Bonjour à celles qui portent des talons hauts
Bonjour à celles qui subissent les pavés
Bonjour aux zotres
Si avec un titre comme ça je ne booste pas la fréquentation de mon blog, c'est à désespérer de la salacité des recherches sur Google !
Eloignez les enfants et les âmes sensibles de l'écran. Ces photos d'une intensité érotique à la limite du supportable ont été prises par Liliba et Choco le 8 octobre dernier vers 20h30 sur la Grand Place de Bruxelles.
Je concède que prendre le train avec une valise pesant le poids de 12 enclumes vêtue d'un pantalon blanc et chaussée de nus pieds à talons n'est pas forcément l'idée la plus intelligente qui m'ait traversé l'esprit ces 15 dernières années. Mais bon, c'est joli et c'est toujours moins idiot que de prendre le train sans billet. Mais c'est un autre sujet que j'aborderai plus tard.
Toujours est-il que le trajet gare-hôtel n'a posé aucun problème puisqu'il a duré environ 2 minutes. Ca s'est gâté ensuite quand il s'est agit de rejoindre la Grand Place pour un premier émerveillement nocturne et touristique.
Malgré de multiples séjours, je n'ai aucune connaissance de la géographie bruxelloise et encore moins de sa topologie. C'est d'ailleurs étrange (ou pas) à quel point je connais mal cette ville et je m'y sens peu autonome. Sans doute est-ce lié au fait que je ne m'y suis jamais baladée seule en prenant les transports en commun. J'ai toujours été prise en charge, motorisée, guidée... en un mot assistée.
J'avais totalement sous-estimé les distances d'une part et d'autre part (et surtout) la présence de pavés et de trottoirs en pentes, deux ennemies mortels de la femme perchée, transformant toute velléité de marche en parcours de la combattante.
Ma fibre instinctivement prévoyante (j'ai dû être écureuil dans une vie antérieure) m'avait cependant poussée à lester mon sac à main (qui lui pèse généralement environ 3 enclumes) d'une paire de chaussures de sport. C'était à peu près la première chose intelligente que je faisais du week-end et, après une marche cadencée d'environ 53 km (estimation personnelle) faisant passer les marathonien(ne)s pour des rigolos, je me suis dit qu'il était temps de sacrifier l'esthétique au confort, l'élégance à la rapidité, la couleur à la chaleur.
Vous noterez que pour conserver à mes fesses leur blancheur immaculée durant la délicate opération de changement de chaussures, j'avais pris le soin de m'assoir sur mon étole.
J'avoue être un peu déçue que la presse belge ait passé sous silence cet événement sulfureux pour lequel je m'attendais à un buzz digne de celui qui accompagne la mise en ligne des video coquines et des photos dénudées des candidates de Secret Story ou qui a entouré les prestations d'Arielle Dombasle et de Clothilde Coureau au Crazy Horse. Mais non, que dalle, pas même un petit mail admiratif de la part d'une amicale de fétichistes des pieds. Pfeuhhh...
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4 commentaires:
C'est vrai que cette absence de buzz est bien cruelle, car si l'aspect érotique (en dehors de l'habile titre de la chronique) reste à évaluer, la prouesse sportive et technique est indéniable !
n'est-ce pas !
53 km, rien que ça ;) Ce n'était qu'une opération pré voire anti-Fritathlon "A fond les formes" ;)
Ah ! les pavés belges ! ils font le bonheur de mon cordonnier.
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