lundi 11 octobre 2010

L'auteure d'octobre (Oates - Ladjali - Nemirovsky)

Bonjour Cécile, Carol et Irène
Bonjour les zotres


En juillet vous avez retenu Virginie Despentes et je repêche Irène Némirovsky.
En août vous avez voté pour Delphine de Vigan et je repêche Cécile Ladjali.
En septembre vous avez choisi Michèle Lesbre et je repêche Joyce Carol Oates.


David Golder
Irène Nemirovsky

Malade, trahi et abandonné par les siens, David Golder, financier redoutable, pourrait accepter la ruine de sa banque. Mais pour sa fille Joyce, frivole et dépensière, sur laquelle il n'a d'ailleurs aucune illusion, le vieil homme décide de reconstruire son empire, et entame cet ultime combat avec une énergie farouche.




Les souffleurs
Cécile Ladjali
La présentation de l'éditeur en ligne sur
Amazon est trèèès longue et donne bien le ton intello, tordu, métaphorique, baroque et théâtral du livre. En voici le début :
Deux têtes coupées (les souffleurs), deux jumeaux incestueux, un palais vénitien aux pieds palmés, un comte amateur d'absinthe, un majordome (toujours) précédé de ses ganta blancs, un bonnet de bain rose et un seul théâtre pour deux représentations rivales : Shakespeare et Racine en ébullition. "Une pensée doit être étrange comme la ruine d'un sourire." Cioran
L'aphorisme de Cioran me séduit et m'inquiète à la fois de même que les avis que j'ai lus (celui de
Malice par exemple) qui insistent sur une certaine complexité et un forte ancrage du livre dans une culture théâtrale classique que je ne possède pas.

Joyce Carol Oates
Je vous emmène

La blogosphère fourmille de messages concernant cette auteure dont je n'ai encore rien lu. Il serait temps que je m'y mette. Ce roman a fait partie de la sélection étrangère du prix Fémina 2004, année où Une vie française de Dubois (en lice pour le
Prix Qd9 2010) fut récompensé côté français) mais c'est Sang Impur de l'Irlandais Hugo Hamilton qui l'a eu.
Sur Rats de Biblio on trouve
3 avis complémentaires et différents

4e de couverture
En ce début des années soixante, nous n'étions pas encore des femmes mais des jeunes filles. Fait qui, sans ironie aucune, était considéré comme un avantage. " Ainsi commence cette chronique de la vie d'un campus américain à l'époque où le seul diplôme reconnu pour une demoiselle qui se respecte était une bague de fiançailles. Que se passe-t-il dans ce petit monde édulcoré quand une jeune femme pas comme les autres s'éprend d'un étudiant noir alors que la ségrégation raciale bat son plein ? Voilà le point de départ de ce tableau d'une Amérique avant la tempête, encore perdue dans ses rêves d'innocence. Bien plus qu'une réflexion critique sur une période souvent évoquée avec nostalgie, " Je vous emmène " retrace le parcours d'une jeune fille indépendante, à la fois vulnérable et rebelle. Pleine d'humour et de doutes, c'est dans l'écriture qu'elle trouvera sa place et construira son identité en dehors des modèles offerts.

4 commentaires:

orchidee a dit…

je veux voter pour oates, mais y'a pas encore le "sondage"

In Cold Blog a dit…

Oates me tente bien, mais Némirovsky est très bien aussi En outre, cela te donnerait l'occasion de faire un doublé gagnant en allant voir l'expo qui lui est consacrée au Mémorial de la Shoah de Paris, après avoir été inaugurée à NYC (rien de moins !)

Yohan a dit…

J'espère que tu ne tomberas pas sur le Ladjali, car comme Malice, je n'avais pas été convaincu du tout (j'en avais fait l'objet d'un billet, il y a longtemps !)

Bookine a dit…

Et voilà, voté!