son blog (a priori dans la catégorie "Grandes tablées" plutôt que "George Clooney à ma table").

4e de couverture

«Vous aimez les animaux. Ce livre raconte leur histoire et la vôtre. L'histoire d'une enfant qui croit que le traîneau du père Noël apporte les cadeaux et qui sera forcée un jour de ne plus y croire. Il faut grandir, il faut s'affranchir. C'est très difficile. C'est même impossible. Au fond, vous êtes exactement comme les animaux, tous ces animaux que nous emprisonnons, que nous élevons, que nous protégeons, que nous mangeons. Vous aussi, vous êtes emprisonnée, élevée, éduquée, protégée. Et ni les animaux ni vous ne savez comment faire pour vous émanciper. Pourtant il faudra bien trouver un moyen.» Olivia Rosenthal.

3 précisions sur la forme du livre

Le roman est rédigé à la 2e personne du pluriel et, contrairement à d'autres récits composés de la sorte, cela ne semble aucunement artificiel ici. Au contraire, cela sert le propos quasi ethnologique ou zoologique du récit.

Le roman est une suite de courts paragraphes où alternent des observations et commentaires sur les animaux d'une part et des bribes de récit sur la vie d'une femme de l'enfance à l'âge adulte.

Chaque chapître évoque un animal ou une famille d'animaux différent et chacun aborde le récit sous un angle précis, une sorte de thème qui sert de fil conducteur à l'auteur pour évoquer son passé, son éducation, sa lente émancipation. Ainsi, certaines phrases se répètent un temps puis se répondent pour conclure les paragraphes du récit "humain". Par exemple, "vous vous imprégnez" puis "vous êtes imprégnée" ou encore "vous ne savez pas comment vous y prendre", "vous apprenez", "vous trahirez".

Mon avis

La première chose qui vient à l'esprit quand on commence la lecture de ce livre est d'en louer son originalité.
La deuxième est de se demander si l'auteure tiendra la distance.
La troisième est de savoir si on ne se lassera pas avant elle !
Heureusement, les réponses aux questions 2 et 3 sont respectivement "oui" et "non". Il faut dire que le roman fait un peu plus de 200 pages aérées.
Je retiens donc l'audace du parti pris, le cadre formel qui en résulte absolument pas gratuit mais au contraire, au service d'une analyse intelligente.

On apprend des trucs sur les animaux (ce qui ne gâche rien) et on suit avec intérêt l'évolution de cette enfant introvertie, secrète, visiblement en attente et en souffrance, à la recherche d'elle-même et rêvant d'une fuite, d'un envol avec les rennes du Père Noël puis l'âge venant, se demandant quelle peut être la voie de l'indépendance, de l'accord avec soi-même.
 
2 liens

Une intéressante critique sur Epagine
Un coup de coeur pour Antigone qui cite l'extrait suivant

2 extraits

Lu chez Antigone

On vous a dit que le bonheur avait un coût, vous acceptez cette idée, mais malgré vos faibles compétences en arithmétique et en économie, vous avez parfois l'impression que le coût est supérieur au bénéfice. Vous n'arrivez pas à distinguer avec certitude ce que vous devez et ce qui vous est dû, vous avancez à l'aveugle, vous êtes liée par un contrat dont vous ne connaissez pas les termes exacts et qui s'applique à vous de l'extérieur. Vous peinez à vous dégager, à vous connaître, à vous appartenir. Vous êtes bien élevée.

Pages 95 à 97 - Un enchaînement révélateur et non dénué d'humour

Une femelle orang-outan vit avec sa mère jusqu'à l'âge de cinq ans et rester dans son entourage proche jusqu'à six ou sept ans, âge qui correspond à sa première portée. Elle ne quittera définitivement sa mère qu'après avoir appris auprès d'elle comment mettre bas et comment allaiter. Si la chaîne de l'apprentissage de l'imitation est rompue, la femmelle orang-outan ne saura pas élever son petit. Elle expulsera le nourrisson sans comprendre et ne s'intéressera pas à lui et, sans intervention humaine, le petit orang-outan mourra de faim en poussant des cris déchirants. On lui donnera le biberon sous l'oeil de sa mère, en espérant que ce geste réitéré derrière une vitre de protection servira de leçon, de trace et de mémoire à une femelle qui a été privée de la sienne et que renouvelle cette privation en gardant son nouveau né à bonne distance d'elle.

Vous espérez qu'il ne vous faudra pas rester avec votre mère jusqu'à la naissance de votre premier enfant. En même temps vous ne faites rien pour que les choses changent. Vous ne quittez votre chambre qu'à l'heure des repas. Vous ne fermez toujours pas votre porte, vous vous arrangez pour que tous vos gestes soient parfaitement contrôlés et qu'on ne puisse rien vous reprocher. Vous ne recevez aucune visite. Seuls les membres de votre famille entrent sur votre territoire. Vous vous impregnez.

Comme je ne trouvais pas de solution pour que la femelle orang-outan apprenne à s'occuper de son petit après avoir mis bas, j'ai proposé de lui passer des films où une autre femelle allaiterait son nouveau-né. (...) C'était tout à fait envisageable, on l'a déjà expérimenté avec les chimpanzés qui savent allumer les radios et mieux encore qui, si la réception est brouillée, tournent le bouton jusqu'à ce qu'une voix humaine soit parfaitement audible. Le cinéma, la radio et la télévision ont pour les singes comme pour les hommes des vertus pédagogiques.

Après le repas, vous restez devant le petit écran avec vos parents. Vous les laissez choisir les programmes que vous regardez sans même avoir envie de juger de leur qualité. Vous intensifiez votre passivité. Lentement mais sûrement, vous vous imprégnez.

Conclusion

Une lecture atypique et fort intéressante

Un tag livresque de plus (mais je ne m'en lasse pas)

Bonjour à Daniel
Sourire à Jérémie (vous comprendrez plus tard)
Bonjour aux zotres

J'ai été taguée par Daniel sur des questions qui, pour la plupart, me semblent familières... et auxquelles je réponds (après les avoir féminisées) une fois de plus avec grand plaisir.

01 - Es-tu une acheteuse compulsive de livres ?
Non et oui.
Non si l'on considère que je peux passer devant une librairie sans entrer dedans.
Non si l'on considère que je peux entrer dans une librairie et en sortir les mains vides et mon banquier content.
Oui si l'on considère que ce qui précède n'est pas la règle et que, généralement, quand j'entre dans une librairie, je sors nécessairement avec plusieurs livres pour les zotres (sans qu'ils soient toujours attribués à untel ou unetelle à l'avance)
Oui si l'on considère que, lorsque j'entre chez Book Of (plein de poches à 1 euros et de grands livres à 2 euros) ou que je suis au marché aux livres du Parc Georges Brassens je scanne systématiquement certaines étagères de A à Z et je repars avec des sacs entiers de livres qui s'entassent chez moi ou que j'apporte lors des Dîners Livres Echanges.

02 - À quelle fréquence achètes-tu tes livres ?
Il n'y a pas de fréquence (heureusement, ça serait bien triste de planifier ainsi). Comme on dit : "L'occasionne fait la laronne".

03 - As-tu une librairie favorite ?
La librairie Le Divan rue de la Convention. Parce qu'elle est grande, ouverte jusqu'à 20 heures en semaine et le dimanche matin aussi. Parce qu'il y a des séances de dédicaces. Parce que les vendeurs/euses sont souvent compétent(e)s même si pas toujours super aimables. Accessoirement parce qu'elle est près de chez moi. Cela dit, ce n'est pas là que j'achète "mes" livres (cf réponse à la question 1) sauf lors de certaines séances de dédicaces (Jul, Delerm, Laferrière, Ellroy...).

04 - Fais-tu tes achats livresques seule ou accompagnée ?
Ca dépend. Je fais souvent découvrir le marché aux livres du Parc Georges Brassens à des ami(e)s mais ce n'est pas pour cela que je me sens véritablement "accompagnée" puisque chacun(e) va à son rythme et vers les stands qui l'attirent sans s'occuper trop de l'autre. Dans une librairie mieux vaut que je sois seule car je peux y passer des heures et, en général, ça finit par lasser qui m'accompagne.

05 - Librairie ou achats sur le net ?
Je suis Amazonophobe par principe, par conviction, par militantisme commerçant. Les seules fois où je passe des commandes en ligne c'est pour des livres édités par de petites maisons d'édition. En décembre, suite à une critique de Daniel, j'ai commandé "Liste de listes" et "Suite de listes" de Marc Boivin sur le site des éditions suisses Cousu Mouche. Mais, spontanément, je n'ai pas d'autre exemple en tête.

06 - Vers quels types de livres te tournes-tu en premier ?
Les romans français contemporains. La plupart de mes auteurs préférés sont vivants ou morts à la fin du XXe siècle (la seule exception est Stefan Zweig). J'aime les romans qui m'apprennent quelque chose sur moi et mon époque.

07 - Préfères-tu les livres d’occasion, neufs, ou les deux ?
Pour moi d'occasion (voir réponses précédentes) et il m'arrive aussi assez fréquemment d'offrir des livres d'occasion sans occasion particulière aux personnes qui me connaissent bien et qui savent que ce que je veux c'est leur offrir le contenu et pas le contenant.

08 - Qu’aimes-tu dans le shopping livresque?
Ben... les livres ! Et l'idée de faire des affaires en payant des heures de plaisir pour une bouchée de pain (oups... limite ambigu ça...).

09 - Te fixes-tu une limite d’achats par mois ?
Non. Voir réponses 1 et 2.

10 - A combien s’élève ta wish-list ?
Je n'en ai pas et je n'en veux pas. J'aime l'idée d'acheter ce que je trouve et me laisser guider autant par les opportunités que par mes envies. Cela dit, bien sûr certains titres trottent dans ma tête mais il peut se passer des années entre le moment où je dis "je veux ce livre" et le moment où je l'ouvre. En outre, pour des questions de poids, de place et de praticité de transport, je préfère les livres de poche. C'est aussi un moyen de sélection comme un autre : je ne lis pratiquement jamais "ce qui vient de sortir".
Dernier exemple en date Les bébés de la consigne automatique de Ryu Murakami. Autre exemple qui semblera peut-être bizarre à celles et ceux qui me connaissent : je n'ai pas encore lu Néfertiti dans un champ de canne à sucre de Philippe Jaenada. Je l'ai chez moi depuis des années mais je ne sais pas où et rien ne presse.

11 - Cite trois livres que tu veux TOUT DE SUITE !
Ca va être un peu contradictoire avec ce qui précède et je vais être obligée de réfléchir ce qui démontre bien que je ne fonctionne pas comme ça. Dans ma dernière sélection bloguesque, j'ai cité 3 romans
- Que nos vies aient l'air d'un film parfait de Carole Fives
- L'amour sans le faire de Joncour
- La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert de Joël Dicker
Je pourrais donc répondre ça mais il y a plus exact en fait :
- Le tome 2 de Silex and the City de Jul : parce que j'avais adoré le tome 1 à sa sortie (dédicacé par l'auteur à la Librairie le Divan - Voir réponse 3)
- Le tome 3 de la série de BD WW2.2 parce que c'est vraiment top. J'ai acheté le tome 1 en Belgique et le Père Noël m'a appporté le tome 2.
- L'oeuvre de Zweig dans la Pléiade qui va sortir en 2013 (voir réponse 6)
Edit : on m'annonce la sortie du n°19 des Bidochon "Internautes" alors forcément Zweig devient moins urgent...

12 - Précommandes-tu tes livres ?
Ca m'arrive de plus en plus souvent pour mes cadeaux ciblés. Il est probable que je doive aussi commander les BD précitées et le Zweig.

13 - Pourquoi un tel pseudo/nom de blog ?
Parce que le 9 est mon chiffre fétiche et parce que "Quoi de 9 ?" tombe plus ou moins sous le sens pour un blog où je souhaite partager mes coups de coeur et mes coups de gueule, mes envies, mes découvertes (et me nourir des vôtres).

14 - Parle-nous de ton prof préféré
Je n'ai pas de prof préféré(e). J'ai eu des profs chargé(e)s de me faire apprendre des trucs. Point barre. Cela dit, j'aime bien mon actuelle prof d'Espagnol. Elle a trouvé le bon angle pour me motiver et je progresse. Je sens qu'avec un petit effort de ma part je vais bientôt savoir dire autre chose que sangria, zappatos et helado !

15 - Quel est ton endroit préféré au monde ?
Il n'y en a pas "un" en particulier. Je dirais un bon resto avec des ami(e)s.

16 - Parle-nous de ton premier concert !
C'était le groupe Téléphone, au Mans le jour de mes 15 ans. En 1981 donc. C'était évidemment génial. Je connaissais toutes les paroles par coeur, j'ai beaucoup chanté, dansé, crié, applaudi, sandé ("Argent ! Trop Cher ! Ma vie n'a pas de prix ! Pas de prix !). Accessoirement j'ai embrassé un mec mignon et qui embrassait bien.

17 - Un endroit que tu aimerais visiter ?
Les temples d'Angkor au Cambodge. La Cappadoce en Turquie. D'autres îles des Cyclades en Grèce en commençant par Rhodes. Et puis je ne connais pas Madrid et ça commence à manquer à ma culture européenne. S'il faut vraiment choisir sans prendre en compte des notions tels que le temps dont je dispose et le budget je dis (évidemment ?) Angkor !

18 - Parle-nous de quelque chose qui te rend complètement folle en ce moment !
Lorsque j'ai lu la question je me suis dit "ben... rien..." et j'ai pensé que ça allait être galère de trouver une réponse. J'ai décidé de faire le vide et de noter la première chose qui me passerait par la tête et ce fut ça : "Le sourire de Jérémie Elkaïm".
Quand je suis revenue au Tag pour m'y attaquer sérieusement, j'avais oublié que j'avais noté cette réponse et j'ai ressenti le même flottement et le même doute à trouver une réponse. Cependant je confirme.
Ce qui s'approche le plus de me rendre folle en ce moment, c'est le sourire de Jérémie Elkaïm en interview mais aussi quand il a prononcé quelques mots avant la projection en avant première de Main dans la main et aussi pendant le film.
Lorsqu'il sourit, ce mec est lumineux. Il sourit aussi avec ses yeux et son regard respire la gentillesse, l'humour et une sorte de détachement à la fois insupportable et irrésistible. Je trouve qu'il a un charme fou voire un charme qui me rend dingue. Bref, je craque.

19 - Si tu pouvais posséder instantanément quelque chose, rien qu’en claquant des doigts, ce serait quoi ?
Heu... j'ai le droit de répondre Jérémie Elkaïm ? ;o)
Bon, je sais, ce n'est pas une chose. C'est un homme. Mais bon, à part lui je ne vois qu'un billet gagnant de l'Euro million (qui me permettrait de produire son prochain film)...

20 - Qui tagues-tu ?
Si elles ne le sont pas déjà je tague :
Liliba Ses réponses - Mango - Keisha - Didi - Cynthia - Mazel

mercredi 26 décembre 2012

9 tweets (de la semaine 52-2012)

Bonjour aux tweetos imaginatifs/ves
Bonjour aux tweetos qui regardent la télévision
Bonjour aux zotres

Voici une sélection de 9 tweets qui m'ont fait rire ou sourire et/ou qui m'ont paru pleins de bon sens cette semaine.

Plus ou moins vaguement dans l'actu
1 - @FreddyGlaDeus Mon chien vient d'aboyer. Je ne sais pas s'il veut sortir ou bien donner, lui aussi, son point de vue sur la polémique Depardieu.
2 - @Atenzap Audrey pulvar quitte les inrocks Afflelou quitte la France mauvaise semaine pour les opticiens
‏3 - @Maitre_Eolas Le pire massacre dans une école aux USA a eu lieu à Bath, Michigan. 38 morts. C'était en 1927. Putain de jeux vidéos.
4 - @niantti  Vivement une grosse fusillade dans une école en Syrie pour qu'on s'y intéresse. Ha mince, y'a plus d'école en Syrie.
5 - @KoliaDelesalle2 Il paraît qu'en Angleterre, ils vont autoriser le mariage hétérosexuel

Plus ou moins vaguement politiques
6 - @cousinhub "Il parait que le ministre du budget à un compte planqué en Suisse. Ouf! Enfin un signe de compétence." Gaspard Proust
7 - ‏@bchameroy En fait c'est @DenisBrogniart et ses boules qu'il aurait fallu envoyer à l'UMP #copé #fillon #ambassadeurs

Plus ou moins vaguement télévisuels
8 - @flogazan Olivier Bas de Nouvelle Star a dit : Je viens pour chercher quelqu'un qui sera encore là dans 10 ans. Il existe : il s'appelle André Manoukian
9 - @camillecombal C'est moi ou les casseroles de @nouvellestar peuvent facile se faire une demi finale de la Star Ac?

mardi 25 décembre 2012

Lectures bloguesques (de la semaine 51-2012)

Bonjour Chrys
Bonjour Théoma
Bonjour Véro
Bonjour Mister In Cold Blog
Bonjour les zotres

Une sélection très bilantielle et livresque cette semaine ponctuée de quelques idées cadeau, époque oblige. Il faut cliquer sur le mot quand pour accéder au message d'origine.

Quand Théoma dresse le top 10 de ses lectures 2012
Je n'ai lu qu'un seul de ces livres, celui que Théoma classe en première position de son top 10 mais voilà, moi je ne l'ai pas aimé du tout (je dis pourquoi ici )! Mais il y a pire. Non seulement je n'ai lu aucun des 9 autres livres, mais je n'en ai jamais entendu parler ! J'éprouve de plus en plus souvent cette sensation de décalage et d'ignorance lorsque je visite les blogs consacrés aux livres désormais.

Quand Sophie donne des idées au Père Noël
Elle propose plein d'idées cadeaux livresques pour tous les goûts et une idée amusante de planisphère en fonction du lieu de l'intrigue des romans cités.

Quand Mister IcB répond
Mister IcB répond à un tag qui tourne depuis quelques jours sur la blogosphère et auquel Daniel m'a soumise également. Comme d'hab ce qu'il dit est intéressant et fort bien illustré par une photo vertinigeusement belle !

Quand Véro me rappelle de belles nouvelles
Après avoir lu la critique de la Pyrénéenne consacrée à Que nos vies aient l'air d'un film parfait de Carole Fives, j'ai su que j'allais lire ce roman. Je me suis aussi souvenue que j'avais lu d'elle un recueil de nouvelles que j'avais beaucoup aimé intitulé Quand nous serons heureux, lauréat du Prix Technikart (2010). Hélas, je n'avais pas rédigé de critique à l'époque mais je crois me souvenir que, déjà, elle aurait voulu un titre emprunté à une chanson de Lio. Il faudrait que mes bonnes résolutions 2013 intègrent la rédaction de critiques en retard sur des livres aimés.

Quand un titre me plait mais pas que !
Chrys évoque L'amour sans le faire de Serge Joncour, auteur que j'apprécie particulièrement et dont j'ai déjà lu 4 ou 5 romans et un magnifique recueil de nouvelles évoqué ici. Sont-ils tous chroniqués sur ce blog? A vérifier et si tel n'est pas le cas il va falloir que j'applique la bonne résolution évoquée un peu plus haut.
Bref, j'aime Joncour. J'aime la délicatesse de son écriture, la subtilité et la finesse avec laquelle il aborde ses sujets, la tendresse et la profondeur avec laquelle il dépeint ses personnages.

Quand un mythe s'écroule
J'avais très envie de lire la vérité sur La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert de Joël Dicker jusqu'à ce que je lise la critique de Philistine ou, plus exactement, jusqu'à ce qu'elle dise que le roman séduira le lectorat de Musso, Levy et Pancol. Pour moi, elle ne pouvait trouver pire repoussoir. Comment un roman peut-il être ensencé par la critique (y compris Eric Naulleau qui lui prédisait le Goncourt), recevoir le Goncourt des Lycéens et le prix de l'Académie française et viser le public qu'elle évoque ? Pour moi c'est totalement antinomique et incompréhensible. Bref, il faut qu'on m'explique.

Voilà pourquoi j'ai refusé le job (de Père/Mère Noël)

Bonjour aux zenfants sages
Bonjour aux zotres

Honnêtement, je ne trouve pas le port de la barbe très sayant. Surtout pour une femme.
Ensuite, je n'aime pas le froid et vivre du côté du pôle m'émoustillait peu.
Sans oublier que j'ai le vertige comme ce n'est pas possible et que je ne suis pas sportive du tout : vous me voyez grimper sur un toit pour descendre ensuite par la cheminée ? Moi pas.
Enfin et surtout, je n'ai pas le sens de l'orientation du tout et je ne voulais pas prendre le risque que les enfants sages n'aient pas leurs cadeaux à temps à cause de moi.

Joyeux Noël !!!

samedi 22 décembre 2012

La mère Noël (Béruriers noirs)

Joyeux Noël aux ex Béru
Joyeux Noël aux zotres

Eh oui, toujours pile poil dans l'actu sur ce blog !

vendredi 21 décembre 2012

Coup de coeur de gueule vendredesque (de la semaine 51-2012)

Bonjour à celles et ceux qui ont peur de la fin du monde
Bonjour à celles et ceux qui n'ont peur de rien
Bonjour aux zotres

Cette semaine je suis bien embêtée. Ou plus exactement, je suis carrément emmerdée pour mon coup de coeur et mon coup de gueule du jour car il dépend intégralement des 15 heures à venir. Fin du monde ou pas fin du monde ?

Je vous laisse donc de rayer le paragraphe inutile de ce message dès demain matin.

Coup de coeur
Chouette c'est pas la fin du monde !
Je vais donc pouvoir faire tout ce que je n'ai pas encore eu le temps le courage ou l'envie de faire jusqu'à présent : ranger mon bureau, acheter des rideaux, refaire du sport, prendre un cours de macarons, etc.
Je vais réfléchir sérieusement à la possibilité au degré de connerie que constituerait le fait d'adopter un chat en 2013.
Accessoirement, je vais pouvoir continuer à lire, à tester des restos, à bloguer, à faire mon job que j'aime dans ma boite que j'aime avec mes collègues que j'aime (séquence bisounours) et, je l'espère, à satisfaire la plupart de mes envies culturelles (ou autres) du moment !

Coup de gueule
Ah ben merde c'est vraiment la fin du monde !
Moi qui voulait une montre Hermès ! J'ai deux paires de chaussures neuves que je n'ai pas encore pu porter, je n'ai pas donné les résultats du jeu "Main dans la main" (vous pouvez donc encore jouer).
Je n'ai toujours pas de rideaux à mes fenêtres (j'habite mon appart depuis juillet 98) et il me reste des chocolats Marcolini et 3 bouteilles de champ' au frigo ! Quel gâchis.
En revanche j'ai acheté des cadeaux de Noël pour rien et je bosse aujourd'hui.
Pire du pire : si ça se trouve je serai dans le TGV à l'instant T.

jeudi 20 décembre 2012

9 tweets (sur la fin du monde)

Bonjour aux tweetos
Bonjour aux zotres

Histoire de ne pas plomber l'ambiance, voici une sélection de quelques tweets marrants ou plein de bon sens ou les deux à la fois concernant la fin du monde...

1 - Météo-ritoligique
@Nain_Portekoi : Ne râlez pas trop sur la météo aujourd'hui, ou vous ne saurez plus quoi dire demain quand il pleuvra des météorites.
2 - Hommage à Koh-Lanta
‏@Lea_Slt : La tribu des mayas a décidé de vous éliminer et leur sentence est irrévocable. :hap: #J-1

3 - Associatif et militant

@4h18 : mais que font les resto du coeur pour lutter contre la faim du monde ?

4 - Association d'idée
@CeciledeQuoide9 : #Findumonde : et on fait quoi des restes dans le frigo ?

5 - Cauchemardesque
@damiendouani : #FinDuMonde @France4tv une armée de Lady GaGa clonées envahissent la Terre et affronte des boys band ressuscités (2Be3, Alliage, Take That)

6 - Moyennement logique
‏@CulturezVous : "Tu pourras dire plus tard j'aurais connu la fin d'un monde"

7 - Conseil avisé en cas de plan cul
@RomainCheylan : A ceux qui ont prévu de baiser ce soir "juste au cas où demain...", mettez quand même un préservatif "juste au cas où demain..."

8 - Elevons le débat sur le plan culturel
@LInternauteInfo : "2012", "Contagion", "La Route", "The Last Day"... Tour d'horizon des meilleurs films sur la #FinDuMonde : http://bit.ly/VS5KGv

9 - Féminine jusqu'à la fin (du monde)
@CeciledeQuoide9 : #Findumonde : quel est le dress code ?

Et puis, spéciale dédicace à @Lili_Galipette