Ce premier extrait parce que j'adore la métaphore finale
Mis à part deux rots qu’il sut contrôler pendant le discours, car il avait dû boire une gorgée de champagne, Notre Leader Ebloui ne retint guère l’attention qui se porta tout entière vers Madame., en robe-fourreau, avec des bijoux discrets et rares prêtés par M. Chaumet de Paris. Elle savait contrôler à chaque seconde l’image qu’elle renvoyait, et ce fut la seule, à table, qui regarda l’objectif car elle avait d’instinct repéré le photographe. Les gazettes londoniennes ne parlaient que d’elle. Les télévisions l’isolaient en gros plan et laissaient à part les vraies princesses emplumées, emperlousées, harnachées comme des poneys de concours.
Ce 2e extrait parce qu'il m'a valu un formidable éclat de rire à la répartie de Chirac et parce qu'il illustre parfaitement ce que j'évoquais précédemment sur le changement d'ère et la modification des profils de nos dirigeant(e)s...
Quelques hostiles avaient fouillé les archives pour ressusciter les répliques brûlantes des prédécesseurs de Sa Majesté en de semblables circonstances. Lorsque le roi Chirac se fit traiter de connard par un excédé, il lui tendit la main « : « Enchanté ! Moi c’est Chirac. » Autre répartie qui cinglait, celle de Mitterrand ; un homme braillait « Mitterrand, fout l’camp ! » ; se tournant, le roi ne lâcha que deux mots en forme de commentaire : « Rime pauvre. » Notre Furieux Leader n’avait pas d’avantage la classe que la cote (…). P.111/112.
jeudi 16 décembre 2010
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