Bonjour aux Tweetos
Bonjour au lectorat de Tweeter
Bonjour aux zotres
Une sélection très axée sur les hommes, les femmes, les rapports entre les hommes et les femmes, tout ça quoi... Il y a des sujets que je trouve assez incroyables et fascinants dans cette sélection, notamment celui traitant de l'enfant asexué(e) et de l'addiction à outrance vis à vis des téléphones portables. Dans quelle époque vit-on ma bonne dame tout de même, hein ?!?
Cliquer sur le nom du tweetos source pour accéder à l'article de référence.
1 - @agnespk : "Le corps des femmes est devenu un nouveau champ de bataille international" @courrierinter @scoopit
2 - @Nain_Portekoi : De grands classiques de la #Photo recréés avec des #LEGO: (avec aussi du Star Wars dedans) #Geek #Joli
3 - @Madamefigaro : L’essayiste Hanna Rosin dessine une société matriarcale dans son livre choc, "The End of Men". Décryptage » #femmes
4 - @mfouquenet : La question du genre Pop, 6 ans. Ses parents ne lui disent pas si garçon ou fille
5 - @westernculturel : #Turquie La nouvelle censure frappe les livres. Ainsi d'Amin Maalouf et de son roman "Samarcande". Ah, le modèle...
6 - @LeHuffPost "Text sleeping" : ces ados qui envoient des SMS en dormant
7 - @NouvelObs : Faut-il avoir peur du masculinisme?
8 - @ActuaLitte : Veut-on vraiment sauver la librairie indépendante ?
9 - @JSZanchi : Comment les humains ont-ils fini par faire le lien entre le sexe et les bébés?
jeudi 28 février 2013
9 tweets chouchous (de la semaine 08-2013)
Bonjour aux Tweetos
Bonjour au lectorat de Tweeter
Bonjour aux zotres
Cette semaine là, il fut beaucoup question du dernier "exploit" d'Oscar Pistorius avec + ou - debon mauvais goût (mais c'est aussi pour ça qu'on aime tweeter) et de la version tweetesque de l'arroseur arrosé testée à ses dépends par Florian Gazan... Là encore, une certaine preuve de goût et de tact de la part de France télévision. Quant à Splash, voici le parfait exemple d'émission absolument sans intérêt et qu'il est 1000 fois plus drôle de suivre sur tweeter (ou résumée dans Touche pas à mon poste... ou les 2...) que devant sa télé !
1 - @mathieumadenian : moi si Drucker me vire , c'est par Minitel que je l'apprendrai...
2 - @williamrejault : @flogazan qui parle en direct de l'arrêt de son émission. Sobre : "On s'est fait unfollow" par #france4 avant de passer à la suite. Classe.
3 - @courbet_julien : floriant gazan apprend l'arret de son emission qui parle de twitter sur twitter! comment l'animateur du journal du hard l' apprendra t il ?
4 - @Flootoutcourt : Twitter est composé de gens bizarres qui rendent ce réseau social normal. Facebook est composé de gens normaux qui rendent ce réseau bizarre
5 - @pierrotbeerbaum : Ma femme s'est abonnée à My little box : ça consiste à envoyer son mec à la Poste pour récupérer des échantillons à la con.
6 - @Nain_Portekoi : Quel bruit fait le has-been qui est prêt à faire n'importe quoi pour re-passer à la télé ? Il fait #Splash. #TF1
7 - @bonpourtonpoil : #TesPasDeParis si ton appartement est plus grand qu'une feuille A4
8 - @le_gorafi : Des traces d’amour détectées dans les restes de la Saint Valentin? http://ow.ly/hKfnR
9 - @LANDEYves : Bon, bah je crois que là c'est officiel : Oscar Pistorius n'aura pas le droit à une partie de jambes en l'air ce soir.
Bonjour au lectorat de Tweeter
Bonjour aux zotres
Cette semaine là, il fut beaucoup question du dernier "exploit" d'Oscar Pistorius avec + ou - de
1 - @mathieumadenian : moi si Drucker me vire , c'est par Minitel que je l'apprendrai...
2 - @williamrejault : @flogazan qui parle en direct de l'arrêt de son émission. Sobre : "On s'est fait unfollow" par #france4 avant de passer à la suite. Classe.
3 - @courbet_julien : floriant gazan apprend l'arret de son emission qui parle de twitter sur twitter! comment l'animateur du journal du hard l' apprendra t il ?
4 - @Flootoutcourt : Twitter est composé de gens bizarres qui rendent ce réseau social normal. Facebook est composé de gens normaux qui rendent ce réseau bizarre
5 - @pierrotbeerbaum : Ma femme s'est abonnée à My little box : ça consiste à envoyer son mec à la Poste pour récupérer des échantillons à la con.
6 - @Nain_Portekoi : Quel bruit fait le has-been qui est prêt à faire n'importe quoi pour re-passer à la télé ? Il fait #Splash. #TF1
7 - @bonpourtonpoil : #TesPasDeParis si ton appartement est plus grand qu'une feuille A4
8 - @le_gorafi : Des traces d’amour détectées dans les restes de la Saint Valentin? http://ow.ly/hKfnR
9 - @LANDEYves : Bon, bah je crois que là c'est officiel : Oscar Pistorius n'aura pas le droit à une partie de jambes en l'air ce soir.
Libellés :
Autour de la télé,
Autour de Tweeter,
coucou du jeudi
mercredi 27 février 2013
Femme à l'ombrelle de Monet (détournement 09-2013)
Bonjour aux fans de Monet
Bonjour à celles qui possèdent une ombrelle
Bonjour aux zotres
Le portrait ci contre représente la première femme du peintre, Camille Monet et son fils Jean (1875). J'ai pensé à ce tableau cette semaine car il en est question dans un chapitre très intéressant de Sundborn ou les jours de lumière de Philippe Delerm dont la critique se trouve
ici.
Dans son roman, Delerm relate une séance de pose de Suzanne Hoschedé, la fille de la 2e compagne de Monet. L'auteur explique que Monet néglige volontairement le visage et les mains de son modèle et s'applique surtout à capturer la lumière et le mouvement. Ainsi naît la version de 1886 de La femme à l'ombrelle tournée vers la gauche.
Parallèlement Monet peindra une version de la silhouette de Suzanne tournée vers la droite. Des trois, ma versions préférée est la première parce que, contrairement aux deux autres, on y sent la vie, le mouvement tandis que les versions de 1886 me paraissent raides, artificielles.
Ulrik, le narrateur du roman de Delerm ne peut s'empêcher de faire le parallèle entre cette toile et celle de 1875 où les traits de Camille sont visibles (bien que voilés). Il en déduit que Monet se trompe dans sa propre quête de la lumière, qu'il s'aveugle au sens figuré du terme avant de perdre quasiment la vue au sens propre à la fin de sa vie.
Selon Ulrik, Monet ne fait que repeindre son oeuvre de 1875 et s'il ne peint pas les traits de la belle Suzanne c'est parce qu'il cherche à reproduire une fois encore la silhouette de la femme qu'il a aimée. Cette hypothèse prend tout son sens dans le roman de Delerm où les motivations profondes et les finalités poursuivies par les artistes sont au centre des réflexions esquissées.
Il se trouve qu'en version Camille ou Suzanne, ces oeuvres ont activé les mêmes neurones dans les cerveaux des créatifs/ves et marketeux/zes ! Cela dit, j'aurais pensé à la même chose... mais je ne suis pas payée pour avoir des idées originales.
Et les ombrelles de Monet sont devenues des parapluies !!! Je trouve le résultat particulièrement laid et criard ainsi transposé. Cela dit, à la base, je ne suis pas nécessairement fan de la palette chromatique de Monet trop large à mon goût.
Bonjour à celles qui possèdent une ombrelle
Bonjour aux zotres
Le portrait ci contre représente la première femme du peintre, Camille Monet et son fils Jean (1875). J'ai pensé à ce tableau cette semaine car il en est question dans un chapitre très intéressant de Sundborn ou les jours de lumière de Philippe Delerm dont la critique se trouve
ici.
Dans son roman, Delerm relate une séance de pose de Suzanne Hoschedé, la fille de la 2e compagne de Monet. L'auteur explique que Monet néglige volontairement le visage et les mains de son modèle et s'applique surtout à capturer la lumière et le mouvement. Ainsi naît la version de 1886 de La femme à l'ombrelle tournée vers la gauche.
Parallèlement Monet peindra une version de la silhouette de Suzanne tournée vers la droite. Des trois, ma versions préférée est la première parce que, contrairement aux deux autres, on y sent la vie, le mouvement tandis que les versions de 1886 me paraissent raides, artificielles.
Ulrik, le narrateur du roman de Delerm ne peut s'empêcher de faire le parallèle entre cette toile et celle de 1875 où les traits de Camille sont visibles (bien que voilés). Il en déduit que Monet se trompe dans sa propre quête de la lumière, qu'il s'aveugle au sens figuré du terme avant de perdre quasiment la vue au sens propre à la fin de sa vie.
Selon Ulrik, Monet ne fait que repeindre son oeuvre de 1875 et s'il ne peint pas les traits de la belle Suzanne c'est parce qu'il cherche à reproduire une fois encore la silhouette de la femme qu'il a aimée. Cette hypothèse prend tout son sens dans le roman de Delerm où les motivations profondes et les finalités poursuivies par les artistes sont au centre des réflexions esquissées.
Il se trouve qu'en version Camille ou Suzanne, ces oeuvres ont activé les mêmes neurones dans les cerveaux des créatifs/ves et marketeux/zes ! Cela dit, j'aurais pensé à la même chose... mais je ne suis pas payée pour avoir des idées originales.
Et les ombrelles de Monet sont devenues des parapluies !!! Je trouve le résultat particulièrement laid et criard ainsi transposé. Cela dit, à la base, je ne suis pas nécessairement fan de la palette chromatique de Monet trop large à mon goût.
samedi 23 février 2013
Jappeloup (bande annonce)
Bonjour à celles et ceux qui ont eu la chance de voir ce film en avant première
Bonjour aux zotres
Samedi dernier lors du best Off de On va se gêner sur Europe 1, Laurent Ruquier a émis l'hypothèse que le scandale de la viande de cheval expliquait le plantage du film Turf. Je n'en crois rien et j'espère penser que c'est juste parce que le public en a ras le bol de dépenser du fric en salle pour ce genre de navet formaté pour un dimanche soir comateux sur TF1. Autant je veux bien admettre l'argument pour la sortie de Paparazzi (qui est plutôt un bon film dans le genre) au moment de la mort de Lady Di, autant là je n'y crois pas.
J'espère d'autant plus que Ruquier s'est planté dans son analyse, qu'elle induirait un effet similaire sur Jappeloup qui sort le 13 mars. Or ce film mérite vraiment de rencontrer un large public. Christian Duguay le réalisateur et Guillaume Canet l'interprète principal et scénariste du film sont tous deux passionnés d'équitation et cela se ressent et contribue sans aucun doute à faire de ce film une réussite. Je trouve hélas que la bande annonce un peu mièvre ne rend pas vraiment hommage au film.
Bonjour aux zotres
Samedi dernier lors du best Off de On va se gêner sur Europe 1, Laurent Ruquier a émis l'hypothèse que le scandale de la viande de cheval expliquait le plantage du film Turf. Je n'en crois rien et j'espère penser que c'est juste parce que le public en a ras le bol de dépenser du fric en salle pour ce genre de navet formaté pour un dimanche soir comateux sur TF1. Autant je veux bien admettre l'argument pour la sortie de Paparazzi (qui est plutôt un bon film dans le genre) au moment de la mort de Lady Di, autant là je n'y crois pas.
J'espère d'autant plus que Ruquier s'est planté dans son analyse, qu'elle induirait un effet similaire sur Jappeloup qui sort le 13 mars. Or ce film mérite vraiment de rencontrer un large public. Christian Duguay le réalisateur et Guillaume Canet l'interprète principal et scénariste du film sont tous deux passionnés d'équitation et cela se ressent et contribue sans aucun doute à faire de ce film une réussite. Je trouve hélas que la bande annonce un peu mièvre ne rend pas vraiment hommage au film.
vendredi 22 février 2013
Coup de coeur et de gueule vendredesque (semaine 08-2013)
Bonjour aux célibataires
Bonjour aux gentle(wo)men
Bonjour aux bachelor/ettes
Bonjour aux fans de concours hippiques
Bonjour à celles et ceux qui n'y connaissent rien en chevaux
Bonjour aux zotres
Coup de coeur
Jappeloup
J'espère vraiment que ce film marchera et qu'il attirera aussi les personnes n'étant pas particulièrement attirées par le monde hippique.
La bande annonce de ce film ne m'avait pas convaincue du tout. Je l'avais trouvée mièvre. Aussi me suis-je rendue sans enthousiasme à l'avant première à laquelle j'étais invitée par Pathé. Eh bien, je fais mon mea culpa. Je m'étais trompée : dès les premières minutes j'ai été happée par le film magistralement bien interprété et superbement filmé. Les scènes de concours hippiques sont bluffantes et créent un vrai suspens et une réelle tension dans le public qui en connait pourtant l'issue (magique !). Elles alternent avec des moments d'émotion tout aussi vrais. Je dis Bravo !
Coup de gueule
Le Bachelor 2013
Bien qu'il soit objectivement plutôt beau mec, ce type me déplait souverainement et pas seulement pour le machisme abject et la dévalorisation des femmes véhiculés par l'émission à laquelle il participe. Je ne le trouve pas attirant du tout et il ne possède aucun charme. En fait, ce type a le regard tellement dur qu'il me met mal à l'aise et la façon désagréable (presque aboyée) dont il parle à ses "prétendantes", dont il les touche en les agrippant plutôt qu'en les caressant me glace encore plus. A mes yeux il a tout du prédateur, du mâle carnassier et si j'ai bien vu le célibataire en zappant sur l'émission pendant les coupures pub de Top Chef, je n'ai pas aperçu l'ombre d'un gentleman en lui. Le point culminant étant atteint le soir où il embrasse goulument une nana en lui pétrissant le corps devant deux autres filles. Ce n'est pas tant le fait qu'il les galoche à tour de rôle le souci (ça lui donne un côté ado attardé un brin ridicule qui l'humanise toutefois un peu) mais le fait qu'il n'ait même pas la délicatesse élémentaire de le faire ailleurs que sous le nez des autres. Quelle veulerie, quel manque de classe.
Bonjour aux gentle(wo)men
Bonjour aux bachelor/ettes
Bonjour aux fans de concours hippiques
Bonjour à celles et ceux qui n'y connaissent rien en chevaux
Bonjour aux zotres
Coup de coeur
Jappeloup
J'espère vraiment que ce film marchera et qu'il attirera aussi les personnes n'étant pas particulièrement attirées par le monde hippique.
La bande annonce de ce film ne m'avait pas convaincue du tout. Je l'avais trouvée mièvre. Aussi me suis-je rendue sans enthousiasme à l'avant première à laquelle j'étais invitée par Pathé. Eh bien, je fais mon mea culpa. Je m'étais trompée : dès les premières minutes j'ai été happée par le film magistralement bien interprété et superbement filmé. Les scènes de concours hippiques sont bluffantes et créent un vrai suspens et une réelle tension dans le public qui en connait pourtant l'issue (magique !). Elles alternent avec des moments d'émotion tout aussi vrais. Je dis Bravo !
Coup de gueule
Le Bachelor 2013
Bien qu'il soit objectivement plutôt beau mec, ce type me déplait souverainement et pas seulement pour le machisme abject et la dévalorisation des femmes véhiculés par l'émission à laquelle il participe. Je ne le trouve pas attirant du tout et il ne possède aucun charme. En fait, ce type a le regard tellement dur qu'il me met mal à l'aise et la façon désagréable (presque aboyée) dont il parle à ses "prétendantes", dont il les touche en les agrippant plutôt qu'en les caressant me glace encore plus. A mes yeux il a tout du prédateur, du mâle carnassier et si j'ai bien vu le célibataire en zappant sur l'émission pendant les coupures pub de Top Chef, je n'ai pas aperçu l'ombre d'un gentleman en lui. Le point culminant étant atteint le soir où il embrasse goulument une nana en lui pétrissant le corps devant deux autres filles. Ce n'est pas tant le fait qu'il les galoche à tour de rôle le souci (ça lui donne un côté ado attardé un brin ridicule qui l'humanise toutefois un peu) mais le fait qu'il n'ait même pas la délicatesse élémentaire de le faire ailleurs que sous le nez des autres. Quelle veulerie, quel manque de classe.
Restaurant Yoom (spécialité de dim sum)
Bonjour aux amateurs/trices de dim sum
Bonjour à celles et ceux qui ne savent pas ce que c'est (les pauvres)
Bonjour aux zotres
A mon retour de Hong Kong (voir mail précédent), j'ai cherché des restaurants de dim sum à Paris et je suis tombée sur YOOM, adresse que j'ai testée et approuvée au point d'y organiser le prochain dîner livres échanges du jeudi 28/02/2013.
Yoom est un endroit convivial à la carte plus qu'alléchante. Il est difficile de faire un choix, aussi je vous conseille de procéder avec un papier et un stylo sinon c'est le bazar pour commander dès qu'on est plus de 2.
Les dim sum y sont fraîchement préparés dans les cuisines ouvertes du sous-sol et sont franchement délicieux. On retrouve avec bonheur le plaisir de croquer dans ces bouchées de pâte fondantes et parfumées.
Cela dit, soyons honnêtes, si on sort avec plaisir du sentier battu parisien des Ha kao (ravioli crevettes) et des bouchées au porc pour goûter des choses plus dépaysantes, elles ne sont pas pour autant d'une authenticité à toute épreuve. Si ces bouchées sont résolument asiatiques, elles évoquent autant voire plus la thaïlande que la Chine.
Accessoirement, quand j'ai demandé s'ils avaient tel ou tel type de dim sum goûté à Hong Kong, la réponse a systématiquement été non. Quant aux desserts, si je les recommande c'est là encore par pure gourmandise et non pour s'imprégner d'Asie puisque je parle de dim sum dessert à base de pomme ou de nutella certes délicieux mais pas super exotiques.
Bref, on est dans le dim sum réinterprété, revisité comme on dit dans Top Chef. Du dim sum fusion pour bobos. Est-ce si grave ? Non parce que c'est bon, très bon, (trop ?) bon... il faudra juste continuer à chercher un "vrai" resto de dim sum à Paris... Des adresses à me conseiller ?
Informations pratiques
Yoom - Dim Sum
Rue Grégoire de Tours 75006 Paris
Métro Mabillon ou Odéon
Fermé le dimanche
Bonjour à celles et ceux qui ne savent pas ce que c'est (les pauvres)
Bonjour aux zotres
A mon retour de Hong Kong (voir mail précédent), j'ai cherché des restaurants de dim sum à Paris et je suis tombée sur YOOM, adresse que j'ai testée et approuvée au point d'y organiser le prochain dîner livres échanges du jeudi 28/02/2013.
Yoom est un endroit convivial à la carte plus qu'alléchante. Il est difficile de faire un choix, aussi je vous conseille de procéder avec un papier et un stylo sinon c'est le bazar pour commander dès qu'on est plus de 2.
Les dim sum y sont fraîchement préparés dans les cuisines ouvertes du sous-sol et sont franchement délicieux. On retrouve avec bonheur le plaisir de croquer dans ces bouchées de pâte fondantes et parfumées.
Cela dit, soyons honnêtes, si on sort avec plaisir du sentier battu parisien des Ha kao (ravioli crevettes) et des bouchées au porc pour goûter des choses plus dépaysantes, elles ne sont pas pour autant d'une authenticité à toute épreuve. Si ces bouchées sont résolument asiatiques, elles évoquent autant voire plus la thaïlande que la Chine.
Accessoirement, quand j'ai demandé s'ils avaient tel ou tel type de dim sum goûté à Hong Kong, la réponse a systématiquement été non. Quant aux desserts, si je les recommande c'est là encore par pure gourmandise et non pour s'imprégner d'Asie puisque je parle de dim sum dessert à base de pomme ou de nutella certes délicieux mais pas super exotiques.
Bref, on est dans le dim sum réinterprété, revisité comme on dit dans Top Chef. Du dim sum fusion pour bobos. Est-ce si grave ? Non parce que c'est bon, très bon, (trop ?) bon... il faudra juste continuer à chercher un "vrai" resto de dim sum à Paris... Des adresses à me conseiller ?
Informations pratiques
Yoom - Dim Sum
Rue Grégoire de Tours 75006 Paris
Métro Mabillon ou Odéon
Fermé le dimanche
jeudi 21 février 2013
Dim Sum (à gogo)
Bonjour aux fans de dim sum
Bonjour à celles et ceux qui ne savent pas ce que c'est (les pauvres)
Bonjour aux zotres
Lorsque je vais dans un restaurant chinois ou vietnamien, vous pouvez être certain(e) que je commande des raviolis vapeur (autrement dit des dim sum même si... mais j'y reviendrai plus tard) en entrée. J'adore ça. Depuis des années je fantasme sur les restaurants spécialisés aperçus dans certains films US (allez comprendre...) où, comme dans les cantines de lycée, des serveuses poussent des chariots bondés de paniers de bambous renfermant les précieuses bouchées.
On m'avait vaguement donné quelques adresses dans l'est parisien mais je n'ai jamais eu l'occasion de les tester. Et puis, début 2012, j'ai appris que je serai envoyée en mission à Hong Kong pour deux semaines en juin et là, bonheur, nirvana, extase, je savais que je trouverais des dim sum à chaque coin de rue.
De fait, les hong kongais(es) sont très friand(e)s de cette spécialité cantonaise et, sur place, ma culture en matière de dim sum s'est considérablement élargie tant sur le plan théorique que sur le plan gustatif.
La première chose que j'ai apprise est que si les dim sum sont bien des bouchées il ne s'agit pas uniquement de bouchées vapeur. Ils peuvent également être frits ou grillés ou même se présenter sous forme de soupes.
La 2e est qu'il en existe une variété considérable aux saveurs et parfums tous plus délicieux les uns que les autres. Si j'aime toujours autant les dim sum que l'on trouve en France (même ceux des traiteurs chinois bas de gamme c'est dire !), ceux que j'ai dégustés en Asie étaient de vraies tueries orgasmiques.
La 3e est qu'à Hong Kong, dans les restaurants traditionnels (qui font généralement la taille d'une usine au point que, dans certains, les serveurs/euses se baladent avec des oreillettes), on ne trouve pas de dims sums le soir mais uniquement le midi.
La 4e et non des moindres est qu'il peut s'agir de bouchées sucrées dont certaines ressemblent étrangement à des pâtisseries occidentales comme le démontre la photo ci-contre. Les egg tarts achetées dans la rue à Hong Kong sont les soeurs siamoises (si j'ose dire) des pastel de nata portugais. Et elles sont tout aussi délicieusement addictives ! Surtout tièdes.
Mes chouchous
Parmi ceux que j'ai goûté à Hong Kong mes chouchous étaient une variété jusqu'ici inconnue : des bouchées au boeuf et au légume contenant également du bouillon à l'intérieur. Ils sont évidemment fragiles et compliqués à mangercompliqué à manger et il faut user en alternance des baguettes avec délicatesse et d'une cuillère où poser délicatement la bouchée avant de mordre dedans avec précaution afin d'éviter de se bruler. On m'a expliqué leur fabrication (ben oui, ça m'intrigait à peu près autant que le bateau dans la bouteille de gnole...) : en fait, le bouillon est incorporé gelé dans la pate ! Il suffisait d'y penser.
J'adore aussi les petites brioches blanches fourrées de viande de boeuf (théoriquement) et de sauce sucrée salée. J'en ai mangé aussi en France il y a longtemps mais rien à voir !
Dim sum et baguettes
Comme le reste de la cuisine chinoise, les dim sum "classiques" (hors soupes et desserts) se dégustent avec des baguettes. Pas toujours faciles de les attraper au fond des petits paniers (cela dit, à la différence de la plupart des dim sum "bas de gamme" qu'on trouve en France, les dim sum hong kongais ne collent pas) et encore moins, quand on n'a pas l'habitude, de maintenir ces bouchées rondes en l'air avec de simples baguettes.
J'ai avoué à quelques interlocuteurs locaux que, parfois, en France, quand j'avais la flemme de m'appliquer, je me servais des baguettes comme de bandrilles et, à ma grande surprise, ils m'ont répondu qu'eux aussi et que c'était une pratique tout à fait acceptable. Il est aussi fréquent de se servir d'une baguette comme fourchette (à une dent... soit...) et de l'autre comme d'un couteau pour couper le dim sum et d'attraper plus facilement les morceaux ensuite.
Quelques liens
Sur le plan théorique Wikipedia
Sur le plan pratique si vous voulez préparer vous même des dim sum, allez sur Piment Rouge
Bonjour à celles et ceux qui ne savent pas ce que c'est (les pauvres)
Bonjour aux zotres
Lorsque je vais dans un restaurant chinois ou vietnamien, vous pouvez être certain(e) que je commande des raviolis vapeur (autrement dit des dim sum même si... mais j'y reviendrai plus tard) en entrée. J'adore ça. Depuis des années je fantasme sur les restaurants spécialisés aperçus dans certains films US (allez comprendre...) où, comme dans les cantines de lycée, des serveuses poussent des chariots bondés de paniers de bambous renfermant les précieuses bouchées.
On m'avait vaguement donné quelques adresses dans l'est parisien mais je n'ai jamais eu l'occasion de les tester. Et puis, début 2012, j'ai appris que je serai envoyée en mission à Hong Kong pour deux semaines en juin et là, bonheur, nirvana, extase, je savais que je trouverais des dim sum à chaque coin de rue.
De fait, les hong kongais(es) sont très friand(e)s de cette spécialité cantonaise et, sur place, ma culture en matière de dim sum s'est considérablement élargie tant sur le plan théorique que sur le plan gustatif.
La première chose que j'ai apprise est que si les dim sum sont bien des bouchées il ne s'agit pas uniquement de bouchées vapeur. Ils peuvent également être frits ou grillés ou même se présenter sous forme de soupes.
La 2e est qu'il en existe une variété considérable aux saveurs et parfums tous plus délicieux les uns que les autres. Si j'aime toujours autant les dim sum que l'on trouve en France (même ceux des traiteurs chinois bas de gamme c'est dire !), ceux que j'ai dégustés en Asie étaient de vraies tueries orgasmiques.
La 3e est qu'à Hong Kong, dans les restaurants traditionnels (qui font généralement la taille d'une usine au point que, dans certains, les serveurs/euses se baladent avec des oreillettes), on ne trouve pas de dims sums le soir mais uniquement le midi.
La 4e et non des moindres est qu'il peut s'agir de bouchées sucrées dont certaines ressemblent étrangement à des pâtisseries occidentales comme le démontre la photo ci-contre. Les egg tarts achetées dans la rue à Hong Kong sont les soeurs siamoises (si j'ose dire) des pastel de nata portugais. Et elles sont tout aussi délicieusement addictives ! Surtout tièdes.
Mes chouchous
Parmi ceux que j'ai goûté à Hong Kong mes chouchous étaient une variété jusqu'ici inconnue : des bouchées au boeuf et au légume contenant également du bouillon à l'intérieur. Ils sont évidemment fragiles et compliqués à mangercompliqué à manger et il faut user en alternance des baguettes avec délicatesse et d'une cuillère où poser délicatement la bouchée avant de mordre dedans avec précaution afin d'éviter de se bruler. On m'a expliqué leur fabrication (ben oui, ça m'intrigait à peu près autant que le bateau dans la bouteille de gnole...) : en fait, le bouillon est incorporé gelé dans la pate ! Il suffisait d'y penser.
J'adore aussi les petites brioches blanches fourrées de viande de boeuf (théoriquement) et de sauce sucrée salée. J'en ai mangé aussi en France il y a longtemps mais rien à voir !
Dim sum et baguettes
Comme le reste de la cuisine chinoise, les dim sum "classiques" (hors soupes et desserts) se dégustent avec des baguettes. Pas toujours faciles de les attraper au fond des petits paniers (cela dit, à la différence de la plupart des dim sum "bas de gamme" qu'on trouve en France, les dim sum hong kongais ne collent pas) et encore moins, quand on n'a pas l'habitude, de maintenir ces bouchées rondes en l'air avec de simples baguettes.
J'ai avoué à quelques interlocuteurs locaux que, parfois, en France, quand j'avais la flemme de m'appliquer, je me servais des baguettes comme de bandrilles et, à ma grande surprise, ils m'ont répondu qu'eux aussi et que c'était une pratique tout à fait acceptable. Il est aussi fréquent de se servir d'une baguette comme fourchette (à une dent... soit...) et de l'autre comme d'un couteau pour couper le dim sum et d'attraper plus facilement les morceaux ensuite.
Sur le plan théorique Wikipedia
Sur le plan pratique si vous voulez préparer vous même des dim sum, allez sur Piment Rouge
Tromperie (de Philip Roth)
Bonjour aux fidèles
Bonjour aux infidèles
Bonjour aux zotres
Tromperie est le 6e roman de Philip Roth que j'ouvre (j'avais vite abandonné Portnoy et son complexe et La contre vie), le 3e que je termine et le 2e que je termine en ayant apprécié ma lecture (j'avais détesté Le sein). Avec quelques réserves toutefois contrairement à La tache que j'avais adoré sans restrictions.
4e de couverture
Ni récit ni texte suivi, ce livre se compose d'une succession de dialogues entre Philip, romancier américain fixé pour un temps à Londres, et diverses femmes : sa maîtresse, son épouse et d'autres personnages féminins moins réels, parfois même rêvés.
Toutes parlent par la voix de l'auteur, Philip, l'alter ego de Philip Roth. Aucun fil conducteur ne relie ces conversations souvent lapidaires, sinon l'écho lancinant des obsessions habituelles de Roth - le sexe, l'adultère, la fidélité, l'antisémitisme et la littérature -, le vrai sujet étant l'exploration des recoins obscurs des vies et des âmes, des confins flous entre le réel et l'imaginaire.
Une investigation empreinte d'un mélange d'humour et de gravité qui demeure dans la veine de L'écrivain des ombres et La contrevie. Tromperie est un authentique roman d'amour, pétillant de verve et d'esprit, débordant d'émotion et d'érotisme, qui confirme l'inlassable inventivité de l'auteur.
Mon avis
Je pense que le 4e de couverture évoque bien un des reproches que je ferais à ce livre : son manque de construction aboutie qui donne à l'ensemble un aspect dillétante et superficiel alors que certains des thèmes abordés, notamment celui du titre, me semblent tout à fait passionnants et auraient mérité selon moi un traitement plus fouillé, plus analytique. Ici, on reste dans l'instantané. Celui de la mémoire ou du récit (où placer dans ce texte le curseur entre fiction et réalité ?) d'une part, celui des dialogues d'autre part.
Ils sont justement l'objet du 2e reproche que je ferais à ce livre : l'artificialité des dialogues qui pour la plupart sont particulièrement verbeux, ampoulés ou nombrilistes voire tout cela à la fois. Je défie quiquonque d'avoir eu un jour une discussion qui ressemble à celles relatées par Roth.
Quant au 3e reproche que je ferais à ce livre, il explique pourquoi je n'ai pas achevé deux de mes lectures de Philip Roth : le fait de tout ramener (ou tout au moins de ramener beaucoup de choses) au judaïsme de l'auteur ou de ses héros ainsi que les interminables considérations pour ne pas dire ergotages sur la condition juive. Cela m'agace, non pas que je nie le fait que les juifs ont beaucoup souffert et ont eu (et ont encore) bien des sujets de récriminination à travers les siècles mais je n'aime pas la manière dont Roth traite le sujet et le nivelle en confondant simples anecdotes et faits gravissimes.
Je trouve son systématisme à se définir comme juif obsessionnel, sans intérêt (car sans portée ethnologique) et contre productif dans ce qu'elle a de "victimisation" et, au fond, bien souvent je ne vois justement pas en quoi ses propos sont spécifiquement juifs et je ne comprends pas pourquoi il en réfute le caractère parfois universel.
Je ne pense pas que chacun de mes gestes, chacune des réactions de mes interlocuteurs/trices est conditionné par le fait que je sois une femme, que je sois occidentale, blanche, catholique par culture, athée par conviction, de droite par inclinaison ou que sais-je encore... Je crois certes qu'on est trop souvent réduit à une catégorie que celle-ci soit sexuelle, religieuse, sociale, politique ou autre mais pas systématiquement. La forme de communautarisme exacerbée que je ressens dans l'oeuvre de Roth me déplait. En cela, je trouve ses propos excluants et ma motivation à poursuivre ou non un de ses livres dépend justement du degré d'exclusion que je ressens. Il était nul dans La Tache où le propos était ailleurs, justement dans l'absurdité de la classification, des impératifs qu'elle impose en matière de politiquement correct et du rejet tout aussi absurde qui en découle. C'est pourquoi j'ai adoré ce roman.
Dans Tromperie, la question des rapports homme/femme et des rapports de l'auteur à son oeuvre d'une part et des lecteurs à l'oeuvre d'autre part, transcendent heureusement ce sujet et c'est cette vision là qui m'a intéressée même si je n'ai pas toujours apprécié la manière dont elle était exprimée (cf. ce que je dis des dialogues).
Quelques liens
Citations sur Babelio
D'autres extraits de Tromperie sur ce blog
Ma critique de Professeur de désir
Quelques extraits
A propos de la fin d'une liaison impossible (P.149)
- Tu connais le poème de Marvell ? (...)
"C'est de l'impossibilité qu'il fut engendré par le désir." Ce poème-là.
- Je croyais que c'était "désespoir" - engendré par le désespoir.
- C'est ça. C'était ça. Les deux.
Au cours d'une dispute avec sa compagne à propos du caractère réel ou fictionnel d'un personnage féminin du livre
Certainement pas. L'une est une silhouette esquissée dans un carnet au fil de conversations, l'autre estg un personnage très important empêtré dans l'intrigue d'un livre complexe. Je me suis imaginé, extérieur à mon roman, en train de vivre une aventure avec un personnage à l'intérieur de mon roman. Si Tolstoï s'était imaginé amoureux d'Anna Karénine, si Hardy s'était imaginé mêlé à une aventure avec Tess - écoute, je suis mes inclinaisons là où elles me mènent - Ah, et puis merde. Que suggères-tu, que je me surveille ? Que je ne cède pas à cette sorte d'impulsion de peur de... peur de quoi ? D'une opinion éclairé encline à la lascivité ? Eh bien ni par toi ni par personne d'autre, je ne serai jamais censuré de cette façon ! (P.176)
Sur le même sujet
C'est l'histoire d'une imagination en proie à l'amour.
- Mais si un jour il venait à être publié plus ou moins tel que, libéré de toutes interprétations, etc., les gens n'iront pas savoir que c'est tout simplement la petite histoire d'une imagination en proie à l'amour, pas plus que moi.
- En général ils ne le font pas, alors quelle différence ? J'écris de la fiction, on me dit que c'est de l'autobiographie, j'écris de l'autobiographie, on me dit que c'est de la fiction, aussi puisque je suis tellement crétin et qu'ils sont tellement intelligents qu'ils décident donc eux ce ce que c'est ou n'est pas. (...)
- (...) et si ça m'humiliait ?
- Comment pourrais-tu être humiliée par quelque chose qui n'est pas ainsi ? Ce n'est pas. C'est loin d'être moi - c'est un divertissement, un jeu, c'est une parodie de moi-même ! Moi qui me ventriloquise . Ou peut-être est-ce plus facile à comprendre présenté de l'autre façon - tout ici est falsifié sauf moi. Peut-être les deux. Mais des deux façons ou d'une seule, cela signifie mon chou, que c'est homo ludens !
- Mais qui pourrait savoir ça, à part nous ?
- Ecoute, je ne peux pas vivre et ne vis pas dans un monde de retenue, pas en tant qu'écrivain en tout cas. (...) la retenue, malheureusement, n'est pas faite pour les écrivains. (P.183)
Conclusion
Un roman qui peut agacer par ses côtés nombrilistes et par l'intellectualisme affecté des dialogue mais qui reste intéressant à bien des égards, surtout pour le traitement du rapport d'un auteur et de son entourage aux aspects fictionnels ou non d'un roman. Roth est paraît-il le plus grand écrivain américain vivant. Peut-être. Qui suis-je pour parler de façon circonstanciée de littérature US ? Cela dit, en tant que lectrice, cela ne m'empêche pas de trouver ses livres excessivement surcôtés.
Bonjour aux infidèles
Bonjour aux zotres
Tromperie est le 6e roman de Philip Roth que j'ouvre (j'avais vite abandonné Portnoy et son complexe et La contre vie), le 3e que je termine et le 2e que je termine en ayant apprécié ma lecture (j'avais détesté Le sein). Avec quelques réserves toutefois contrairement à La tache que j'avais adoré sans restrictions.
4e de couverture
Ni récit ni texte suivi, ce livre se compose d'une succession de dialogues entre Philip, romancier américain fixé pour un temps à Londres, et diverses femmes : sa maîtresse, son épouse et d'autres personnages féminins moins réels, parfois même rêvés.
Toutes parlent par la voix de l'auteur, Philip, l'alter ego de Philip Roth. Aucun fil conducteur ne relie ces conversations souvent lapidaires, sinon l'écho lancinant des obsessions habituelles de Roth - le sexe, l'adultère, la fidélité, l'antisémitisme et la littérature -, le vrai sujet étant l'exploration des recoins obscurs des vies et des âmes, des confins flous entre le réel et l'imaginaire.
Une investigation empreinte d'un mélange d'humour et de gravité qui demeure dans la veine de L'écrivain des ombres et La contrevie. Tromperie est un authentique roman d'amour, pétillant de verve et d'esprit, débordant d'émotion et d'érotisme, qui confirme l'inlassable inventivité de l'auteur.
Mon avis
Je pense que le 4e de couverture évoque bien un des reproches que je ferais à ce livre : son manque de construction aboutie qui donne à l'ensemble un aspect dillétante et superficiel alors que certains des thèmes abordés, notamment celui du titre, me semblent tout à fait passionnants et auraient mérité selon moi un traitement plus fouillé, plus analytique. Ici, on reste dans l'instantané. Celui de la mémoire ou du récit (où placer dans ce texte le curseur entre fiction et réalité ?) d'une part, celui des dialogues d'autre part.
Ils sont justement l'objet du 2e reproche que je ferais à ce livre : l'artificialité des dialogues qui pour la plupart sont particulièrement verbeux, ampoulés ou nombrilistes voire tout cela à la fois. Je défie quiquonque d'avoir eu un jour une discussion qui ressemble à celles relatées par Roth.
Quant au 3e reproche que je ferais à ce livre, il explique pourquoi je n'ai pas achevé deux de mes lectures de Philip Roth : le fait de tout ramener (ou tout au moins de ramener beaucoup de choses) au judaïsme de l'auteur ou de ses héros ainsi que les interminables considérations pour ne pas dire ergotages sur la condition juive. Cela m'agace, non pas que je nie le fait que les juifs ont beaucoup souffert et ont eu (et ont encore) bien des sujets de récriminination à travers les siècles mais je n'aime pas la manière dont Roth traite le sujet et le nivelle en confondant simples anecdotes et faits gravissimes.
Je trouve son systématisme à se définir comme juif obsessionnel, sans intérêt (car sans portée ethnologique) et contre productif dans ce qu'elle a de "victimisation" et, au fond, bien souvent je ne vois justement pas en quoi ses propos sont spécifiquement juifs et je ne comprends pas pourquoi il en réfute le caractère parfois universel.
Je ne pense pas que chacun de mes gestes, chacune des réactions de mes interlocuteurs/trices est conditionné par le fait que je sois une femme, que je sois occidentale, blanche, catholique par culture, athée par conviction, de droite par inclinaison ou que sais-je encore... Je crois certes qu'on est trop souvent réduit à une catégorie que celle-ci soit sexuelle, religieuse, sociale, politique ou autre mais pas systématiquement. La forme de communautarisme exacerbée que je ressens dans l'oeuvre de Roth me déplait. En cela, je trouve ses propos excluants et ma motivation à poursuivre ou non un de ses livres dépend justement du degré d'exclusion que je ressens. Il était nul dans La Tache où le propos était ailleurs, justement dans l'absurdité de la classification, des impératifs qu'elle impose en matière de politiquement correct et du rejet tout aussi absurde qui en découle. C'est pourquoi j'ai adoré ce roman.
Dans Tromperie, la question des rapports homme/femme et des rapports de l'auteur à son oeuvre d'une part et des lecteurs à l'oeuvre d'autre part, transcendent heureusement ce sujet et c'est cette vision là qui m'a intéressée même si je n'ai pas toujours apprécié la manière dont elle était exprimée (cf. ce que je dis des dialogues).
Quelques liens
Citations sur Babelio
D'autres extraits de Tromperie sur ce blog
Ma critique de Professeur de désir
Quelques extraits
A propos de la fin d'une liaison impossible (P.149)
- Tu connais le poème de Marvell ? (...)
"C'est de l'impossibilité qu'il fut engendré par le désir." Ce poème-là.
- Je croyais que c'était "désespoir" - engendré par le désespoir.
- C'est ça. C'était ça. Les deux.
Au cours d'une dispute avec sa compagne à propos du caractère réel ou fictionnel d'un personnage féminin du livre
Certainement pas. L'une est une silhouette esquissée dans un carnet au fil de conversations, l'autre estg un personnage très important empêtré dans l'intrigue d'un livre complexe. Je me suis imaginé, extérieur à mon roman, en train de vivre une aventure avec un personnage à l'intérieur de mon roman. Si Tolstoï s'était imaginé amoureux d'Anna Karénine, si Hardy s'était imaginé mêlé à une aventure avec Tess - écoute, je suis mes inclinaisons là où elles me mènent - Ah, et puis merde. Que suggères-tu, que je me surveille ? Que je ne cède pas à cette sorte d'impulsion de peur de... peur de quoi ? D'une opinion éclairé encline à la lascivité ? Eh bien ni par toi ni par personne d'autre, je ne serai jamais censuré de cette façon ! (P.176)
Sur le même sujet
C'est l'histoire d'une imagination en proie à l'amour.
- Mais si un jour il venait à être publié plus ou moins tel que, libéré de toutes interprétations, etc., les gens n'iront pas savoir que c'est tout simplement la petite histoire d'une imagination en proie à l'amour, pas plus que moi.
- En général ils ne le font pas, alors quelle différence ? J'écris de la fiction, on me dit que c'est de l'autobiographie, j'écris de l'autobiographie, on me dit que c'est de la fiction, aussi puisque je suis tellement crétin et qu'ils sont tellement intelligents qu'ils décident donc eux ce ce que c'est ou n'est pas. (...)
- (...) et si ça m'humiliait ?
- Comment pourrais-tu être humiliée par quelque chose qui n'est pas ainsi ? Ce n'est pas. C'est loin d'être moi - c'est un divertissement, un jeu, c'est une parodie de moi-même ! Moi qui me ventriloquise . Ou peut-être est-ce plus facile à comprendre présenté de l'autre façon - tout ici est falsifié sauf moi. Peut-être les deux. Mais des deux façons ou d'une seule, cela signifie mon chou, que c'est homo ludens !
- Mais qui pourrait savoir ça, à part nous ?
- Ecoute, je ne peux pas vivre et ne vis pas dans un monde de retenue, pas en tant qu'écrivain en tout cas. (...) la retenue, malheureusement, n'est pas faite pour les écrivains. (P.183)
Conclusion
Un roman qui peut agacer par ses côtés nombrilistes et par l'intellectualisme affecté des dialogue mais qui reste intéressant à bien des égards, surtout pour le traitement du rapport d'un auteur et de son entourage aux aspects fictionnels ou non d'un roman. Roth est paraît-il le plus grand écrivain américain vivant. Peut-être. Qui suis-je pour parler de façon circonstanciée de littérature US ? Cela dit, en tant que lectrice, cela ne m'empêche pas de trouver ses livres excessivement surcôtés.
mercredi 20 février 2013
D'après La liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix (détournement 08-2013)
Bonjour à celles et ceux qui postent encore du courrier
Bonjour aux timbré(e)s de tous poils (sauf celle qui a barbouillé une oeuvre d'art au marker)
Bonjour aux zotres
Le 8 février dernier, mon coup de coeur et mon de gueule vendredesques étaient inspirés par l'acte de vandalisme subi par La Liberté guidant le peuple (1830) de Delacroix au Musée du Louvre de Lens.
A cette occasion, je rappelais en image que ce tableau figurait sur la dernière version de nos billets de 100 francs. Mais la marianne du tableau de Delacroix servit aussi pendant longtemps d'image aux timbres français... la preuve en image pour les moins de 20 ans !
Chaque valeur avait sa couleur de 1 centime à... ben... ch'sais pas trop en fait !
En 1999, c'est le tableau entier qui fut reproduit sur un timbre de 10 francs. La même Marianne fut aussi reproduite sur des pièces.
Bonjour aux timbré(e)s de tous poils (sauf celle qui a barbouillé une oeuvre d'art au marker)
Bonjour aux zotres
Le 8 février dernier, mon coup de coeur et mon de gueule vendredesques étaient inspirés par l'acte de vandalisme subi par La Liberté guidant le peuple (1830) de Delacroix au Musée du Louvre de Lens.
A cette occasion, je rappelais en image que ce tableau figurait sur la dernière version de nos billets de 100 francs. Mais la marianne du tableau de Delacroix servit aussi pendant longtemps d'image aux timbres français... la preuve en image pour les moins de 20 ans !
Chaque valeur avait sa couleur de 1 centime à... ben... ch'sais pas trop en fait !
En 1999, c'est le tableau entier qui fut reproduit sur un timbre de 10 francs. La même Marianne fut aussi reproduite sur des pièces.
lundi 18 février 2013
Sundborn ou les jours de lumière (par Philippe delerm)
Bonjour aux peintres
Bonjour aux fans de la peinture impressionniste
Bonjour aux zotres
Ce roman de Philippe Delerm a reçu le prix des libraires 1997. Il traînait chez moi depuis de nombreuses années, je l'avais ouvert un jour et mais très vite, j'avais interrompu ma lecture. Cette fois je suis allée rapidement au bout de ce roman que j'apporterai au dîner livres échanges du 28 février.
Ci-dessous un portrait de Karin Larsson et de sa fille Suzanne par Carl Larsson peint en 1885.
4e de couverture
Grez-sur-Loing, 1884. Autour de Carl Larsson vit une petite communauté de peintres scandinaves venus tester la lumière tant vantée par ceux que l'on nomme, encore par dérision, les « impressionnistes ». August Strindberg est là avec sa famille, Soren Kroyer les rejoint bientôt. Pour Ulrik Tercier, ils représentent la joie de vivre, la passion. Aussi, quand le groupe se délite, décide-t-il de partir pour Skagen, au Danemark, avec Soren Kroyer. Il est dès lors partagé entret différents lieux - Skagen, Grez et Sundborn, en Suède - qui incarnent autant de conceptions de l'art et de la vie. Sundborn ou Les jours de lumière, qui met en scène des personnages réels et romanesques, décrit par petites touches, légères et sensibles, les heurts, les cassures, les instants parfaits qui font une vie. Évocation de l'impossible conciliation entre l'absolu de l'art et les nécessaires compromissions de l'existence, ce roman empreint de nostalgie est également une célébration de la joie de vivre, et de peindre.
Quelques liens
Wikibio de Carl_Larsson
Site officiel consacré à Carl et Karin Larsson et à Sundborn
Ce qu'on dit du roman sur Wikipedia
Une critique élogieuse sur Inventeurs de lectures dont je retiens cette phrase clef en fin de message :
Je lis et déjà j'oublie. Captive des pages infiniment légères, j'ai envie de relire le livre à peine refermé.
Mon avis
Ce n'est pas un hasard si je commence par donner des liens avant de donner mon avis car cela me permet de rebondir sur la phrase citée plus haut et de préciser en quoi je suis d'accord avec celle-ci et en quoi mon avis diverge.
Oui, j'ai lu et déjà j'oublie.
Oui, les pages m'ont semblé infiniment légères et faciles à tourner grâce à la jolie plume de Philippe Delerm qui, un an avant la première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules prouvait déjà dans Sundborn ou les jours de lumière qu'il était le photographe ou le peintre (ce n'est évidemment pas un hasard si j'emploie ce mot) des instants, des moments de bonheur, des plaisirs simples, des tableaux familiaux, du quotidien. D'ailleurs, à un moment donné, j'ai retrouvé avec amusement un paragraphe sur l'écossage des petits pois et la description de la sensation que cela procure de plonger la main dans un bol de pois fraîchement écossés. Cela fera ensuite l'objet d'un des chapitre du best seller mentionné plus haut.
La liste de mes acquiessements s'arrête ici : si j'ai lu ce roman vite et sans déplaisir, je n'ai aucune envie de le relire justement parce qu'il ne m'en reste déjà rien. Les mots et les idées (mais lesquelles ?) ont glissé sur moi comme sur une toile imperméabilisée.
En fait, je me suis demandée tout au long du roman où voulait en venir l'auteur, ce dont il voulait parler exactement, et je ne le sais toujours pas tant j'ai l'impression que beaucoup de sujets sont effleurés, suggérés comme certaines parties d'un corps sont volontairement à peine esquissés dans une toile de Monet.
L'auteur ne creuse pas suffisamment les biographies des artistes dont il parle pour constituer véritablement une référence bibliographique, il ne creuse pas suffisamment les pages qu'il consacre à la peinture pour constituer un ouvrage de vulgarisation, il ne fait qu'effleurer des thèmes tels que les influences, les conflits artistiques, le lien entre vie et oeuvre, la nécessité vitale de la quête artistique comme aboutissement ou paliatif, la renonciation (celle de Karin Larsson qui peignait aussi avant de rencontrer son mari en France), etc.
On discerne deux fils conducteurs dans le roman qui semblent sous tendre les quêtes artistiques des personnages du roman voire les opposer dans une certaine mesure : la lumière et le bonheur et l'une des questions que semble poser les réflexions qui animent le texte est la suivante (selon ma compréhension personne de ma lecture) : la peinture doit-elle peindre le bonheur, la vie ou saisir l'instant présent, doit-elle privilégier le fond ou la forme, le réel ou sa perception ?
Conclusion
Une belle écriture et un sujet qui pourra intéresser ou ennuyer selon son degré d'intérêt pour la peinture et sa curiosité envers des artistes scandinaves connus ou un peu moins.
Bonjour aux fans de la peinture impressionniste
Bonjour aux zotres
Ce roman de Philippe Delerm a reçu le prix des libraires 1997. Il traînait chez moi depuis de nombreuses années, je l'avais ouvert un jour et mais très vite, j'avais interrompu ma lecture. Cette fois je suis allée rapidement au bout de ce roman que j'apporterai au dîner livres échanges du 28 février.
Ci-dessous un portrait de Karin Larsson et de sa fille Suzanne par Carl Larsson peint en 1885.
4e de couverture
Grez-sur-Loing, 1884. Autour de Carl Larsson vit une petite communauté de peintres scandinaves venus tester la lumière tant vantée par ceux que l'on nomme, encore par dérision, les « impressionnistes ». August Strindberg est là avec sa famille, Soren Kroyer les rejoint bientôt. Pour Ulrik Tercier, ils représentent la joie de vivre, la passion. Aussi, quand le groupe se délite, décide-t-il de partir pour Skagen, au Danemark, avec Soren Kroyer. Il est dès lors partagé entret différents lieux - Skagen, Grez et Sundborn, en Suède - qui incarnent autant de conceptions de l'art et de la vie. Sundborn ou Les jours de lumière, qui met en scène des personnages réels et romanesques, décrit par petites touches, légères et sensibles, les heurts, les cassures, les instants parfaits qui font une vie. Évocation de l'impossible conciliation entre l'absolu de l'art et les nécessaires compromissions de l'existence, ce roman empreint de nostalgie est également une célébration de la joie de vivre, et de peindre.
Quelques liens
Wikibio de Carl_Larsson
Site officiel consacré à Carl et Karin Larsson et à Sundborn
Ce qu'on dit du roman sur Wikipedia
Une critique élogieuse sur Inventeurs de lectures dont je retiens cette phrase clef en fin de message :
Je lis et déjà j'oublie. Captive des pages infiniment légères, j'ai envie de relire le livre à peine refermé.
Mon avis
Ce n'est pas un hasard si je commence par donner des liens avant de donner mon avis car cela me permet de rebondir sur la phrase citée plus haut et de préciser en quoi je suis d'accord avec celle-ci et en quoi mon avis diverge.
Oui, j'ai lu et déjà j'oublie.
Oui, les pages m'ont semblé infiniment légères et faciles à tourner grâce à la jolie plume de Philippe Delerm qui, un an avant la première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules prouvait déjà dans Sundborn ou les jours de lumière qu'il était le photographe ou le peintre (ce n'est évidemment pas un hasard si j'emploie ce mot) des instants, des moments de bonheur, des plaisirs simples, des tableaux familiaux, du quotidien. D'ailleurs, à un moment donné, j'ai retrouvé avec amusement un paragraphe sur l'écossage des petits pois et la description de la sensation que cela procure de plonger la main dans un bol de pois fraîchement écossés. Cela fera ensuite l'objet d'un des chapitre du best seller mentionné plus haut.
La liste de mes acquiessements s'arrête ici : si j'ai lu ce roman vite et sans déplaisir, je n'ai aucune envie de le relire justement parce qu'il ne m'en reste déjà rien. Les mots et les idées (mais lesquelles ?) ont glissé sur moi comme sur une toile imperméabilisée.
En fait, je me suis demandée tout au long du roman où voulait en venir l'auteur, ce dont il voulait parler exactement, et je ne le sais toujours pas tant j'ai l'impression que beaucoup de sujets sont effleurés, suggérés comme certaines parties d'un corps sont volontairement à peine esquissés dans une toile de Monet.
L'auteur ne creuse pas suffisamment les biographies des artistes dont il parle pour constituer véritablement une référence bibliographique, il ne creuse pas suffisamment les pages qu'il consacre à la peinture pour constituer un ouvrage de vulgarisation, il ne fait qu'effleurer des thèmes tels que les influences, les conflits artistiques, le lien entre vie et oeuvre, la nécessité vitale de la quête artistique comme aboutissement ou paliatif, la renonciation (celle de Karin Larsson qui peignait aussi avant de rencontrer son mari en France), etc.
On discerne deux fils conducteurs dans le roman qui semblent sous tendre les quêtes artistiques des personnages du roman voire les opposer dans une certaine mesure : la lumière et le bonheur et l'une des questions que semble poser les réflexions qui animent le texte est la suivante (selon ma compréhension personne de ma lecture) : la peinture doit-elle peindre le bonheur, la vie ou saisir l'instant présent, doit-elle privilégier le fond ou la forme, le réel ou sa perception ?
Conclusion
Une belle écriture et un sujet qui pourra intéresser ou ennuyer selon son degré d'intérêt pour la peinture et sa curiosité envers des artistes scandinaves connus ou un peu moins.
dimanche 17 février 2013
Sélection bloguesque (de la semaine 07-2013)
Bonjour Ori
Bonjour Jules
Bonsoir Chrys
Bonjour l'irrégulière
Bonjour aux zotres
Cliquer sur le mot Quand pour accéder au message d'origine.
Quand Ori me met l'eau à la bouche
J'avais vu l'info passer sur M6 et je me suis instantanément dit "il faut que je réserve" puis j'avais, comme il se doit, oublié. Mais Ori a réveillé mes papilles et ma mémoire et, alors que j'écris ces lignes, j'ai le téléphone coincé entre mon épaule gauche et mon oreille (gauche aussi) : je suis en attente avec le restaurant éphémère l'Alcazar qui accueille d'anciens candidats de Top Chef !!! Je suis une méga trop hyper vachement fan à ond de Top Chef ! Je veux TOUS les tester ! les goûter ! les dévorer... enfin... leur cuisine quoi !
Ca y est, c'est réservé ! Miam miam miam !
Quand j'ai envie de danser sur Dirty Dancing avec Romain Duris
Mardi après mardi, je constate via twitter interposé que l'irrégulière et moi avons souvent les oreilles en symbiose quant il s'agit de commenter La nouvelle star. Je viens de lire la critique consacrée à L'égoïste romantique de Begbeider sur Cultur'elle et de la première à la dernière ligne je me suis dit "c'est exactement ça" ou "pareil" ou "idem". J'ai enchaîné dans la foulée avec son message consacré à l'arnacoeur et là encore, je constate que je suis du même avis sur tout ! Moi non plus je ne connaissais pas ce film et moi aussi j'ai passé un excellent moment en le découvrant sur France 2.
Cela dit, s'il fallait choisir un partenaire pour un remake de la chorégraphie culte de Dirty Dancing, je choisirais Ryan Gosling qui fait lui aussi une démonstration torse nu convaincante dans Crazy Stupid Love (excellent film aussi).
Quand Jules confirme un de mes a priori
Pour moi un livre c'est du papier, c'est une odeur, c'est un son quand on tourne les pages, c'est un souvenir quasi vivant sur une étagère, c'est une source de rituels et de plaisir autant qu'un vecteur de détente et/ou de culture. J'aime les livres, je les préfère même d'occasion. Jamais je n'ai eu envie d'un truc électronique et je ne crois pas que j'en aurai envie un jour.
Quand c'est de l'art de cochon
Chrys met en ligne plein d'oeuvre d'art sur la société de consommation et les supermarchés. Très intéressant !
Bonjour Jules
Bonsoir Chrys
Bonjour l'irrégulière
Bonjour aux zotres
Cliquer sur le mot Quand pour accéder au message d'origine.
Quand Ori me met l'eau à la bouche
J'avais vu l'info passer sur M6 et je me suis instantanément dit "il faut que je réserve" puis j'avais, comme il se doit, oublié. Mais Ori a réveillé mes papilles et ma mémoire et, alors que j'écris ces lignes, j'ai le téléphone coincé entre mon épaule gauche et mon oreille (gauche aussi) : je suis en attente avec le restaurant éphémère l'Alcazar qui accueille d'anciens candidats de Top Chef !!! Je suis une méga trop hyper vachement fan à ond de Top Chef ! Je veux TOUS les tester ! les goûter ! les dévorer... enfin... leur cuisine quoi !
Ca y est, c'est réservé ! Miam miam miam !
Quand j'ai envie de danser sur Dirty Dancing avec Romain Duris
Mardi après mardi, je constate via twitter interposé que l'irrégulière et moi avons souvent les oreilles en symbiose quant il s'agit de commenter La nouvelle star. Je viens de lire la critique consacrée à L'égoïste romantique de Begbeider sur Cultur'elle et de la première à la dernière ligne je me suis dit "c'est exactement ça" ou "pareil" ou "idem". J'ai enchaîné dans la foulée avec son message consacré à l'arnacoeur et là encore, je constate que je suis du même avis sur tout ! Moi non plus je ne connaissais pas ce film et moi aussi j'ai passé un excellent moment en le découvrant sur France 2.
Cela dit, s'il fallait choisir un partenaire pour un remake de la chorégraphie culte de Dirty Dancing, je choisirais Ryan Gosling qui fait lui aussi une démonstration torse nu convaincante dans Crazy Stupid Love (excellent film aussi).
Quand Jules confirme un de mes a priori
Pour moi un livre c'est du papier, c'est une odeur, c'est un son quand on tourne les pages, c'est un souvenir quasi vivant sur une étagère, c'est une source de rituels et de plaisir autant qu'un vecteur de détente et/ou de culture. J'aime les livres, je les préfère même d'occasion. Jamais je n'ai eu envie d'un truc électronique et je ne crois pas que j'en aurai envie un jour.
Quand c'est de l'art de cochon
Chrys met en ligne plein d'oeuvre d'art sur la société de consommation et les supermarchés. Très intéressant !
Libellés :
Autour de la table,
Autour des blogs,
Autour du cinéma
samedi 16 février 2013
Mummenschanz (bientôt à Paris)
Bonjour à celles et ceux qui apprécient les images poétiques
Bonjour aux zotres
La troupe des Mummenschanz existe depuis 40 ans et a silloné le monde entier. Elle sera en France du 21 au 26 mai 2013 au Casino de Paris pour un spectacle aussi muet qu'inventif, drôle que poétique.
Bonjour aux zotres
La troupe des Mummenschanz existe depuis 40 ans et a silloné le monde entier. Elle sera en France du 21 au 26 mai 2013 au Casino de Paris pour un spectacle aussi muet qu'inventif, drôle que poétique.
vendredi 15 février 2013
Sélection bloguesque (de la semaine 06-2013)
Bonjour à Liliba
Bonjour à Mister Mad du Madblog
Bonjour à Madame Sous les Galets
Bonjour Christophe
Bonjour aux zotres
Cliquer sur le mot quand pour accéder au message de référence
Quand tout est affaire de compatibilité
Sous les galets est un blog récent puisque le premier billet date du 22 octobre 2012. Je viens d'y lire une intéressante analyse sur le phénomène de "blogosphère" et de "communauté" virtuelle à laquelle j'ai régi par un long commentaire partiellement reproduit ici. En substance, qu'elle soit virtuelle ou non, littéraire ou pas, je trouve (depuis toujours je crois) qu'une "communauté" est parfois plus excluante qu'incluante et j'ai donc beaucoup de mal en général à me reconnaître dans l'une ou l'autre, à en accepter toutes les règles, tous les codes, toutes les contraintes.
C'est en partie pourquoi, par exemple, je ne fais et ne ferai jamais (quoique...) partie d'aucun parti politique, d'aucune association. C'est pourquoi je ne manifeste pas parce que je sais trop que forcément, à un moment donné dans le cortège, il y aura un groupe, une sous-communauté, dont je n'aimerai pas du tout la façon de défendre les mêmes idées que moi car pas du tout pour les mêmes raisons. C'est pourquoi aussi, à un moment donné, une forte "incompatibilité" (pour faire référence au titre du billet) est apparue entre moi et une partie de la blogobulle particulièrement concentrique pour ne pas dire consanguine.
Certes, un blog est un réseau d'affinités (et de non affinités) mais aussi d'intérêts communs ou divergents et, parfois, aussi, de pression sociale et là, je dis stop car j'ai déjà du mal à supporter celle de la vraie vie, ce n'est pas pour m'en tartiner une seconde dans ma vie virtuelle. Je n'aime pas nécessairement trouver sur d'autres blogs ce que j'aurais pu écrire moi-même, j'aime la contradiction, la différence, la complémentarité, l'échange, l'altérité. Ca m'intéresse nettement moins de savoir qu'on est d'accord avec moi que de comprendre pourquoi on ne l'est pas et il m'arrive fréquemment de lire des livres ou de voir des films non pas parce que je lis de bonnes critiques mais parce que les arguments que je lis dans de mauvaises critiques me font penser qu'a contrario moi j'aimerai.
J'aime lire des blogs (de moins en moins non faute de temps et non faute d'envie) et c'est souvent passionnant et enrichissant car on trouve sur la blogosphère des infos, de la culture, des tranches de vie et plus encore, toute la gamme des sentiments humains allant de l'amitié à la jalousie en passant par la vengeance et la solidarité. On y vit de vraies beaux moments et de vraies belles rencontres.
Je rencontre effectivement des blogueuses (il y a tellement moins de blogueurs !) mais j'ai tendance à penser qu'en fait et avant tout je rencontre des personnes... des vrais gens quoi dont une caractéristique parmi d'autres est d'avoir un blog mais qui sont loins de se résumer à ça.
Quand la connerie humaine se mesure
Cette semaine, j'ai reçu un document de travail très sérieux intitulé "Conomètre sur tel sujet" (enfin, ce n'était pas exactement ça le titre mais je considère que, dans la mesure où il s'agissait d'un doc pro, le sujet ne vous regarde pas, nah !). Bref, il s'agissait d'une check-list (ou d'un pense bête) sur un certain nombre de points d'attention liés au sujet considéré. Je n'avais jamais lu ou entendu parler de cette notion de "conomètre" et, en cherchant sur google, je suis tombée sur l'explication de ce qu'est un conomètre à la base ! J'adore et une simple bobine de fil suffit !
Quand Alix est une sacrée veinarde
Il y a quelques jours, Michel Quint était invité sur Europe 1 dans Des clics et des claques. A cette occasion, j'ai envoyé à Laure Pressac un tweet à propos d'une anecdote liée à cet auteur dont elle lui a fait part. En me trompant d'ailleurs dans le titre du court roman concerné. Ce n'est pas "Aimer à peine" (ma critique ici) qui m'a fait pleurer sans discontinuer pendant 2 heures dans un avion au point de traumatiser mon pauvre voisin de vol (mais ça aurait pu !) mais "Et mon mal est délicieux". Quelle magnifique écriture, quelle sensibilité dénuée de sensiblerie, quelle beauté.
Michel Quint fait partie de ces (rares auteur(e)s dont je me dis que j'aimerais tout lire, tout découvrir. Je l'avais croisé un jour de salon livre à un moment un peu compliqué pour moi. Il était un peu isolé, loin des foules faisant la queue pour un autographe de Douglas Kennedy ou Jean d'Ormesson. J'avais feuilleté un polar mais ne l'avais pas acheté et nous n'avions parlé qu'à peine. Je le regrette et j'envie cette rencontre lilloise vécue et narrée par Liliba.
Quand Christophe y croit
Il a vu et aimé Ita L née Goldfeld (moizossi). Il loue la valeur du témoignage et la qualité de l'actrice. Il évoque le devoir de savoir et la nécessité de se souvenir.
Par la même occasion lisez ce qu'il écrit sur Sade au ciné théâtre 13 dont je parlerai bientôt avec un peu moins d'enthousiasme (mais avec plaisir tout de même).
Bonjour à Mister Mad du Madblog
Bonjour à Madame Sous les Galets
Bonjour Christophe
Bonjour aux zotres
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Quand tout est affaire de compatibilité
Sous les galets est un blog récent puisque le premier billet date du 22 octobre 2012. Je viens d'y lire une intéressante analyse sur le phénomène de "blogosphère" et de "communauté" virtuelle à laquelle j'ai régi par un long commentaire partiellement reproduit ici. En substance, qu'elle soit virtuelle ou non, littéraire ou pas, je trouve (depuis toujours je crois) qu'une "communauté" est parfois plus excluante qu'incluante et j'ai donc beaucoup de mal en général à me reconnaître dans l'une ou l'autre, à en accepter toutes les règles, tous les codes, toutes les contraintes.
C'est en partie pourquoi, par exemple, je ne fais et ne ferai jamais (quoique...) partie d'aucun parti politique, d'aucune association. C'est pourquoi je ne manifeste pas parce que je sais trop que forcément, à un moment donné dans le cortège, il y aura un groupe, une sous-communauté, dont je n'aimerai pas du tout la façon de défendre les mêmes idées que moi car pas du tout pour les mêmes raisons. C'est pourquoi aussi, à un moment donné, une forte "incompatibilité" (pour faire référence au titre du billet) est apparue entre moi et une partie de la blogobulle particulièrement concentrique pour ne pas dire consanguine.
Certes, un blog est un réseau d'affinités (et de non affinités) mais aussi d'intérêts communs ou divergents et, parfois, aussi, de pression sociale et là, je dis stop car j'ai déjà du mal à supporter celle de la vraie vie, ce n'est pas pour m'en tartiner une seconde dans ma vie virtuelle. Je n'aime pas nécessairement trouver sur d'autres blogs ce que j'aurais pu écrire moi-même, j'aime la contradiction, la différence, la complémentarité, l'échange, l'altérité. Ca m'intéresse nettement moins de savoir qu'on est d'accord avec moi que de comprendre pourquoi on ne l'est pas et il m'arrive fréquemment de lire des livres ou de voir des films non pas parce que je lis de bonnes critiques mais parce que les arguments que je lis dans de mauvaises critiques me font penser qu'a contrario moi j'aimerai.
J'aime lire des blogs (de moins en moins non faute de temps et non faute d'envie) et c'est souvent passionnant et enrichissant car on trouve sur la blogosphère des infos, de la culture, des tranches de vie et plus encore, toute la gamme des sentiments humains allant de l'amitié à la jalousie en passant par la vengeance et la solidarité. On y vit de vraies beaux moments et de vraies belles rencontres.
Je rencontre effectivement des blogueuses (il y a tellement moins de blogueurs !) mais j'ai tendance à penser qu'en fait et avant tout je rencontre des personnes... des vrais gens quoi dont une caractéristique parmi d'autres est d'avoir un blog mais qui sont loins de se résumer à ça.
Quand la connerie humaine se mesure
Cette semaine, j'ai reçu un document de travail très sérieux intitulé "Conomètre sur tel sujet" (enfin, ce n'était pas exactement ça le titre mais je considère que, dans la mesure où il s'agissait d'un doc pro, le sujet ne vous regarde pas, nah !). Bref, il s'agissait d'une check-list (ou d'un pense bête) sur un certain nombre de points d'attention liés au sujet considéré. Je n'avais jamais lu ou entendu parler de cette notion de "conomètre" et, en cherchant sur google, je suis tombée sur l'explication de ce qu'est un conomètre à la base ! J'adore et une simple bobine de fil suffit !
Quand Alix est une sacrée veinarde
Il y a quelques jours, Michel Quint était invité sur Europe 1 dans Des clics et des claques. A cette occasion, j'ai envoyé à Laure Pressac un tweet à propos d'une anecdote liée à cet auteur dont elle lui a fait part. En me trompant d'ailleurs dans le titre du court roman concerné. Ce n'est pas "Aimer à peine" (ma critique ici) qui m'a fait pleurer sans discontinuer pendant 2 heures dans un avion au point de traumatiser mon pauvre voisin de vol (mais ça aurait pu !) mais "Et mon mal est délicieux". Quelle magnifique écriture, quelle sensibilité dénuée de sensiblerie, quelle beauté.
Michel Quint fait partie de ces (rares auteur(e)s dont je me dis que j'aimerais tout lire, tout découvrir. Je l'avais croisé un jour de salon livre à un moment un peu compliqué pour moi. Il était un peu isolé, loin des foules faisant la queue pour un autographe de Douglas Kennedy ou Jean d'Ormesson. J'avais feuilleté un polar mais ne l'avais pas acheté et nous n'avions parlé qu'à peine. Je le regrette et j'envie cette rencontre lilloise vécue et narrée par Liliba.
Quand Christophe y croit
Il a vu et aimé Ita L née Goldfeld (moizossi). Il loue la valeur du témoignage et la qualité de l'actrice. Il évoque le devoir de savoir et la nécessité de se souvenir.
Par la même occasion lisez ce qu'il écrit sur Sade au ciné théâtre 13 dont je parlerai bientôt avec un peu moins d'enthousiasme (mais avec plaisir tout de même).
Coup de coeur et de gueule vendredesque (semaine 07-2012)
Ciao Benoît
Bonjour aux zamateurs/trices de lasagnes
Bonjour aux zotres
Il y a des semaines comme ça où, plus que pousser des coups de coeur ou des coups de gueule, on a envie d'exprimer sa stupeur. Parmi les choses qui me stupéfient généralement, il y a les destins brisés, les vies qui basculent. L'histoire de DSK en est un excellent exemple et, depuis hier, celle d'Oscar Pistorius en est un autre, tout aussi fascinant.
Il existe aussi des motifs de stupeur anecdotiques et légers comme le fait que Johnny Depp se soit fait larguer par la jeune et belle Amber Heard qui semble désormais s'entendre à merveille avec la tout aussi jeune et encore plus belle Marie de Villepin, fille d'ancien premier ministre et mannequin de son état.
Il y a aussi des moments de stupeur admirative sur le mode "Chapeau, il/elle a osé !". Ce sera l'objet de mon coup de coeur. Quant au coup de gueule, il concernera
La stupeur peut aussi naître de la mauvaise fois évidente lié au traitement médiatique particulièrement faux cul (sur le mode "stupeur scandalisée") d'un sujet de fond pourtant maintes fois rebattu sous diverses formes ! Ainsi en est-il du "lasagna-gate" dont tout le monde semble oublier qu'il s'agit d'une fraude et non d'un problème sanitaire et dont le traitement décalé fait justement remonter à la surface moult exemples passés de tromperies, abus, risques pour la santé et autres scandales alimentaires en tous genres : du colorant cancérigène du Coca-Cola en passant par la viande aux hormones, les OGM ou tout simplement le fait que la majorité des légumes en conserve ou surgelés que nous consommons sont importés (10 % de Chine) et qu'il est tout aussi difficile de traquer leur provenance que de savoir avec quels produits ils ont été cultivés et dans quelles conditions d'hygiène ils ont été transformés.
Tout cela devrait bien sûr nous inciter à consommer des produits frais et à les cuisiner soit même... encore faut-il en avoir les moyens (le temps ça se trouve). Cela dit, d'un autre côté, tout pesticide qui ne nous tue pas nous rend plus fort (exactement comme les parasites !!!). Nous sommes tou(te)s des mutant(e)s !Aussi mon coup de gueule de cette semaine sera en phase avec une actualité elle aussi fort stupéfiante dans son genre !
Coup de coeur
La démission de Benoît 16
Je ne le trouve pas Benoît 16 spécialement sympathique mais je crois qu'il a eu la malchance (dans tous les sens du terme puisque, semble-t-il, il ne voulait pas le job) de succéder à Jean-Paul II qui, lui, avait su toucher les foules. Je n'ai jamais cru que B16 était, comme on l'entend souvent dire, moins libéral que le précédent. Il a juste beaucoup moins de charisme mais sur le fond je ne vois pas la différence. Qu'il fasse du ski ou pas, qu'il embrasse le sol ou non, un pape reste un pape.
Je ne suis donc pas spécifiquement contente que ce pape en particulier ait démissionné, je trouve admirable qu'un pape en général, n'importe lequel, ait eu le courage et la lucidité de le faire surtout après la débâcle qu'a constitué à mes yeux l'agonie médiatique de JP2. J'avais l'impression d'être dans une sorte de téléréalité malsaine et rétrospectivement, j'ai l'impression d'un engouement médiatique malsain un peu comparable (toutes proportions gardées évidemment) à celui réservé aux dernières apparitions d'Amy Winehouse. La déchéance ne devrait pas être un spectacle et si je me souviens de certains lointains souvenirs de catéchisme, on nous explique qu'il ne faut pas confondre "sacrifice" et "orgueil" (qui, rappelons-le est un péché capital). J'ai l'impression qu'à la fin de sa vie, JP2 n'était plus trop en mesure de faire ce distingo et je trouvais le spectacle de sa souffrance éminemment dérangeant, choquant. Il semblerait que B16 soit d'accord avec moi et il aura au moins eu le courage et le bon sens de nous épargner ça.
Coup de gueule
Un mariage pour le moins glauque
J'ai entendu hier et lu ce matin qu'en Argentine, une jeune femme de 22 ans avait épousé, le jour de la Saint Valentin, l'homme accusé d'avoir assassiné sa soeur jumelle (qui plus est son ancien amant) et condamné à 13 ans de prison pour ce meurtre. Il parait que le père de la marié a déclaré que pour lui, ses deux filles étaient mortes, que l'une était auprès de Dieu et l'autre auprès du diable.
A l'occasion du débat sur le mariage pour tou(te)s j'ai répété ce que je dis depuis des lustres : quel est le problème entre adultes consentants ? Je crois qu'hier j'ai touché du doigt la limite de ce raisonnement. Les deux mariés sont adultes, ils sont à n'en pas douter consentants mais je me demande avec une sorte de curiosité fascinée par quels détours malsains de leurs cerveaux respectifs ont-ils réussi à tomber amoureux et ont-ils décidé que c'était une bonne idée de se marier ?
Ca ferait un super cas d'analyse pour un psy, non ?
Bonjour aux zamateurs/trices de lasagnes
Bonjour aux zotres
Il y a des semaines comme ça où, plus que pousser des coups de coeur ou des coups de gueule, on a envie d'exprimer sa stupeur. Parmi les choses qui me stupéfient généralement, il y a les destins brisés, les vies qui basculent. L'histoire de DSK en est un excellent exemple et, depuis hier, celle d'Oscar Pistorius en est un autre, tout aussi fascinant.
Il existe aussi des motifs de stupeur anecdotiques et légers comme le fait que Johnny Depp se soit fait larguer par la jeune et belle Amber Heard qui semble désormais s'entendre à merveille avec la tout aussi jeune et encore plus belle Marie de Villepin, fille d'ancien premier ministre et mannequin de son état.
Il y a aussi des moments de stupeur admirative sur le mode "Chapeau, il/elle a osé !". Ce sera l'objet de mon coup de coeur. Quant au coup de gueule, il concernera
La stupeur peut aussi naître de la mauvaise fois évidente lié au traitement médiatique particulièrement faux cul (sur le mode "stupeur scandalisée") d'un sujet de fond pourtant maintes fois rebattu sous diverses formes ! Ainsi en est-il du "lasagna-gate" dont tout le monde semble oublier qu'il s'agit d'une fraude et non d'un problème sanitaire et dont le traitement décalé fait justement remonter à la surface moult exemples passés de tromperies, abus, risques pour la santé et autres scandales alimentaires en tous genres : du colorant cancérigène du Coca-Cola en passant par la viande aux hormones, les OGM ou tout simplement le fait que la majorité des légumes en conserve ou surgelés que nous consommons sont importés (10 % de Chine) et qu'il est tout aussi difficile de traquer leur provenance que de savoir avec quels produits ils ont été cultivés et dans quelles conditions d'hygiène ils ont été transformés.
Tout cela devrait bien sûr nous inciter à consommer des produits frais et à les cuisiner soit même... encore faut-il en avoir les moyens (le temps ça se trouve). Cela dit, d'un autre côté, tout pesticide qui ne nous tue pas nous rend plus fort (exactement comme les parasites !!!). Nous sommes tou(te)s des mutant(e)s !Aussi mon coup de gueule de cette semaine sera en phase avec une actualité elle aussi fort stupéfiante dans son genre !
Coup de coeur
La démission de Benoît 16
Je ne le trouve pas Benoît 16 spécialement sympathique mais je crois qu'il a eu la malchance (dans tous les sens du terme puisque, semble-t-il, il ne voulait pas le job) de succéder à Jean-Paul II qui, lui, avait su toucher les foules. Je n'ai jamais cru que B16 était, comme on l'entend souvent dire, moins libéral que le précédent. Il a juste beaucoup moins de charisme mais sur le fond je ne vois pas la différence. Qu'il fasse du ski ou pas, qu'il embrasse le sol ou non, un pape reste un pape.
Je ne suis donc pas spécifiquement contente que ce pape en particulier ait démissionné, je trouve admirable qu'un pape en général, n'importe lequel, ait eu le courage et la lucidité de le faire surtout après la débâcle qu'a constitué à mes yeux l'agonie médiatique de JP2. J'avais l'impression d'être dans une sorte de téléréalité malsaine et rétrospectivement, j'ai l'impression d'un engouement médiatique malsain un peu comparable (toutes proportions gardées évidemment) à celui réservé aux dernières apparitions d'Amy Winehouse. La déchéance ne devrait pas être un spectacle et si je me souviens de certains lointains souvenirs de catéchisme, on nous explique qu'il ne faut pas confondre "sacrifice" et "orgueil" (qui, rappelons-le est un péché capital). J'ai l'impression qu'à la fin de sa vie, JP2 n'était plus trop en mesure de faire ce distingo et je trouvais le spectacle de sa souffrance éminemment dérangeant, choquant. Il semblerait que B16 soit d'accord avec moi et il aura au moins eu le courage et le bon sens de nous épargner ça.
Coup de gueule
Un mariage pour le moins glauque
J'ai entendu hier et lu ce matin qu'en Argentine, une jeune femme de 22 ans avait épousé, le jour de la Saint Valentin, l'homme accusé d'avoir assassiné sa soeur jumelle (qui plus est son ancien amant) et condamné à 13 ans de prison pour ce meurtre. Il parait que le père de la marié a déclaré que pour lui, ses deux filles étaient mortes, que l'une était auprès de Dieu et l'autre auprès du diable.
A l'occasion du débat sur le mariage pour tou(te)s j'ai répété ce que je dis depuis des lustres : quel est le problème entre adultes consentants ? Je crois qu'hier j'ai touché du doigt la limite de ce raisonnement. Les deux mariés sont adultes, ils sont à n'en pas douter consentants mais je me demande avec une sorte de curiosité fascinée par quels détours malsains de leurs cerveaux respectifs ont-ils réussi à tomber amoureux et ont-ils décidé que c'était une bonne idée de se marier ?
Ca ferait un super cas d'analyse pour un psy, non ?
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jeudi 14 février 2013
9 x 2 tweets chouchou (de la semaine 07-2013)
Bonjour à la tweetosphère
Bonjour aux zotres
Entre top chef et les lasagnes, la nouvelle star et un tableau vandalisé, le pape et les mémoires de Johnny, Booba et la Saint valentin, la semaine fut gastronomico-artistico-sentimenthe à l'eau-spirituelle ! La preuve... dans cette double ration !
De l'actu et de la télé en vrac et en mauvaise foi
1 - @cissou19 : Armel, j’ai eu plus de nouvelles des navigateurs “en solitaire” en un mois que de mes voisins de palier en un an #ONPC
2 - @bulstrom : Wow, just saw a tweet that WASN'T about Beckhamn signing for Paris St Germain
3 - @LANDEYves : Le clash entre Booba et La Fouine a déjà fait ses premières victimes. L'intelligence, la musique et la langue française.
4 - @flogazan : Tu dines sur M6 avec #TopChef et à la fin comme dans la vraie vie si tu zappes sur le #BachelorNT1 y a un mec qui te propose des roses !
5 - @EmmanuelLauren2 : Mieux que l'Oulipo ; le générateur d'avis d'André Manoukian ...
6 - @le_gorafi : Gare de Gennevilliers, un vandale recouvre un tag de MC FukCunt avec un tableau de Vermeer http://ow.ly/hy73z
7 - @ch_carriere : #NouvelleStar Tombé pour la France par Florian... Et ben voilà! On a enfin la preuve qu'Etienne Daho sait chanter!
8 - @bernardpivot1 : Une histoire météorologique de l'amour : coup de foudre, très beau temps, beau temps, ciels brouillés, orage, tempête, dépression.
9 - le_gorafi : Meetic: les célibataires qui refusent trois offres seront exclus du site
Semaine Italienne (ou Pape lasagnes si vous préférez)
1 - @LANDEYves : Tuerie de Chevaline : Mediapart aurait un enregistrement prouvant la culpabilité de Findus.
2 - @le_gorafi : Profitant de la démission du Pape, Findus révèle que les lasagnes contenaient du dauphin, du chaton, et du koala
3 - @DavidAbiker : Il aura fallu un pape et des lasagnes pour se sortir des mémoires de Johnny.
4 - @le_gorafi : Flash: Les touristes de retour de leurs vacances au #Vatican impatients d’être consultants sur les chaînes de télé http://www.legorafi.fr/fil-info2/#A34
5 - Willy_Rovelli : Ourasi est mort à 33 ans, c'est vieux pour un animal. Un cheval est donc plus résistant qu'un boeuf, moi ça me rassure ;-) #motscroises
6 - @le_gorafi : Alimentaire : D’autres plats concernés par la présence d’animaux morts dans leur composition http://www.legorafi.fr/2013/02/12/alimentaire-dautres-plats-concernes-par-la-presence-danimaux-morts-dans-leur-composition/ …
7 - @ArnaudGIDOIN : Krys : " Avant j'étais pape..mais ça, c'était avant" ...ce serait énorme !! Chiche?
8 - @AdrienneAlix : "Les papes c'est comme les voitures. T'achètes de l'allemand, c'est tout beau tout flashy mais au bout de 8 ans pouf il y a plus rien" 1/2
9 - @AdrienneAlix : "T'achètes du polonais ça vaguement l'air d'un modèle italien de 20 ans avant, ça tremble de partout mais au moins ça dure" 2/2 (lu sur FB)
Mon trio perso
@CeciledeQuoide9 : #SaintValentin de folie ce soir : je mange des chips molles devant un powerpoint au bureau entre 2 éternuements et 3 kleenex ! Youpiiiiiii !
@CeciledeQuoide9 : #RemplaceUnNomDeFilmParLasagne : Le bon, Lasagne et le truand (western spaghetti sauce bolognaise évidemment)
@CeciledeQuoide9 : avoir le coeur sur la main #UneExpressionUneCélébrité : Le professeur Cabrol
Bonjour aux zotres
Entre top chef et les lasagnes, la nouvelle star et un tableau vandalisé, le pape et les mémoires de Johnny, Booba et la Saint valentin, la semaine fut gastronomico-artistico-sentimenthe à l'eau-spirituelle ! La preuve... dans cette double ration !
De l'actu et de la télé en vrac et en mauvaise foi
1 - @cissou19 : Armel, j’ai eu plus de nouvelles des navigateurs “en solitaire” en un mois que de mes voisins de palier en un an #ONPC
2 - @bulstrom : Wow, just saw a tweet that WASN'T about Beckhamn signing for Paris St Germain
3 - @LANDEYves : Le clash entre Booba et La Fouine a déjà fait ses premières victimes. L'intelligence, la musique et la langue française.
4 - @flogazan : Tu dines sur M6 avec #TopChef et à la fin comme dans la vraie vie si tu zappes sur le #BachelorNT1 y a un mec qui te propose des roses !
5 - @EmmanuelLauren2 : Mieux que l'Oulipo ; le générateur d'avis d'André Manoukian ...
6 - @le_gorafi : Gare de Gennevilliers, un vandale recouvre un tag de MC FukCunt avec un tableau de Vermeer http://ow.ly/hy73z
7 - @ch_carriere : #NouvelleStar Tombé pour la France par Florian... Et ben voilà! On a enfin la preuve qu'Etienne Daho sait chanter!
8 - @bernardpivot1 : Une histoire météorologique de l'amour : coup de foudre, très beau temps, beau temps, ciels brouillés, orage, tempête, dépression.
9 - le_gorafi : Meetic: les célibataires qui refusent trois offres seront exclus du site
Semaine Italienne (ou Pape lasagnes si vous préférez)
1 - @LANDEYves : Tuerie de Chevaline : Mediapart aurait un enregistrement prouvant la culpabilité de Findus.
2 - @le_gorafi : Profitant de la démission du Pape, Findus révèle que les lasagnes contenaient du dauphin, du chaton, et du koala
3 - @DavidAbiker : Il aura fallu un pape et des lasagnes pour se sortir des mémoires de Johnny.
4 - @le_gorafi : Flash: Les touristes de retour de leurs vacances au #Vatican impatients d’être consultants sur les chaînes de télé http://www.legorafi.fr/fil-info2/#A34
5 - Willy_Rovelli : Ourasi est mort à 33 ans, c'est vieux pour un animal. Un cheval est donc plus résistant qu'un boeuf, moi ça me rassure ;-) #motscroises
6 - @le_gorafi : Alimentaire : D’autres plats concernés par la présence d’animaux morts dans leur composition http://www.legorafi.fr/2013/02/12/alimentaire-dautres-plats-concernes-par-la-presence-danimaux-morts-dans-leur-composition/ …
7 - @ArnaudGIDOIN : Krys : " Avant j'étais pape..mais ça, c'était avant" ...ce serait énorme !! Chiche?
8 - @AdrienneAlix : "Les papes c'est comme les voitures. T'achètes de l'allemand, c'est tout beau tout flashy mais au bout de 8 ans pouf il y a plus rien" 1/2
9 - @AdrienneAlix : "T'achètes du polonais ça vaguement l'air d'un modèle italien de 20 ans avant, ça tremble de partout mais au moins ça dure" 2/2 (lu sur FB)
Mon trio perso
@CeciledeQuoide9 : #SaintValentin de folie ce soir : je mange des chips molles devant un powerpoint au bureau entre 2 éternuements et 3 kleenex ! Youpiiiiiii !
@CeciledeQuoide9 : #RemplaceUnNomDeFilmParLasagne : Le bon, Lasagne et le truand (western spaghetti sauce bolognaise évidemment)
@CeciledeQuoide9 : avoir le coeur sur la main #UneExpressionUneCélébrité : Le professeur Cabrol
Le premier amour (de Véronique Olmi)
Bonjour à celles et ceux qui gardent la nostalgie de leur premier amour
Bonjour à celles et ceux qui n'en gardent que l'impact
Bonjour à celles et ceux pour qui il est toujours vivant
Pour la Saint Valentin, j'aurais préféré vous parler d'un roman d'amour réussi, vous dégoter une love-pépite mais non... C'est comme ça. Fatalistas !
Depuis quelques semaines, j'ai des lectures difficiles, lentes, ennuyeuses ou tout ça à la fois. Je ne parviens pas à me plonger vraiment dans un livre ni à le finir et la qualité de mes lectures n'est pas toujours en cause dans l'histoire, c'est juste une question de timing parfois. Â contrario, si j'ai achevé Le premier amour de Véromique Olmi ce n'est pas en raison de l'intérêt que j'ai porté à ce roman indigent mais bel et bien parce que je voulais toutes les cartes en main pour dire de la manière la plus objective possible pourquoi et à quel point ce livre est dispensable !
Le sujet
Emilie vit à Paris, elle est mariée avec Marc et leurs trois filles ont quitté le nid familial pour vivre leurs vies de femmes. Le soir où elle s'apprête à fêter ses 25 ans de mariage, elle tombe par hasard sur une annonce de Libération en déballant la bouteille de Pommard qu'elle prévoyait pour son dîner romantique. Sans avoir à réfléchir, d'instinct, elle quitte immédiatement son appartement (après avoir éteint le four tout de même) et prend la route pour Gênes afin de rejoindre, 30 ans plus tard, le beau Dario, son premier amour alors qu'elle n'était qu'une adolescente à Aix en Provence.
Mon avis - 90 % à jeter
Pfeuhhh. Par où commencer ? Peut-être par un élément de contexte. Lors de sa sortie en 2010, ce 8e roman de Véronique Olmi a pas mal fait parler de lui dans la presse, à la télévision et sur les blogs. J'ai d'emblée été attirée par le thème ou tout au moins ce que j'ai perçu du thème à travers ce que je lisais et entendais. Or, premier problème, les questions posées alors par les journalistes ne sont pas vraiment les thèmes traités (si tant est qu'il y en ait !) dans le livre. Ainsi, aux questions "qu'est-ce qui fait qu'un jour une femme de 50 ans quitte tout dans la seconde pour retrouver son premier amour ?" ou encore "Qu'est-ce qui unit de façon si spéciale Emilie à Dario ?".
Certes, le geste d'Emilie, cette impulsion soudaine après tant d'années est en soi peu crédible mais, au fil des pages, l'auteure aurait pu apporter des réponses à travers des événements forts, des raisons à la fois personnelles et objectives expliquant la marque indélébile de ce premier amour. Au lieu de ça, elle se perd dans des poncifs éculés de midinettes, dans une approche fantasmée de cette relation d'ado qui, dès lors, rend le présupposé de base du roman absolument aberrant.
Mais passons car c'est le lot de bien des romans de reposer entièrement sur une idée, un sujet que le/la lecteur/lectrice doit admettre au préalable pour apprécier sa lecture. Mais généralement, la règle du jeu est claire et c'est voulu, assumé par l'auteur. Ici, on a vraiment l'impression que Véronique Olmi n'en fait pas exprès et qu'elle croit vraiment que cette histoire tient debout et que les flash back à l'eau de rose dont elle saupoudre son roman parviendront à expliquer voire à justifier le départ d'Emilie. Or non. Jamais. Elle n'a même pas songé à exploiter l'explication la plus simple et la plus crédible qui aurait été l'usure du couple ou le fait de trouver un prétexte à une rupture. Même pas.
Quant à la 2e question, elle ne trouve pas plus de réponse que la première. Là encore, rien ne permet de comprendre ce que cette relation d'ado, aussi sincère, partagée et belle soit-elle a de plus qu'une simple relation d'ado qui justifierait qu'avec le recul elle ne soit pas reconnue comme telle par une femme de 50 ans, elle-même mère de filles plus âgées que l'âge qu'elle avait lorsqu'elle a connu Dario.
Je passe évidemment sur le hasard plus qu'improbable de trouver une annonce de Libé sur une feuille de journal entourant une bouteille de vin et surtout de la LIRE au lieu de simplement défaire l'emballage et froisser le tout direction poubelle. Je passe aussi sur le choix douteux qui ajoute à l'invraisemblance que ceci se passe justement le soir du 25e anniversaire de mariage de l'héroïne (tant qu'on y est ! pourquoi se gêner ?). Je ne relèverai même pas que celle-ci oublie son portable dans la précipitation (on n'est plus à ça près).
Tout cela est de l'ordre du grotesque mais bon, sans l'annonce il n'y aurait pas de roman (même si un message via les réseaux sociaux aurait été 1000 fois moins capillotracté !) et avec un portable Emilie aurait été obligée de dialoguer avec les siens, de s'expliquer, sans portable ça devient moins facile sauf, évidemment pour l'auteure qui peut ainsi faire l'économie de penser, de creuser la psychologie de son personnage et la dynamique du couple, de la famille.
Véronique Olmi se dispense allègrement de tout cela et afin de se compliquer la vie le moins possible, les rares échanges familiaux se terminent rapidement par un "il a raccroché" ou "elle s'est levé et est partie" tellement commodes pour masquer le vide analytique, l'absence de fond du roman.
Mais le pire, à mon avis, ce sont les personnages secondaires croisés par l'héroïne au cours de sa descente dans le sud, des figures improbables et caricaturales, prétextes à anecdotes sans queue ni tête et à remplissages de pages inutiles, dénuées de sens et de logique (pauvres arbres).
9 % à garder
Je dois avouer qu'outre celle évoquée en début de message, trois autres raisons m'ont fait poursuivre ma lecture :
1 - le roman est court
2 - il se lit d'autant plus vite et facilement que les chapitres sont eux-mêmes brefs et, selon un principe tellement répandu actuellement qu'il commence à sentir l'usure, il alterne moment présent et souvenirs du passé où alternent (encore !) scènes familiales et moments partagés avec Dario.
3 - si le Dario ado ne m'a pas plus intéressée que le Dario adulte, j'ai en revanche trouvé que le rapport d'Emilie avec ses parents, avec sa soeur Christine était étonemment juste et intéressant. J'insiste sur le étonemment dans cet océan de médiocrité que consitue à mes yeux le reste du roman.
C'est bien évidemment ce 3e point qui m'a sauvée de justesse de l'affliction et de la colère et qui me fait dire que je n'ai pas tout à fait perdu mon temps en tournant les pages de ce livre.
1 % de quoi au juste ?
Enfin, puisqu'il faut en parler sans en parler vraiment... Enfin cette fin tant attendue pour la délivrance qu'elle représentait plus que pour le dénouement qu'elle révélait... Eh bien je baisse les bras. C'est groteste, abracadabrantesque, absurde, délirant. Tout sonne faux des dialogues aux situations, des sentiments aux "révélations". J'ai détesté tant de mièvrerie mâtinée d'une tendance à loucher du côté de la chanson réaliste du début du XXe siècle façon Berthe Sylva. J'ai détesté, surtout, cette sensation d'être prise pour une demeurée.
Conclusion
Ne perdez pas votre temps, lisez autre chose ou, vraiment, si vous insistez, ce sera pour les 9 % de pages que j'aurais gardées si j'avais été l'éditrice de ce roman moins que banal, plus que bancal et baclé.
Bonjour à celles et ceux qui n'en gardent que l'impact
Bonjour à celles et ceux pour qui il est toujours vivant
Pour la Saint Valentin, j'aurais préféré vous parler d'un roman d'amour réussi, vous dégoter une love-pépite mais non... C'est comme ça. Fatalistas !
Depuis quelques semaines, j'ai des lectures difficiles, lentes, ennuyeuses ou tout ça à la fois. Je ne parviens pas à me plonger vraiment dans un livre ni à le finir et la qualité de mes lectures n'est pas toujours en cause dans l'histoire, c'est juste une question de timing parfois. Â contrario, si j'ai achevé Le premier amour de Véromique Olmi ce n'est pas en raison de l'intérêt que j'ai porté à ce roman indigent mais bel et bien parce que je voulais toutes les cartes en main pour dire de la manière la plus objective possible pourquoi et à quel point ce livre est dispensable !
Le sujet
Emilie vit à Paris, elle est mariée avec Marc et leurs trois filles ont quitté le nid familial pour vivre leurs vies de femmes. Le soir où elle s'apprête à fêter ses 25 ans de mariage, elle tombe par hasard sur une annonce de Libération en déballant la bouteille de Pommard qu'elle prévoyait pour son dîner romantique. Sans avoir à réfléchir, d'instinct, elle quitte immédiatement son appartement (après avoir éteint le four tout de même) et prend la route pour Gênes afin de rejoindre, 30 ans plus tard, le beau Dario, son premier amour alors qu'elle n'était qu'une adolescente à Aix en Provence.
Mon avis - 90 % à jeter
Pfeuhhh. Par où commencer ? Peut-être par un élément de contexte. Lors de sa sortie en 2010, ce 8e roman de Véronique Olmi a pas mal fait parler de lui dans la presse, à la télévision et sur les blogs. J'ai d'emblée été attirée par le thème ou tout au moins ce que j'ai perçu du thème à travers ce que je lisais et entendais. Or, premier problème, les questions posées alors par les journalistes ne sont pas vraiment les thèmes traités (si tant est qu'il y en ait !) dans le livre. Ainsi, aux questions "qu'est-ce qui fait qu'un jour une femme de 50 ans quitte tout dans la seconde pour retrouver son premier amour ?" ou encore "Qu'est-ce qui unit de façon si spéciale Emilie à Dario ?".
Certes, le geste d'Emilie, cette impulsion soudaine après tant d'années est en soi peu crédible mais, au fil des pages, l'auteure aurait pu apporter des réponses à travers des événements forts, des raisons à la fois personnelles et objectives expliquant la marque indélébile de ce premier amour. Au lieu de ça, elle se perd dans des poncifs éculés de midinettes, dans une approche fantasmée de cette relation d'ado qui, dès lors, rend le présupposé de base du roman absolument aberrant.
Mais passons car c'est le lot de bien des romans de reposer entièrement sur une idée, un sujet que le/la lecteur/lectrice doit admettre au préalable pour apprécier sa lecture. Mais généralement, la règle du jeu est claire et c'est voulu, assumé par l'auteur. Ici, on a vraiment l'impression que Véronique Olmi n'en fait pas exprès et qu'elle croit vraiment que cette histoire tient debout et que les flash back à l'eau de rose dont elle saupoudre son roman parviendront à expliquer voire à justifier le départ d'Emilie. Or non. Jamais. Elle n'a même pas songé à exploiter l'explication la plus simple et la plus crédible qui aurait été l'usure du couple ou le fait de trouver un prétexte à une rupture. Même pas.
Quant à la 2e question, elle ne trouve pas plus de réponse que la première. Là encore, rien ne permet de comprendre ce que cette relation d'ado, aussi sincère, partagée et belle soit-elle a de plus qu'une simple relation d'ado qui justifierait qu'avec le recul elle ne soit pas reconnue comme telle par une femme de 50 ans, elle-même mère de filles plus âgées que l'âge qu'elle avait lorsqu'elle a connu Dario.
Je passe évidemment sur le hasard plus qu'improbable de trouver une annonce de Libé sur une feuille de journal entourant une bouteille de vin et surtout de la LIRE au lieu de simplement défaire l'emballage et froisser le tout direction poubelle. Je passe aussi sur le choix douteux qui ajoute à l'invraisemblance que ceci se passe justement le soir du 25e anniversaire de mariage de l'héroïne (tant qu'on y est ! pourquoi se gêner ?). Je ne relèverai même pas que celle-ci oublie son portable dans la précipitation (on n'est plus à ça près).
Tout cela est de l'ordre du grotesque mais bon, sans l'annonce il n'y aurait pas de roman (même si un message via les réseaux sociaux aurait été 1000 fois moins capillotracté !) et avec un portable Emilie aurait été obligée de dialoguer avec les siens, de s'expliquer, sans portable ça devient moins facile sauf, évidemment pour l'auteure qui peut ainsi faire l'économie de penser, de creuser la psychologie de son personnage et la dynamique du couple, de la famille.
Véronique Olmi se dispense allègrement de tout cela et afin de se compliquer la vie le moins possible, les rares échanges familiaux se terminent rapidement par un "il a raccroché" ou "elle s'est levé et est partie" tellement commodes pour masquer le vide analytique, l'absence de fond du roman.
Mais le pire, à mon avis, ce sont les personnages secondaires croisés par l'héroïne au cours de sa descente dans le sud, des figures improbables et caricaturales, prétextes à anecdotes sans queue ni tête et à remplissages de pages inutiles, dénuées de sens et de logique (pauvres arbres).
9 % à garder
Je dois avouer qu'outre celle évoquée en début de message, trois autres raisons m'ont fait poursuivre ma lecture :
1 - le roman est court
2 - il se lit d'autant plus vite et facilement que les chapitres sont eux-mêmes brefs et, selon un principe tellement répandu actuellement qu'il commence à sentir l'usure, il alterne moment présent et souvenirs du passé où alternent (encore !) scènes familiales et moments partagés avec Dario.
3 - si le Dario ado ne m'a pas plus intéressée que le Dario adulte, j'ai en revanche trouvé que le rapport d'Emilie avec ses parents, avec sa soeur Christine était étonemment juste et intéressant. J'insiste sur le étonemment dans cet océan de médiocrité que consitue à mes yeux le reste du roman.
C'est bien évidemment ce 3e point qui m'a sauvée de justesse de l'affliction et de la colère et qui me fait dire que je n'ai pas tout à fait perdu mon temps en tournant les pages de ce livre.
1 % de quoi au juste ?
Enfin, puisqu'il faut en parler sans en parler vraiment... Enfin cette fin tant attendue pour la délivrance qu'elle représentait plus que pour le dénouement qu'elle révélait... Eh bien je baisse les bras. C'est groteste, abracadabrantesque, absurde, délirant. Tout sonne faux des dialogues aux situations, des sentiments aux "révélations". J'ai détesté tant de mièvrerie mâtinée d'une tendance à loucher du côté de la chanson réaliste du début du XXe siècle façon Berthe Sylva. J'ai détesté, surtout, cette sensation d'être prise pour une demeurée.
Conclusion
Ne perdez pas votre temps, lisez autre chose ou, vraiment, si vous insistez, ce sera pour les 9 % de pages que j'aurais gardées si j'avais été l'éditrice de ce roman moins que banal, plus que bancal et baclé.
mercredi 13 février 2013
Ita L. née Goldfeld (au théâtre du Petit Saint Martin)
Hommage à Ita
Bravo Hélène
Merci Vincent
Bonjour aux zotres
J'ai eu le plaisir d'être invitée jeudi dernier à la troisième des 60 représentations de Ita L née Goldfeld et j'en garde un souvenir ému et admiratif.
Le sujet d'après la communication presse
Paris, le 12 décembre 1942. Ita L. née Goldfeld a une heure pour choisir : fuir ou attendre… D’Odessa à la rue du Petit Musc, elle a déjà vu tant de choses. « On est en sécurité en France » il disait Salomon…
D’après une histoire vraie, cette pièce nous emmène dans le voyage de toute une vie avec l’amour, la force de résister au malheur et la confiance en l’avenir pour bagages. Ita, femme ordinaire, va-t-elle poursuivre son chemin ? Une heure, rien qu’une heure, pour en décider…
Le sujet d'après moi
Fin 1942, 3 policiers frappent chez la frèle Ita et lui demandent de préparer un bagage léger. Ils repasseront chez elle dans une heure... Les attendra-t-elle ? Et que sait-elle exactement du sort qui l'attend si elle le fait ?
Le sujet d'après Télérama (tronqué pour cause de spoiler (d'ailleurs partiellement erroné) comme tant de fois de la part de ce journal qui semble incapable de rédiger la moindre critique ou le moindre pitch sans !) Eric Zanettacci écrit le journal fictif de son arrière-grand-mère (...) Ita L, née Goldfeld, est seule chez elle le 12 décembre 1942. Son mari est mort des suites de la guerre de 14, les enfants sont partis (...). On a vu cent fois ces images de rafle ou des récits portant sur les jours noirs de l’époque pétainiste. Mais ici, la comédienne Hélène Vincent, seule en scène, fait revivre les joies, la peur, tout un arc-en-ciel d’émotions, et le théâtre permet de rendre vivant ce que l'on croyait déjà connu.
Mon avis
Revélée en 1989 par le cultissime La vie n'est pas un long fleuve tranquille d'Etienne Chatilliez où elle campait une madame Lequesnoy plus bourgeoise que nature, Hélène Vincent campe ici une femme vieillissante et fragile, déjà maintes fois malmenée par la vie, entièrement habitée par la peur, les souvenirs et l'incompréhension face à ce monde fou de violence qui la stigmatise en tant que juive.
Le rôle est très délicat à jouer tant il est facile de basculer de l'émotion pure à la sensiblerie affectée, tant le ton juste entre pudeur douloureuse et plaintes larmoyantes est affaire de dosage subtil, d'effets contenus, tant l'alternance entre gaité nerveuse à l'évocation de souvenirs heureux et disparus et souffrance immense lié à un présent plus qu'incertain demande une maîtrise de chaque instant et une implication totale.
J'imagine aussi qu'il est aussi difficile à endosser émotionnellement, bouleversant à jouer, seule en scène face à un public attentif, tendu, admiratif, d'emblée en empathie. La critique aussi est délicate tant le sujet est sensible et implique d'emblée une compassion évidente et sans réserve face au malheur de cette femme et à l'injustice absurde et monstrueuse qui s'abat sur elle.
Hélène Vincent démontre certes une fois de plus qu'elle est une actrice formidable sachant parfaitement allier technique et émotion. Cependant, tout au long de la pièce elle semble sous tension et danse sur le fil du rasoir et, parfois, un rien à contre temps, à deux doigts de trébucher. J'ai eu l'impression, confirmée à la sortie par la personne qui m'accompagnait, qu'à certains moments, l'actrice cherchait son texte, qu'elle hésitait, marquait de trop longs silences, multipliait les "hum" et autres interjections plus ou moins volontaires de la gorge à chaque reprise de respiration, à chaque nouvelle phrase pouvant passer pour des sourires gênés liés au souvenir. Même si cela n'était pas fondamentalement gênant et fort bien camouflé par l'actrice qui accentuait le côté simple, fragile d'Ita, sa personnalité effacée, le systématisme de la chose finissait par amoindrir le naturel du personnage et la connexion qui s'installait entre elle et les spectateurs/trices (entre elle et moi tout au moins).
A un moment pendant la pièce, je me suis dit que celle-ci aurait sans problème pu être mise en scène sous forme de lecture. D'ailleurs, Hélène Vincent achève la pièce de cette façon et je me suis demandée si c'était volontaire ou non, si elle avait décidément trop de mal avec le texte ou si c'était prévu dans la mise en scène. Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé que cela collait parfaitement à l'esprit de la pièce et j'en suis encore plus convaincue maintenant que je sais (grâce au passage de Télérama reproduit plus haut) que ce témoignage a été rédigé par quelqu'un de la famille d'Ita. Il pourrait effectivement être mis en scène de A jusqu'à Z sous forme d'une lecture de journal intime. Ce que je ne savais pas, parce que je suis hélas arrivée en retard de 5 minutes à cause d'une réunion qui s'éternisait, c'est que la pièce avait également commencé sous forme de lecture... apportant un peu d'eau à mon moulin.
Infos pratiques
A partir du 5/02/13 pour 60 représentations
Du mardi au samedi à 19h et le dimanche à 15h
Au Petit Saint Martin
17, rue René-Boulanger 75010 Paris
Métro Strasbourg Saint Denis ou République
Site www.petitsaintmartin.com
Bravo Hélène
Merci Vincent
Bonjour aux zotres
J'ai eu le plaisir d'être invitée jeudi dernier à la troisième des 60 représentations de Ita L née Goldfeld et j'en garde un souvenir ému et admiratif.
Le sujet d'après la communication presse
Paris, le 12 décembre 1942. Ita L. née Goldfeld a une heure pour choisir : fuir ou attendre… D’Odessa à la rue du Petit Musc, elle a déjà vu tant de choses. « On est en sécurité en France » il disait Salomon…
D’après une histoire vraie, cette pièce nous emmène dans le voyage de toute une vie avec l’amour, la force de résister au malheur et la confiance en l’avenir pour bagages. Ita, femme ordinaire, va-t-elle poursuivre son chemin ? Une heure, rien qu’une heure, pour en décider…
Le sujet d'après moi
Fin 1942, 3 policiers frappent chez la frèle Ita et lui demandent de préparer un bagage léger. Ils repasseront chez elle dans une heure... Les attendra-t-elle ? Et que sait-elle exactement du sort qui l'attend si elle le fait ?
Le sujet d'après Télérama (tronqué pour cause de spoiler (d'ailleurs partiellement erroné) comme tant de fois de la part de ce journal qui semble incapable de rédiger la moindre critique ou le moindre pitch sans !) Eric Zanettacci écrit le journal fictif de son arrière-grand-mère (...) Ita L, née Goldfeld, est seule chez elle le 12 décembre 1942. Son mari est mort des suites de la guerre de 14, les enfants sont partis (...). On a vu cent fois ces images de rafle ou des récits portant sur les jours noirs de l’époque pétainiste. Mais ici, la comédienne Hélène Vincent, seule en scène, fait revivre les joies, la peur, tout un arc-en-ciel d’émotions, et le théâtre permet de rendre vivant ce que l'on croyait déjà connu.
Mon avis
Revélée en 1989 par le cultissime La vie n'est pas un long fleuve tranquille d'Etienne Chatilliez où elle campait une madame Lequesnoy plus bourgeoise que nature, Hélène Vincent campe ici une femme vieillissante et fragile, déjà maintes fois malmenée par la vie, entièrement habitée par la peur, les souvenirs et l'incompréhension face à ce monde fou de violence qui la stigmatise en tant que juive.
Le rôle est très délicat à jouer tant il est facile de basculer de l'émotion pure à la sensiblerie affectée, tant le ton juste entre pudeur douloureuse et plaintes larmoyantes est affaire de dosage subtil, d'effets contenus, tant l'alternance entre gaité nerveuse à l'évocation de souvenirs heureux et disparus et souffrance immense lié à un présent plus qu'incertain demande une maîtrise de chaque instant et une implication totale.
J'imagine aussi qu'il est aussi difficile à endosser émotionnellement, bouleversant à jouer, seule en scène face à un public attentif, tendu, admiratif, d'emblée en empathie. La critique aussi est délicate tant le sujet est sensible et implique d'emblée une compassion évidente et sans réserve face au malheur de cette femme et à l'injustice absurde et monstrueuse qui s'abat sur elle.
Hélène Vincent démontre certes une fois de plus qu'elle est une actrice formidable sachant parfaitement allier technique et émotion. Cependant, tout au long de la pièce elle semble sous tension et danse sur le fil du rasoir et, parfois, un rien à contre temps, à deux doigts de trébucher. J'ai eu l'impression, confirmée à la sortie par la personne qui m'accompagnait, qu'à certains moments, l'actrice cherchait son texte, qu'elle hésitait, marquait de trop longs silences, multipliait les "hum" et autres interjections plus ou moins volontaires de la gorge à chaque reprise de respiration, à chaque nouvelle phrase pouvant passer pour des sourires gênés liés au souvenir. Même si cela n'était pas fondamentalement gênant et fort bien camouflé par l'actrice qui accentuait le côté simple, fragile d'Ita, sa personnalité effacée, le systématisme de la chose finissait par amoindrir le naturel du personnage et la connexion qui s'installait entre elle et les spectateurs/trices (entre elle et moi tout au moins).
A un moment pendant la pièce, je me suis dit que celle-ci aurait sans problème pu être mise en scène sous forme de lecture. D'ailleurs, Hélène Vincent achève la pièce de cette façon et je me suis demandée si c'était volontaire ou non, si elle avait décidément trop de mal avec le texte ou si c'était prévu dans la mise en scène. Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé que cela collait parfaitement à l'esprit de la pièce et j'en suis encore plus convaincue maintenant que je sais (grâce au passage de Télérama reproduit plus haut) que ce témoignage a été rédigé par quelqu'un de la famille d'Ita. Il pourrait effectivement être mis en scène de A jusqu'à Z sous forme d'une lecture de journal intime. Ce que je ne savais pas, parce que je suis hélas arrivée en retard de 5 minutes à cause d'une réunion qui s'éternisait, c'est que la pièce avait également commencé sous forme de lecture... apportant un peu d'eau à mon moulin.
Infos pratiques
A partir du 5/02/13 pour 60 représentations
Du mardi au samedi à 19h et le dimanche à 15h
Au Petit Saint Martin
17, rue René-Boulanger 75010 Paris
Métro Strasbourg Saint Denis ou République
Site www.petitsaintmartin.com
D'après la Joconde de Léonard de Vinci (détournement 07-2013)
Bonjour à celles et ceux qui lors de leur première visite au Louvre ont cherché la Joconde et se sont dit en arrivant devant le tableau "Tout ça pour ça" ?
Bonjour aux zotres
En cette semaine de Saint Valentin, je ne pouvais pas passer à côté de cette pub pour un site de rencontre.
C'est sûr que lorsqu'on s'appelle Mona Lisa, ça doit être difficile de trouver un type sincère, qui t'aime pour toi et non pour ta célébrité.
Cela dit, j'ai l'impression que le charmant jeune qui pose avec elle est connu lui aussi. Mais qui est-ce ?
Il ressemble comme un frère à Jean Le Baptiste du même auteur mais ce n'est pas lui. D'autres pistes ?
Bonjour aux zotres
En cette semaine de Saint Valentin, je ne pouvais pas passer à côté de cette pub pour un site de rencontre.
C'est sûr que lorsqu'on s'appelle Mona Lisa, ça doit être difficile de trouver un type sincère, qui t'aime pour toi et non pour ta célébrité.
Cela dit, j'ai l'impression que le charmant jeune qui pose avec elle est connu lui aussi. Mais qui est-ce ?
Il ressemble comme un frère à Jean Le Baptiste du même auteur mais ce n'est pas lui. D'autres pistes ?
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