Olé Murejes
Olé hombres
Olé toros
Olé los zotros
Sans le savoir, je suis tombée en pleine feria à Malaga, époque festive pour les zun(e)s mais moins pour les zotres. C'est un peu en version taurine ce que Noël est à la dinde ou Pâques à l'agneau.
Avec une peluche et quelques cure-dents, je propose une version moins barbare (mais moins spectaculaire certes) de "l'art ancestral" (expression prétexte à perpétuer la boucherie) de la corrida ! Olé !
vendredi 10 août 2012
jeudi 9 août 2012
Extraits de Tromperie (de Philip Roth)
Bonjour à celles et ceux qui trompent leurs moitiés
Bonjour aux fidèles
Bonjour aux zotres
Je vous dirai plus précisément ce que je pense de ce livre quand je l'aurai terminé mais en voici quelques bribes partiellement représentatives lues au bord d'une piscine andalouse (enfin de 2 piscines mais c'est une autre histoire).
Sur l'écriture
Le temps qu'un romancier de talent atteigne 36 ans, il a renoncé à traduire l'expérience en fiction - il impose sa fiction à l'expérience. P.121
A croire que c'est la pureté qui est au coeur de la nature d'un écrivain. Que le Ciel aide pareil écrivain ! A croire que Joyce n'avait jamis reniflé de façon répugnante les dessous de Nora. A croire que dans la nature de Dostoievski, Svidrigaïlov n'avait jamais murmuré. Caprice est au coeur de la nature d'un écrivain. Exploration, fixation, isolement, venin, fétichisme, austérité, inconstance, perplexité, puérilité, et coetera. Le nez dans la couture du sous vêtement - Voilà la naure de l'écrivain. Impureté. P.98
Sur les motivations d'une relation adultère
A une femme dont le mariage est un échec (P.74)
Tu n'as pas envie d'être dans ce pétrin. Et c'est pourquoi tu continues à gaspiller ton temps légèrement avec moi.
Dialogue avec une femme mariée (P.145)
- Tu as tout simplement distrait mon attention des problèmes essentiels de ma vie.
- Oh ? J'étais destiné à être une distraction, d'accord, mais ça n'a pas marché de cette façon, tu le sais. Car je suis devenu une tentation : une source de fantasmes au début, une source de possibilités ensuite, et puis, finalement, une déception.
- Est-ce ainsi que tu te vois ?
- Dans ta vie, oui.
Bonjour aux zotres
Je vous dirai plus précisément ce que je pense de ce livre quand je l'aurai terminé mais en voici quelques bribes partiellement représentatives lues au bord d'une piscine andalouse (enfin de 2 piscines mais c'est une autre histoire).
Sur l'écriture
Le temps qu'un romancier de talent atteigne 36 ans, il a renoncé à traduire l'expérience en fiction - il impose sa fiction à l'expérience. P.121
A croire que c'est la pureté qui est au coeur de la nature d'un écrivain. Que le Ciel aide pareil écrivain ! A croire que Joyce n'avait jamis reniflé de façon répugnante les dessous de Nora. A croire que dans la nature de Dostoievski, Svidrigaïlov n'avait jamais murmuré. Caprice est au coeur de la nature d'un écrivain. Exploration, fixation, isolement, venin, fétichisme, austérité, inconstance, perplexité, puérilité, et coetera. Le nez dans la couture du sous vêtement - Voilà la naure de l'écrivain. Impureté. P.98
Sur les motivations d'une relation adultère
A une femme dont le mariage est un échec (P.74)
Tu n'as pas envie d'être dans ce pétrin. Et c'est pourquoi tu continues à gaspiller ton temps légèrement avec moi.
Dialogue avec une femme mariée (P.145)
- Tu as tout simplement distrait mon attention des problèmes essentiels de ma vie.
- Oh ? J'étais destiné à être une distraction, d'accord, mais ça n'a pas marché de cette façon, tu le sais. Car je suis devenu une tentation : une source de fantasmes au début, une source de possibilités ensuite, et puis, finalement, une déception.
- Est-ce ainsi que tu te vois ?
- Dans ta vie, oui.
Malaga me voilà (en pleine feria)
Bonjour aux habitant(e)s de Malaga
Bonjour à celles et ceux qui participent à la feria
Bonjour aux touristes
Bonjour aux zotres
J'aurais pu dire Ola !
En arrivant à Malaga, j'ai résolu une énigme : celle du peu de disponibilité et du prix élevé des chambres d'hôtel à Malaga qui, même en passant par Booking sont 2 fois à 3 fois plus chères qu'à Grenade. Il se trouve que je débarque alors que la feria commence et, sans doute est-ce une période de grande affluence dans la ville.
De jour comme de nuit les rues sont animées, colorées, les boutiques traitreusement alléchantes (je trouve les femmes ici + sveltes et + élégantes qu'à Barcelone, Séville ou Cordoue où j'ai séjourné l'an dernier même si les tailles 48 et 50 sont beaucoup plus courantes dans les magasins de fringues et de lingerie qu'en France où je n'ai jamais vu, par exemple, de taille XXXL chez Etam alors qu'ici c'est le cas dans tous les rayons).
La ville me plait beaucoup et j'ai définitivement tranché une épineuse question que je ne me posais d'ailleurs pas avant ma découverte de l'Italie via Florence il y a 2 ans (séjour au cours duquel j'ai été surprise de ne pas avoir la tête qui tourne) mais qui a commencé à germer l'an dernier à Barcelone puis à Séville et à Cordoue : les mâles espagnols sont beaucoup plus alléchants que les mâles italiens ! Dans l'ensemble, ils sont plus beaux, plus virils, plus élégants, bref, ils dégagent nettement plus de charme et de virilité même si un petit détail épidermique m'a étonnée : une quantité industrielle d'hommes jeunes (et hétéros) se rase les jambes ! Même dans le marais on ne croise pas autant de mollets lisses. Bizarre. Pas sûre d'être fan car je n'ai jamais eu envie d'avoir l'impression de toucher mon propre corps en touchant celui de l'autre qui, dès lors, se conçoit avec un minimum de pilosité...
Bonjour à celles et ceux qui participent à la feria
Bonjour aux touristes
Bonjour aux zotres
J'aurais pu dire Ola !
En arrivant à Malaga, j'ai résolu une énigme : celle du peu de disponibilité et du prix élevé des chambres d'hôtel à Malaga qui, même en passant par Booking sont 2 fois à 3 fois plus chères qu'à Grenade. Il se trouve que je débarque alors que la feria commence et, sans doute est-ce une période de grande affluence dans la ville.
De jour comme de nuit les rues sont animées, colorées, les boutiques traitreusement alléchantes (je trouve les femmes ici + sveltes et + élégantes qu'à Barcelone, Séville ou Cordoue où j'ai séjourné l'an dernier même si les tailles 48 et 50 sont beaucoup plus courantes dans les magasins de fringues et de lingerie qu'en France où je n'ai jamais vu, par exemple, de taille XXXL chez Etam alors qu'ici c'est le cas dans tous les rayons).
La ville me plait beaucoup et j'ai définitivement tranché une épineuse question que je ne me posais d'ailleurs pas avant ma découverte de l'Italie via Florence il y a 2 ans (séjour au cours duquel j'ai été surprise de ne pas avoir la tête qui tourne) mais qui a commencé à germer l'an dernier à Barcelone puis à Séville et à Cordoue : les mâles espagnols sont beaucoup plus alléchants que les mâles italiens ! Dans l'ensemble, ils sont plus beaux, plus virils, plus élégants, bref, ils dégagent nettement plus de charme et de virilité même si un petit détail épidermique m'a étonnée : une quantité industrielle d'hommes jeunes (et hétéros) se rase les jambes ! Même dans le marais on ne croise pas autant de mollets lisses. Bizarre. Pas sûre d'être fan car je n'ai jamais eu envie d'avoir l'impression de toucher mon propre corps en touchant celui de l'autre qui, dès lors, se conçoit avec un minimum de pilosité...
mardi 7 août 2012
The Far Side Gallery (par Gary Larson)
Bonjour à celles et ceux qui connaissent l'oeuvre de Gary Larson
Bonjour à celles et ceux à qui ce message va donner envie de découvrir The far Side
Bonjour aux zotres
Hier, j'évoquais Gary Larson à propos de certains dessins de Tim Burton et je conseille vivement à celles et ceux qui ne connaissent pas encore cet auteur de Comics de découvrir son oeuvre.
Je ne sais pas ce qu'il en est maintenant mais il publiait des vignettes dans les quotidiens US dans les années 80 et 90 et c'était juste excellent. Il était aussi populaire sinon plus que Gelluck et son chat le sont actuellement.
Ses dessins sont décalés, parfois absurdes, souvent géniaux et irrésistibles même s'il avoue lui-même que certains sont totalement incompréhensibles même par lui (coquetterie d'auteur ?).
Il joue beaucoup sur les décalages anthropomorphiques ou ethnologiques, sur les anachronismes, sur le sens propre et le sens figuré, etc. Il a des thèmes récurrents (les martiens, la vie sauvage, les naufrages, les accidents en général), des animaux cultes (préhistoriques ou pas, les insectes), des cibles privilégiées (les nerds, les anthropologues, les scientifiques, etc.) et offre une satyre intéressante des rapports humains.
Ses dessins ont été publiés sous forme de recueils petit format intitulés The Far Side et d'anthologies sous le titre The Far Side Gallery. J'avais acheté les tomes 1 à 4 plus le best of avec une préface hilarante sur sa supposée enfance martyr (que je ne retrouve hélas plus).
Je vais derechef tenter de me procurer le tome 5 même si je doute de le trouver facilement en France.
Quelques exemples de dessins
J'ai une tendresse particulière pour le premier tant j'ai moi-même l'impression de ne pas être particulièrement douée en matière d'ouverture de porte (mais je me raisonne en considérant qu'au bout de 4 essais maximum j'obtiens généralement satisfaction !).
Quelques liens
The far side - Site "officiel" marchand vendant un DVD mais renvoyant au site de l'éditeur de Larson
Wikipedia en anglais - Pour la bibliographie détaillée et référencée
Wikipedia en français - Bio de Larson et liste de quelques uns de ses thèmes favoris. On y apprend aussi ce qui suit et qui me semble tout à fait révélateur de l'univers et de l'humour de Larson :
Gary Larson annonce, dans la Tenth Anniversary edition, qu'il a eu l’honneur de voir une espèce animale nommée d’après lui, par un zoologiste particulièrement blagueur. Strigiphilus garilarsoni est un pou détritivore qui se nourrit de plumes de chouettes (c’est un parasite hautement spécifique). Gary Larson s’en dit flatté et ajoute : «de toute façon, je ne pouvais pas m’attendre à ce qu’on donne mon nom à une nouvelle espèce de cygne.»
Bonjour à celles et ceux à qui ce message va donner envie de découvrir The far Side
Bonjour aux zotres
Hier, j'évoquais Gary Larson à propos de certains dessins de Tim Burton et je conseille vivement à celles et ceux qui ne connaissent pas encore cet auteur de Comics de découvrir son oeuvre.
Je ne sais pas ce qu'il en est maintenant mais il publiait des vignettes dans les quotidiens US dans les années 80 et 90 et c'était juste excellent. Il était aussi populaire sinon plus que Gelluck et son chat le sont actuellement.
Ses dessins sont décalés, parfois absurdes, souvent géniaux et irrésistibles même s'il avoue lui-même que certains sont totalement incompréhensibles même par lui (coquetterie d'auteur ?).
Il joue beaucoup sur les décalages anthropomorphiques ou ethnologiques, sur les anachronismes, sur le sens propre et le sens figuré, etc. Il a des thèmes récurrents (les martiens, la vie sauvage, les naufrages, les accidents en général), des animaux cultes (préhistoriques ou pas, les insectes), des cibles privilégiées (les nerds, les anthropologues, les scientifiques, etc.) et offre une satyre intéressante des rapports humains.
Ses dessins ont été publiés sous forme de recueils petit format intitulés The Far Side et d'anthologies sous le titre The Far Side Gallery. J'avais acheté les tomes 1 à 4 plus le best of avec une préface hilarante sur sa supposée enfance martyr (que je ne retrouve hélas plus).
Je vais derechef tenter de me procurer le tome 5 même si je doute de le trouver facilement en France.
Quelques exemples de dessins
J'ai une tendresse particulière pour le premier tant j'ai moi-même l'impression de ne pas être particulièrement douée en matière d'ouverture de porte (mais je me raisonne en considérant qu'au bout de 4 essais maximum j'obtiens généralement satisfaction !).
Quelques liens
The far side - Site "officiel" marchand vendant un DVD mais renvoyant au site de l'éditeur de Larson
Wikipedia en anglais - Pour la bibliographie détaillée et référencée
Wikipedia en français - Bio de Larson et liste de quelques uns de ses thèmes favoris. On y apprend aussi ce qui suit et qui me semble tout à fait révélateur de l'univers et de l'humour de Larson :
Gary Larson annonce, dans la Tenth Anniversary edition, qu'il a eu l’honneur de voir une espèce animale nommée d’après lui, par un zoologiste particulièrement blagueur. Strigiphilus garilarsoni est un pou détritivore qui se nourrit de plumes de chouettes (c’est un parasite hautement spécifique). Gary Larson s’en dit flatté et ajoute : «de toute façon, je ne pouvais pas m’attendre à ce qu’on donne mon nom à une nouvelle espèce de cygne.»
lundi 6 août 2012
Exposition Tim Burton (en quelques images)
Bonjour Sandrine
Bonjour Renaud
Bonjour aux zotres
Merci encore à Sandrine alias Didi pour les places pour l'expo Tim Burton.
En attendant que je vous dise tout le bien que j'en ai pensé, voici quelques photos prises à la cinémathèque vendredi 27/07 où c'était un régal d'approfondir un peu (beaucoup en fait) ma connaissance de l'univers de Tim Burton au delà de sa filmographie.
J'ai particulièrement apprécié ses dessins d'une extrême finesse, empreints de beaucoup de poésie et non dénués, le plus souvent, d'humour et/ou de cruauté comme dans ce dessin (par ailleurs charmant) où un enfant a les yeux crevés par des pointes.
J'aime aussi son art de détourner des expressions comme dans le dessin ci-dessous (to give one's eyes a rest) ou d'inverser les codes comme dans le dessin ci-dessus où un monstre a peur de l'humanité. Cela m'a fait penser à certains dessins de Gary Larson (voir message de demain) dont je suis fan depuis des lustres.
Burton est plus gothique que punk (mais plus punk que java... certes).
Bonjour Renaud
Bonjour aux zotres
Merci encore à Sandrine alias Didi pour les places pour l'expo Tim Burton.
En attendant que je vous dise tout le bien que j'en ai pensé, voici quelques photos prises à la cinémathèque vendredi 27/07 où c'était un régal d'approfondir un peu (beaucoup en fait) ma connaissance de l'univers de Tim Burton au delà de sa filmographie.
J'ai particulièrement apprécié ses dessins d'une extrême finesse, empreints de beaucoup de poésie et non dénués, le plus souvent, d'humour et/ou de cruauté comme dans ce dessin (par ailleurs charmant) où un enfant a les yeux crevés par des pointes.
J'aime aussi son art de détourner des expressions comme dans le dessin ci-dessous (to give one's eyes a rest) ou d'inverser les codes comme dans le dessin ci-dessus où un monstre a peur de l'humanité. Cela m'a fait penser à certains dessins de Gary Larson (voir message de demain) dont je suis fan depuis des lustres.
Burton est plus gothique que punk (mais plus punk que java... certes).
Libellés :
Autour de l'art,
Autour de l'humour,
Autour du cinéma
dimanche 5 août 2012
Lectures bloguesques (de la semaine 31-2012)
Bonjour à Polly
Bonjour à Anne
Bonjour aux américain(e)s à Paris
Caresses aux vaches
Bonjour aux zotres
Cliquer sur le mot quand pour accéder au message d'origine
Quand Paris vous manque
Et vous ? Si vous quittiez votre ville ? la France (pour les français(es), les étranger(e)s peuvent transposer) qu'est-ce qui vous manquerait le plus ? Je ne pars jamais à l'étranger suffisamment longtemps pour que qqch me manque vraiment mais généralement, quand je rentre, ce que j'apprécie le plus de retrouver est... le fromage !
Quand les J.O. ne sont pas jojo !
Intéressant cas de 2 poids 2 mesures concernant des joueuses de badmington asiatiques d'une part et un cycliste anglais d'autre part...
Quand le fromage est ennemi public n°1
Puisque je parlais de fromage, voici une illustration qui tombe à pic. Tout comme l'indécence, la dangerosité est question de point de vue (et de côté de l'Atlantique).
Quand Polly souffle les bougies
Happy 6th bloguiversaire !
Quand les vaches sont copines comme cochonnes
Le moral d'une vache influe sur sa production de lait et sur la qualité de sa viande et pour qu'elle le garde, il ne faut pas envoyer ses meilleures copines à l'abattoir !
Bonjour à Anne
Bonjour aux américain(e)s à Paris
Caresses aux vaches
Bonjour aux zotres
Cliquer sur le mot quand pour accéder au message d'origine
Quand Paris vous manque
Et vous ? Si vous quittiez votre ville ? la France (pour les français(es), les étranger(e)s peuvent transposer) qu'est-ce qui vous manquerait le plus ? Je ne pars jamais à l'étranger suffisamment longtemps pour que qqch me manque vraiment mais généralement, quand je rentre, ce que j'apprécie le plus de retrouver est... le fromage !
Quand les J.O. ne sont pas jojo !
Intéressant cas de 2 poids 2 mesures concernant des joueuses de badmington asiatiques d'une part et un cycliste anglais d'autre part...
Quand le fromage est ennemi public n°1
Puisque je parlais de fromage, voici une illustration qui tombe à pic. Tout comme l'indécence, la dangerosité est question de point de vue (et de côté de l'Atlantique).
Quand Polly souffle les bougies
Happy 6th bloguiversaire !
Quand les vaches sont copines comme cochonnes
Le moral d'une vache influe sur sa production de lait et sur la qualité de sa viande et pour qu'elle le garde, il ne faut pas envoyer ses meilleures copines à l'abattoir !
samedi 4 août 2012
J'aime regarder les filles de JP Coutin (chanson culte 4/9)
Bonjour aux filles qui marche sur la plage
Bonjour aux hommes qui les regardent
Bonjour aux zotres
C'est lascif, c'est sensuel, c'est sexuel, c'est chaud (et pas seulement parce qu'on est en été). Voici une des chansons les plus torrides que je connaisse en dehors de l'oeuvre intégrale des Lords of Acid (mais eux sont hors concours) !
Ca me donnerait presque envie de regarder les filles aussi ! Quoique... enfin... presque quoi... Disons que dans l'immédiat je vais continuer à regarder les hommes...
Bonjour aux hommes qui les regardent
Bonjour aux zotres
C'est lascif, c'est sensuel, c'est sexuel, c'est chaud (et pas seulement parce qu'on est en été). Voici une des chansons les plus torrides que je connaisse en dehors de l'oeuvre intégrale des Lords of Acid (mais eux sont hors concours) !
Ca me donnerait presque envie de regarder les filles aussi ! Quoique... enfin... presque quoi... Disons que dans l'immédiat je vais continuer à regarder les hommes...
Salut à toi des Béruriers noirs (Chanson culte 3/9)
Salut à toi l'amateurs/trices de Pogo
Salut à toi le/la vacancier(e)
Salut à toi mon lectorat
Salut aux zotres
C'est culte et inégalé. Que dire de plus ? Ca n'a pas pris une ride et je me dis que ça n'en prendra jamais. J'avais déjà mis 3 video en ligne le 2 janvier 2010.
Salut à toi le/la vacancier(e)
Salut à toi mon lectorat
Salut aux zotres
C'est culte et inégalé. Que dire de plus ? Ca n'a pas pris une ride et je me dis que ça n'en prendra jamais. J'avais déjà mis 3 video en ligne le 2 janvier 2010.
vendredi 3 août 2012
Coup de coeur et de gueule vendredesque (semaine 31-2012)
Bonjour aux vacancier(e)s solitaires
Bonjour aux gastronomes khmers
Bonjour aux zotres
Coup de coeur
Restaurant cambodgien La Mousson
Hier soir, je suis allée diner dans le restaurant cambodgien La Mousson situé 9 rue Thérèse à deux pas de la rue Sainte Anne et de ses files d'attente impressionnantes pour entrer dans les cantines japonaises du coin. La mousson ne compte que 20 couverts, mais l'adresse ne payant pas de mine et étant à 50 mètres du carrefour, il restait de la place. C'était mon 4e repas dans ce restaurant et, comme d'habitude c'était aussi délicieux que chaleureux pour une addition plus que raisonnable.
Grâce au Site internet de la Mousson j'ai appris qu'il existait une 2e adresse et, miracle, c'est dans le 15e, pas très loin de chez moi ! Je sens que je vais la fréquenter assiduement !
Coup de gueule
Se faire arnaquer sous prétexte qu'on part seul(e) en vacances et pas à deux
Trouver un voyage avion+séjour pour une personne seule est un parcours du/de la combattant(e) et une source assurée d'énervement tant les célibataires semblent constituer une clientèle, au choix parfaitement indésirable ou totalement arnaquable.
Quitte à payer ses vacances un bras, je préfère encore la formule vol sec + choix d'hôtel par Booking. Non mais !
Bonjour aux gastronomes khmers
Bonjour aux zotres
Coup de coeur
Restaurant cambodgien La Mousson
Hier soir, je suis allée diner dans le restaurant cambodgien La Mousson situé 9 rue Thérèse à deux pas de la rue Sainte Anne et de ses files d'attente impressionnantes pour entrer dans les cantines japonaises du coin. La mousson ne compte que 20 couverts, mais l'adresse ne payant pas de mine et étant à 50 mètres du carrefour, il restait de la place. C'était mon 4e repas dans ce restaurant et, comme d'habitude c'était aussi délicieux que chaleureux pour une addition plus que raisonnable.
Grâce au Site internet de la Mousson j'ai appris qu'il existait une 2e adresse et, miracle, c'est dans le 15e, pas très loin de chez moi ! Je sens que je vais la fréquenter assiduement !
Coup de gueule
Se faire arnaquer sous prétexte qu'on part seul(e) en vacances et pas à deux
Trouver un voyage avion+séjour pour une personne seule est un parcours du/de la combattant(e) et une source assurée d'énervement tant les célibataires semblent constituer une clientèle, au choix parfaitement indésirable ou totalement arnaquable.
Quitte à payer ses vacances un bras, je préfère encore la formule vol sec + choix d'hôtel par Booking. Non mais !
mercredi 1 août 2012
Me talk pretty one day (de David Sedaris)
Bonjour à celles et ceux qui zozottent
Bonjour à celles et ceux qui se droguent
Bonjour à celles et ceux qui apprennent le français
Bonjour aux zotres
Une des raisons pour lesquelles j'ai créé ce blog d'une part et les DLE d'autre part est mon goût quasi immodéré (effreiné ?) pour les conseils en matière littéraire (disons livresque). J'adore en donner et autant (sinon plus) en recevoir, surtout s'ils me permettent de découvrir un auteur dont je n'avais jamais entendu parlé.
Que j'aime ou non le livre en question est finalement moins important que le partage qui a initié et largement motivé ma lecture.
Le sujet
Je me le demande encore... des bribes autobiographiques décousues dans une première partie et des impressions sur la France et l'apprentissage de notre langue dans une seconde partie.
Mon avis
Me talk pretty one day m'a été pretté avec un enthousiasme et un "tu vas voir, tu vas te marrer, c'est désopilant" d'autant plus prometteurs que j'adore le sens de l'humour de la personne qui me confiait son précieux exemplaire en VO du bouquin de David Sedaris. Comprenez, il se marre à toutes mes vannes même les plus pourries et réciproquement. Il arrive même que face à une situation dont nous sommes témoins ou à une parole qui provoque une association d'idées, un échange de regards suffit à nous faire pouffer bêtement car nous savons que nous pensons à la même chose au même moment. Dans le meilleur des cas nous passons pour des crétins, dans le pire des cas (à moins que ça ne soit l'inverse), les zotres se sentent exclu(e)s mais ce n'est pas (trop) grave (enfin je crois).
J'avais donc quelques raisons de penser que j'aimerais aussi ce livre. Eh bien pas du tout et il est désormais démontré que, rire des mêmes choses au même moment dans la vraie vie n'implique pas nécessairement de trouver les mêmes trucs désopilants par écrit.
Même si certains brefs et trop rares paragraphes démontrent un sens de la formule et de l'autodérision dont je suis habituellement friande, le tout manque beaucoup trop de consistance et de cohérence pour que je puisse restée captivée ou même motivée.
Le problème n'est donc pas le style ou l'humour lui-même mais la forme cahotiquement décousue d'une part et surtout l'absence sidérale de fond d'autre part. Plus d'une fois je me suis que l'auteur s'était trompé de support et que s'il n'avait rien de plus consistant et de moins narcisso-nombriliste à raconter, il aurait dû faire un blog, pas publier un roman ! Au moins ça aurait épargné des arbres.
En fait, ça commençait plutôt bien. Le premier chapitre était prometteur. Il évoquait les séances chez l'orthophoniste du jeune David zozottant et j'attendais la suite au chapitre 2 et là, que dalle. L'auteur est passé sans transition aucune à une autre tranche de vie elle-même isolée de la suivante et ainsi de suite. Ma première déception est venue de là : je m'attendais à un roman. Pas nécessairement linéaire mais un minimum construit et pas à un pèle-mèle de moments et d'impressions sans autres liens que leur caractère plus ou moins autobiographique saupoudrés de références superficielles à l'homosexualité de l'auteur et à la drogue.
J'ai donc pris mon parti de considérer ce livre plutôt comme un recueil de chroniques et là, deuxième souci : j'ai pensé aux livres de Bill Bryson et, notamment, à l'excellentissime I'm a stranger here myself et le moins que l'on puisse dire est que cette comparaison n'est pas du tout en faveur de David Sedaris. Bryson est beaucoup plus drôle que Sedaris et, surtout, à travers ses observations et expériences personnelles, et un sens de l'autodérision désopilant, il parvient avec intelligence à sortir du particulier pour aborder des problématiques d'intérêt général.
Même si la seconde partie est a priori plus cohérente et plus intéressante, j'ai abandonné avant la fin. Certes, j'ai toujours été intéressé par les témoignages d'étranger(e)s sur la France et l'apprentissage du français (notamment par des américain(e)s) mais là encore, des tas de blogs et d'autres auteur(e)s ont fait beaucoup mieux (plus analytique, plus fin, plus drôle, plus exact, plus étayé) avant Sedaris. Je pense à A year in ze merde de Stephen Clarke par exemple. Chez Sedaris, les ficelles sont tellement grosses et les parti-pris si peu argumentés que la démonstration tourne court tant sur le plan éthnologique que linguistique. Alors j'ai zappé.
Quelques blogs US sur la France et Paris
Je garde un souvenir ému du regretté Misplaced in the midwest et j'ai bêtement déserté Polly vous francais ou Just another american in Paris bien que je les adore tous les deux.
J'aime bien aussi Secrets of Paris ou The Paris blog (blog collectif renvoyant à plein d'autres blogs franco-US).
Quelques liens
Résumé sur Evene
Crtique détaillée et élogieuse sur parutions.com
Biographie et bibliographie de l'auteur sur Wikipedia où l'on apprend que : "For that book, Sedaris won the 2001 Thurber Prize for American Humor, and was named "Humorist of the Year" by Time magazine."
Quelques extraits
Trouvés sur Goodreads
“Every day we're told that we live in the greatest country on earth. And it's always stated as an undeniable fact: Leos are born between July 23 and August 22, fitted queen-size sheets measure sixty by eighty inches, and America is the greatest country on earth. Having grown up with this in our ears, it's startling to realize that other countries have nationalistic slogans of their own, none of which are 'We're number two!”
“I hate you' she said to me one afternoon. 'I really, really hate you.' Call me sensitive, but I couldn't help but take it personally.”
“When asked "What do we need to learn this for?" any high-school teacher can confidently answer that, regardless of the subject, the knowledge will come in handy once the student hits middle age and starts working crossword puzzles in order to stave off the terrible loneliness.”
“At the end of a miserable day, instead of grieving my virtual nothing, I can always look at my loaded wastepaper basket and tell myself that if I failed, at least I took a few trees down with me.” “What's the trick to remembering that a sandwich is masculine? What qualities does it share with anyone in possession of a penis? I'll tell myself that a sandwich is masculine because if left alone for a week or two, it will eventually grow a beard.”
“People are often frightened of Parisians, but an American in Paris will find no harsher critic than another American.”
“but I have no mind for business and considered staying awake to be enough of an accomplishment.”
Conclusion
Pour une raison qui m'échappe et d'autres que je comprends mieux, je suis passée complètement à côté de ce livre au point de jeter l'éponge vers la page 220 sur environ 260.
Bonjour à celles et ceux qui se droguent
Bonjour à celles et ceux qui apprennent le français
Bonjour aux zotres
Une des raisons pour lesquelles j'ai créé ce blog d'une part et les DLE d'autre part est mon goût quasi immodéré (effreiné ?) pour les conseils en matière littéraire (disons livresque). J'adore en donner et autant (sinon plus) en recevoir, surtout s'ils me permettent de découvrir un auteur dont je n'avais jamais entendu parlé.
Que j'aime ou non le livre en question est finalement moins important que le partage qui a initié et largement motivé ma lecture.
Le sujet
Je me le demande encore... des bribes autobiographiques décousues dans une première partie et des impressions sur la France et l'apprentissage de notre langue dans une seconde partie.
Mon avis
Me talk pretty one day m'a été pretté avec un enthousiasme et un "tu vas voir, tu vas te marrer, c'est désopilant" d'autant plus prometteurs que j'adore le sens de l'humour de la personne qui me confiait son précieux exemplaire en VO du bouquin de David Sedaris. Comprenez, il se marre à toutes mes vannes même les plus pourries et réciproquement. Il arrive même que face à une situation dont nous sommes témoins ou à une parole qui provoque une association d'idées, un échange de regards suffit à nous faire pouffer bêtement car nous savons que nous pensons à la même chose au même moment. Dans le meilleur des cas nous passons pour des crétins, dans le pire des cas (à moins que ça ne soit l'inverse), les zotres se sentent exclu(e)s mais ce n'est pas (trop) grave (enfin je crois).
J'avais donc quelques raisons de penser que j'aimerais aussi ce livre. Eh bien pas du tout et il est désormais démontré que, rire des mêmes choses au même moment dans la vraie vie n'implique pas nécessairement de trouver les mêmes trucs désopilants par écrit.
Même si certains brefs et trop rares paragraphes démontrent un sens de la formule et de l'autodérision dont je suis habituellement friande, le tout manque beaucoup trop de consistance et de cohérence pour que je puisse restée captivée ou même motivée.
Le problème n'est donc pas le style ou l'humour lui-même mais la forme cahotiquement décousue d'une part et surtout l'absence sidérale de fond d'autre part. Plus d'une fois je me suis que l'auteur s'était trompé de support et que s'il n'avait rien de plus consistant et de moins narcisso-nombriliste à raconter, il aurait dû faire un blog, pas publier un roman ! Au moins ça aurait épargné des arbres.
En fait, ça commençait plutôt bien. Le premier chapitre était prometteur. Il évoquait les séances chez l'orthophoniste du jeune David zozottant et j'attendais la suite au chapitre 2 et là, que dalle. L'auteur est passé sans transition aucune à une autre tranche de vie elle-même isolée de la suivante et ainsi de suite. Ma première déception est venue de là : je m'attendais à un roman. Pas nécessairement linéaire mais un minimum construit et pas à un pèle-mèle de moments et d'impressions sans autres liens que leur caractère plus ou moins autobiographique saupoudrés de références superficielles à l'homosexualité de l'auteur et à la drogue.
J'ai donc pris mon parti de considérer ce livre plutôt comme un recueil de chroniques et là, deuxième souci : j'ai pensé aux livres de Bill Bryson et, notamment, à l'excellentissime I'm a stranger here myself et le moins que l'on puisse dire est que cette comparaison n'est pas du tout en faveur de David Sedaris. Bryson est beaucoup plus drôle que Sedaris et, surtout, à travers ses observations et expériences personnelles, et un sens de l'autodérision désopilant, il parvient avec intelligence à sortir du particulier pour aborder des problématiques d'intérêt général.
Même si la seconde partie est a priori plus cohérente et plus intéressante, j'ai abandonné avant la fin. Certes, j'ai toujours été intéressé par les témoignages d'étranger(e)s sur la France et l'apprentissage du français (notamment par des américain(e)s) mais là encore, des tas de blogs et d'autres auteur(e)s ont fait beaucoup mieux (plus analytique, plus fin, plus drôle, plus exact, plus étayé) avant Sedaris. Je pense à A year in ze merde de Stephen Clarke par exemple. Chez Sedaris, les ficelles sont tellement grosses et les parti-pris si peu argumentés que la démonstration tourne court tant sur le plan éthnologique que linguistique. Alors j'ai zappé.
Quelques blogs US sur la France et Paris
Je garde un souvenir ému du regretté Misplaced in the midwest et j'ai bêtement déserté Polly vous francais ou Just another american in Paris bien que je les adore tous les deux.
J'aime bien aussi Secrets of Paris ou The Paris blog (blog collectif renvoyant à plein d'autres blogs franco-US).
Quelques liens
Résumé sur Evene
Crtique détaillée et élogieuse sur parutions.com
Biographie et bibliographie de l'auteur sur Wikipedia où l'on apprend que : "For that book, Sedaris won the 2001 Thurber Prize for American Humor, and was named "Humorist of the Year" by Time magazine."
Quelques extraits
Trouvés sur Goodreads
“Every day we're told that we live in the greatest country on earth. And it's always stated as an undeniable fact: Leos are born between July 23 and August 22, fitted queen-size sheets measure sixty by eighty inches, and America is the greatest country on earth. Having grown up with this in our ears, it's startling to realize that other countries have nationalistic slogans of their own, none of which are 'We're number two!”
“I hate you' she said to me one afternoon. 'I really, really hate you.' Call me sensitive, but I couldn't help but take it personally.”
“When asked "What do we need to learn this for?" any high-school teacher can confidently answer that, regardless of the subject, the knowledge will come in handy once the student hits middle age and starts working crossword puzzles in order to stave off the terrible loneliness.”
“At the end of a miserable day, instead of grieving my virtual nothing, I can always look at my loaded wastepaper basket and tell myself that if I failed, at least I took a few trees down with me.” “What's the trick to remembering that a sandwich is masculine? What qualities does it share with anyone in possession of a penis? I'll tell myself that a sandwich is masculine because if left alone for a week or two, it will eventually grow a beard.”
“People are often frightened of Parisians, but an American in Paris will find no harsher critic than another American.”
“but I have no mind for business and considered staying awake to be enough of an accomplishment.”
Conclusion
Pour une raison qui m'échappe et d'autres que je comprends mieux, je suis passée complètement à côté de ce livre au point de jeter l'éponge vers la page 220 sur environ 260.
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