Pour les raisons sanitaires expliquées précédemment, je n'ai donc pas mangé de poisson fraîchement péché et cuisiné sur la plage. En revanche, un jeune homme m'a apporté une moule géante cuite à la verticale sur un petit braséro par un de ces potes rasta. Là, c'était différent... pas d'huile rance, pas d'ustensiles de cuisine mal lavés, pas de couteaux dégueue tranchant dans la bête, pas de risque bactérien majeur...
Le seul hic résidait dans la cuisson : les africains ont tendance à tout surcuire : sans doute en partie pour des raisons d'hygiène à la base qui, au fil des ans et des siècles sont devenus une véritable préférence culinaire au point que vous aurez du mal à faire manger un steak encore un peu rouge à un africain.
Après quelques ajustements et quelques "stop, ça y est", notre cuisto-rasta à la peau des doigts complètement cornée par la chaleur a fini par consentir à nous servir des moules non caoutchouteuses et collées à la coquille (et donc consommables à moins de 10%) mais encore juteuses et molles.
Un régal que j'ai partagé avec des guinéen(ne)s méfiant(e)s qui goûtaient des fruits de mer pour la première fois. Plus tard dans la soirée, je leur ai fait tester des huîtres crues (avec nettement moins de succès) et des coques cuites à la vapeur et juste citronnées (un franc succès) !
mercredi 28 décembre 2011
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