Bonjour à Miss Bla-bla-bla
Bonjour aux reines et aux rois du recyclage Bonjour aux zotres
Il vous faudra attendre le 10 juin prochain pour savoir comment je suis tombée sur la photo ci-dessus en cherchant totalement autre chose (mais en pet aussi)... Mais bon, le 10 juin vous aurez oublié que je vous aurai dit le 30 avril que vous sauriez le 10 juin comment la photo du 30 avril avait aterri sur mon blog. Vous suivez ? Non ? Bon, c'est pas grave.
L'important (ou pas d'ailleurs) est de savoir que dès que je vis l'objet ci-contre, il me plut et je le voulus !
Je remercie donc Miss Bla-bla-bla de m'avoir mis involontairement sous le nez cette pure tentation gadgeto-écolo-bricolo-rigolotte. Allez, on chante tou(te)s en choeur :
"Si regressif, tellement jouissif".
vendredi 30 avril 2010
jeudi 29 avril 2010
Où il est démontré que les guinéens sont plus doués que les singapouriens (pour me prendre en photo)
Bonjour à Fiman le guinéen du Maroc
Bonjour à l'employé du butterfly and insect museum de l'île de Sentosa
Bonjour aux zotres
Pour répondre à la question de Keisha posée en commentaire du Coup de pompe d'hier, sachez que je foule désormais d'un pas léger le bitume parisien sur lequel les talons de mes escarpins claquent cadrement dynamiquement comme il se doit et comme l'atteste la photo du haut (non, en fait, c'est un odieux bidonnage digne de ceux de certains magazines d'investigation à la télé : cette photo a été prise en juin 2009 à la Défense). Mais pour combien de temps ?
Avril 2010 fut un mois on ne peut plus voyageur (et donc photographique) où j'ai, selon la formule consacrée, usé mes semelles sur 3 continents... enfin, surtout en Asie parce qu'à Conakry, il est hélas quasi impensable qu'une européenne fasse plus de 30 mètres à pied dans la rue et se déplace autrement qu'en 4x4. Conakry, ce n'est certes pas l'Afrique mais c'est tout ce que j'en connais au sud du Sahara...
A Singapour en revanche, j'ai booooooocoup marché ! Cela s'est traduit par un mal de pieds assez atroce, croissant de jour en jour, commençant de plus en plus tôt dans la journée jusqu'à démarrer dès le petit déj les deux derniers jours. La douleur était tellement vive qu'elle irradiait dans tout le corps, surtout le dos, que je ne pouvais m'assoir ou me lever que courbée, à la vitesse d'un aï endormi et qu'elle provoquait des nausées persistantes entrecoupée de gémissements.
Je parvenais à la tromper quelques minutes en changeant de chaussures et surtout de hauteur de talons, stratagème illusoire qui marchait (si j'ose dire) quelques temps et m'obligeait à transformer mon sac à main en magasin de pompes ce qui en augmentait le volume et le poids et donc, certainement, mes problèmes de pieds et de dos. Si quelqu'un(e) possède un remède contre ce genre de souci, je suis preneuse !
Une conséquence collatérale (et non dommageable celle-ci) a été l'achat de deux paires de pompes à Singapour où environ 50 % des chaussures en vente en boutique sont des tongs (slippers dans le contexte). J'ai donc succombé à la mode locale.
A Conakry je crois que j'ai plus nagé que marché (et pourtant celles et ceux qui connaissent mon niveau sportif savent que j'ai peu nagé !). J'ai fait quelques pas comptés, surveillés, encadrés qui m'ont moins fatiguée qu'ils n'ont sali mes groles soudain couvertes d'une fine poussière qui envahit tout là-bas et contribue largement à la saleté ambiante. Je n'ose imaginer Conakry en pleine saison des pluies !
Je n'ai donc pas eu mal aux pieds, je me suis contentée d'une angine carabinée mâtinée d'otite à l'aller et, au retour, d'une turista d'enfer et persistante qui, au bout d'une semaine et d'une tonne de médocs me cloue encore le ventre de crampes de temps en temps.
A Conakry, frappée d'immobilisme hôtelier, j'aurais donc eu du mal à acheter des chaussures et même si j'avais voulu, je ne sais pas bien si j'aurais pu car je n'ai jamais ne serait-ce qu'entraperçu une boutique qui en vendait. En revanche, j'ai vu moult sandales en plastique (de celles que les européen(ne)s portent sur les rochers pour ne pas écorcher leur tendre voute plantaire) sur de vagues étals de marché.
En regardant ces photos, je me disais que mes tenues vestimentaires étaient vraiment très internationales : les 2 tee-shirts sont singapouriens, le short beige vient de Casablanca, le pendentif en argent est made in USA et le tout a été acheté au cours de missions de conseil. Accessoirement, si Liliba est trèèès observatrice, mais vraiment 13 observatrice, elle reconnaîtra peut-être son joli sac à livre se baladant dans l'une des 3 ou 4 rues bitumées, résidentielles et photogéniques de Conakry.
Bonjour à l'employé du butterfly and insect museum de l'île de Sentosa
Bonjour aux zotres
Pour répondre à la question de Keisha posée en commentaire du Coup de pompe d'hier, sachez que je foule désormais d'un pas léger le bitume parisien sur lequel les talons de mes escarpins claquent cadrement dynamiquement comme il se doit et comme l'atteste la photo du haut (non, en fait, c'est un odieux bidonnage digne de ceux de certains magazines d'investigation à la télé : cette photo a été prise en juin 2009 à la Défense). Mais pour combien de temps ?
Avril 2010 fut un mois on ne peut plus voyageur (et donc photographique) où j'ai, selon la formule consacrée, usé mes semelles sur 3 continents... enfin, surtout en Asie parce qu'à Conakry, il est hélas quasi impensable qu'une européenne fasse plus de 30 mètres à pied dans la rue et se déplace autrement qu'en 4x4. Conakry, ce n'est certes pas l'Afrique mais c'est tout ce que j'en connais au sud du Sahara...
A Singapour en revanche, j'ai booooooocoup marché ! Cela s'est traduit par un mal de pieds assez atroce, croissant de jour en jour, commençant de plus en plus tôt dans la journée jusqu'à démarrer dès le petit déj les deux derniers jours. La douleur était tellement vive qu'elle irradiait dans tout le corps, surtout le dos, que je ne pouvais m'assoir ou me lever que courbée, à la vitesse d'un aï endormi et qu'elle provoquait des nausées persistantes entrecoupée de gémissements.
Je parvenais à la tromper quelques minutes en changeant de chaussures et surtout de hauteur de talons, stratagème illusoire qui marchait (si j'ose dire) quelques temps et m'obligeait à transformer mon sac à main en magasin de pompes ce qui en augmentait le volume et le poids et donc, certainement, mes problèmes de pieds et de dos. Si quelqu'un(e) possède un remède contre ce genre de souci, je suis preneuse !
Une conséquence collatérale (et non dommageable celle-ci) a été l'achat de deux paires de pompes à Singapour où environ 50 % des chaussures en vente en boutique sont des tongs (slippers dans le contexte). J'ai donc succombé à la mode locale.
A Conakry je crois que j'ai plus nagé que marché (et pourtant celles et ceux qui connaissent mon niveau sportif savent que j'ai peu nagé !). J'ai fait quelques pas comptés, surveillés, encadrés qui m'ont moins fatiguée qu'ils n'ont sali mes groles soudain couvertes d'une fine poussière qui envahit tout là-bas et contribue largement à la saleté ambiante. Je n'ose imaginer Conakry en pleine saison des pluies !
Je n'ai donc pas eu mal aux pieds, je me suis contentée d'une angine carabinée mâtinée d'otite à l'aller et, au retour, d'une turista d'enfer et persistante qui, au bout d'une semaine et d'une tonne de médocs me cloue encore le ventre de crampes de temps en temps.
A Conakry, frappée d'immobilisme hôtelier, j'aurais donc eu du mal à acheter des chaussures et même si j'avais voulu, je ne sais pas bien si j'aurais pu car je n'ai jamais ne serait-ce qu'entraperçu une boutique qui en vendait. En revanche, j'ai vu moult sandales en plastique (de celles que les européen(ne)s portent sur les rochers pour ne pas écorcher leur tendre voute plantaire) sur de vagues étals de marché.
En regardant ces photos, je me disais que mes tenues vestimentaires étaient vraiment très internationales : les 2 tee-shirts sont singapouriens, le short beige vient de Casablanca, le pendentif en argent est made in USA et le tout a été acheté au cours de missions de conseil. Accessoirement, si Liliba est trèèès observatrice, mais vraiment 13 observatrice, elle reconnaîtra peut-être son joli sac à livre se baladant dans l'une des 3 ou 4 rues bitumées, résidentielles et photogéniques de Conakry.
Coup de pompe (d'avril 2010)
mercredi 28 avril 2010
Jeu idiot (d'avril 2010)
Bonjour à celles et à ceux qui se sont photographié(e)s avec un fer à repasser
Bonjour aux zotres
Dessin trouvé chez
Orchideane
Désignez l'homme ou la femme de fer que vous préférez. Les contributions sont ici !
Il y a quelques temps et pour des raisons que je ne rappelerai pas puisqu'elles ont déjà fait au moins 69 fois le tour de la blogosphère, je proposais à celles et ceux qui le souhaitaient de se prendre en photo avec un fer à repasser et un livre.
J'ai été séduite par la diversité des autoportraits réalisés, par leur humour et par la qualité des textes d'accompagnement souvent très drôles aussi. J'ai noté qu'un certain nombre de personnes avaient renoncé à participer pour deux raisons majeures :
1 - la volonté de rester anonyme,
2 - le fait de ne jamais repasser voire de ne pas avoir de fer.
A cela je réponds 3 choses :
1 - il est possible de photographier sa main, une boucle de cheveux, un doigt de pied, une ombre, de se planquer derrière son livre ou son fer ou les deux voire derrière sa planche à repasser, bref de rester anonyme,
2 - moi non plus je ne repasse jamais mais bon, c'est vrai, je possède un fer (même s'il n'est pas décoratif). Que celles et ceux qui n'ont pas cette chance n'hésitent pas à assumer leurs cotonades froissées et à sortir du cadre, à détourner la consigne d'une manière ou d'une autre,
3 - il n'est jamais trop tard pour bien fer... heu... faire !
Quoiqu'il en soit, j'ai eu envie que le jeu stupide d'avril élise le roi ou la reine du terrassage de faux pli littéraire. Pour ce mois-ci, la liste des prétendant(e)s à la victoire est donc limitée aux repasseurs-lecteurs et repasseuses-lectrices (signalez moi tout oubli éventuel ou toute nouvelle photo) et tous les zotres constituent le jury. Les joueurs/euses peuvent voter aussi cela dit.
Je compte donc sur vos commentaires pour désigner le/la gagnant(e) qui recevra évidemment une superbe housse pour table à repasser en poils de pétoncles sertie de plumes de nénuphar garantie 12 ans 5 mois 3 jours et 26 heures (meuh non !!! un livre évidemment).
Bonjour aux zotres
Dessin trouvé chez
Orchideane
Désignez l'homme ou la femme de fer que vous préférez. Les contributions sont ici !
Il y a quelques temps et pour des raisons que je ne rappelerai pas puisqu'elles ont déjà fait au moins 69 fois le tour de la blogosphère, je proposais à celles et ceux qui le souhaitaient de se prendre en photo avec un fer à repasser et un livre.
J'ai été séduite par la diversité des autoportraits réalisés, par leur humour et par la qualité des textes d'accompagnement souvent très drôles aussi. J'ai noté qu'un certain nombre de personnes avaient renoncé à participer pour deux raisons majeures :
1 - la volonté de rester anonyme,
2 - le fait de ne jamais repasser voire de ne pas avoir de fer.
A cela je réponds 3 choses :
1 - il est possible de photographier sa main, une boucle de cheveux, un doigt de pied, une ombre, de se planquer derrière son livre ou son fer ou les deux voire derrière sa planche à repasser, bref de rester anonyme,
2 - moi non plus je ne repasse jamais mais bon, c'est vrai, je possède un fer (même s'il n'est pas décoratif). Que celles et ceux qui n'ont pas cette chance n'hésitent pas à assumer leurs cotonades froissées et à sortir du cadre, à détourner la consigne d'une manière ou d'une autre,
3 - il n'est jamais trop tard pour bien fer... heu... faire !
Quoiqu'il en soit, j'ai eu envie que le jeu stupide d'avril élise le roi ou la reine du terrassage de faux pli littéraire. Pour ce mois-ci, la liste des prétendant(e)s à la victoire est donc limitée aux repasseurs-lecteurs et repasseuses-lectrices (signalez moi tout oubli éventuel ou toute nouvelle photo) et tous les zotres constituent le jury. Les joueurs/euses peuvent voter aussi cela dit.
Je compte donc sur vos commentaires pour désigner le/la gagnant(e) qui recevra évidemment une superbe housse pour table à repasser en poils de pétoncles sertie de plumes de nénuphar garantie 12 ans 5 mois 3 jours et 26 heures (meuh non !!! un livre évidemment).
mardi 27 avril 2010
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le prix Qd9 (sans avoir besoin de le demander)
Bonjour aux juré(e)s
Bonjour à celles et ceux qui suivent les péripéties du prix
Bonjour aux zotres
Dans quelques jours (mercredi 5 mai), je mettrai en ligne les noms des 3 finalistes du prix Qd9 2010 dans la catégorie "romans francophones". Les 3 finalistes "romans français" seront désignés fin mai et ceux de la catégorie "romans en langue étrangère" seront connus fin juin. Nous aurons ensuite tout l'été et une partie de l'automne pour lire les 9 livres encore en lice et désigner les gagnants de chaque catégorie.
J'ai pensé qu'un petit retour sur la génèse du prix Qd9 sous forme de répertoire pouvait intéresser certain(e)s.
Généralités
Ici - La création du prix
Ici - Le jury et les règles du jeu
Prix Quoide9 2010
Ici - Les 3 finalistes étrangers 2010
Ici - Point estival sur la sélection étrangère 2010
Ici - Les 3 finalistes francophones 2010
Ici - Détail des votes pour la sélection francophone
Ici - Les 27 livres en compétition classés en 3 catégories
Ici - Les choix individuels de chacun des membres du jury
Prix Quoide9 2009
Ici - Les 18 livres sélectionnés
Ici - Les 3 finalistes étrangers
Ici - Les 3 finalistes francophones
Ici - Les critiques des 3 romans francophones finalistes
Ici - Mes 9 questions aux 3 auteurs francophones finalistes (Laurain, Ravalec, Reinhardt)
Ici - Les choix des 9 juré(e)s
Ici - Le lauréat étranger
Ici - Le lauréat francophone
Ici - Invitation à la remise du 1er prix le 19/03/10
Ici - Remise du prix Qd9 2009 à Antoine Laurain pour l'excellent Fume et tue
Bonjour à celles et ceux qui suivent les péripéties du prix
Bonjour aux zotres
Dans quelques jours (mercredi 5 mai), je mettrai en ligne les noms des 3 finalistes du prix Qd9 2010 dans la catégorie "romans francophones". Les 3 finalistes "romans français" seront désignés fin mai et ceux de la catégorie "romans en langue étrangère" seront connus fin juin. Nous aurons ensuite tout l'été et une partie de l'automne pour lire les 9 livres encore en lice et désigner les gagnants de chaque catégorie.
J'ai pensé qu'un petit retour sur la génèse du prix Qd9 sous forme de répertoire pouvait intéresser certain(e)s.
Généralités
Ici - La création du prix
Ici - Le jury et les règles du jeu
Prix Quoide9 2010
Ici - Les 3 finalistes étrangers 2010
Ici - Point estival sur la sélection étrangère 2010
Ici - Les 3 finalistes francophones 2010
Ici - Détail des votes pour la sélection francophone
Ici - Les 27 livres en compétition classés en 3 catégories
Ici - Les choix individuels de chacun des membres du jury
Prix Quoide9 2009
Ici - Les 18 livres sélectionnés
Ici - Les 3 finalistes étrangers
Ici - Les 3 finalistes francophones
Ici - Les critiques des 3 romans francophones finalistes
Ici - Mes 9 questions aux 3 auteurs francophones finalistes (Laurain, Ravalec, Reinhardt)
Ici - Les choix des 9 juré(e)s
Ici - Le lauréat étranger
Ici - Le lauréat francophone
Ici - Invitation à la remise du 1er prix le 19/03/10
Ici - Remise du prix Qd9 2009 à Antoine Laurain pour l'excellent Fume et tue
lundi 26 avril 2010
Une mort irrégulière (Béatrix Beck)
Bonjour à celles et ceux qui aiment la petite musique doucement violente de Béatrix Beck
Bonjour aux zotres
J'apporterai ce très bon livre au DLE de ce soir.
Le sujet
Pendant la seconde guerre mondiale, Barny se réfugie dans les Alpes avec sa fille. C'est là qu'elle apprend la mort de Vim son mari juif apatride et miulitant communiste enrôlé dans l'armée française. Saura-t-elle ce qui est vraiment arrivé ?
Mon avis
Le talent de Béatrix Beck est de savoir décrire en peu de mots et beaucoup de finesse l'ambiguité et la violence des sentiments. Après "Léon Morin prêtre" et les recueil de nouvelles "Le recensement", Une mort irrégulière est le 3e roman de Beck que je lis et certainement pas le dernier.
Quelques extraits
Barny entra comme modèle à l'école d'art industriel. Derrière un paravent, elle ôtait rapidement sa robe noire, son linge usé, et paraissait nue sur l'estrade, portant seulement son alliance, petit bouclier. Garçons et filles, fermant un oeil, la mettaient en joue, pauvre gibier, avec leurs crayons. Ils dessinaient des femelles auxquelles Barny se sentait étrangère, répétant en son for intérieur : "je ne vous suis rien, je ne vous suis rien".
Au pilori, elle exhibait son corps, terre de Vim, son vetre où s'était tramé un nouvel être, ses seins dont avaient coulé le colostrum et le lait. Elle pensait à l'écorché de Bar-Le-Duc, tendant vers le ciel son coeur Elle revoyai des gisants, et le squelette de la salle d'histoire naturelle, au lycée. Ces adloescents se contentaient de peu, reproduisant la marionnette de chair, sans apercevoir les dieux qui l'animaient. (P.99)
Tu désirais la guerre, tu te trouvais dans le bonheur comme une bête au piège. Bouddha a dit : "Un seul ne peut être heureux si tous ne sont heureux". Le Christ va plus loin, il nous ordonne de souffrir. Bonheur, état des animaux repus. L'homme heureux manque sa destinée Tu aimais Vim comme tu aurais pu en aimer un autre, mille autres. L'amour n'est qu'une approximation. Aucun être n'a été conçu spécialement à l'attention d'un autre. (P.118)
Conclusion
Une auteure à (re)-découvrir absolument
Bonjour aux zotres
J'apporterai ce très bon livre au DLE de ce soir.
Le sujet
Pendant la seconde guerre mondiale, Barny se réfugie dans les Alpes avec sa fille. C'est là qu'elle apprend la mort de Vim son mari juif apatride et miulitant communiste enrôlé dans l'armée française. Saura-t-elle ce qui est vraiment arrivé ?
Mon avis
Le talent de Béatrix Beck est de savoir décrire en peu de mots et beaucoup de finesse l'ambiguité et la violence des sentiments. Après "Léon Morin prêtre" et les recueil de nouvelles "Le recensement", Une mort irrégulière est le 3e roman de Beck que je lis et certainement pas le dernier.
Quelques extraits
Barny entra comme modèle à l'école d'art industriel. Derrière un paravent, elle ôtait rapidement sa robe noire, son linge usé, et paraissait nue sur l'estrade, portant seulement son alliance, petit bouclier. Garçons et filles, fermant un oeil, la mettaient en joue, pauvre gibier, avec leurs crayons. Ils dessinaient des femelles auxquelles Barny se sentait étrangère, répétant en son for intérieur : "je ne vous suis rien, je ne vous suis rien".
Au pilori, elle exhibait son corps, terre de Vim, son vetre où s'était tramé un nouvel être, ses seins dont avaient coulé le colostrum et le lait. Elle pensait à l'écorché de Bar-Le-Duc, tendant vers le ciel son coeur Elle revoyai des gisants, et le squelette de la salle d'histoire naturelle, au lycée. Ces adloescents se contentaient de peu, reproduisant la marionnette de chair, sans apercevoir les dieux qui l'animaient. (P.99)
Tu désirais la guerre, tu te trouvais dans le bonheur comme une bête au piège. Bouddha a dit : "Un seul ne peut être heureux si tous ne sont heureux". Le Christ va plus loin, il nous ordonne de souffrir. Bonheur, état des animaux repus. L'homme heureux manque sa destinée Tu aimais Vim comme tu aurais pu en aimer un autre, mille autres. L'amour n'est qu'une approximation. Aucun être n'a été conçu spécialement à l'attention d'un autre. (P.118)
Conclusion
Une auteure à (re)-découvrir absolument
dimanche 25 avril 2010
Galerie de portraits (avec un fer à repasser et un livre)
Bonjour aux ennemi(e)s du froissage et du faux plis
Bonjour aux zotres
Pour la raison que vous savez, j'ai suggéré de se photographier avec un fer à repasser et un livre. Quelques personnes ont déjà dit qu'elles allaient jouer le jeu sur leur blog. Je dresserai la liste des contributions au fur et à mesure. Prévenez-moi quand vous mettez la vôtre en ligne !
Le monsieur de la pub Versace a une dérogation spéciale : s'il n'arbore pas de livre, c'est tout simplement qu'il n'a pas de poches pour le transporter.
Les livres et les fers à repasser ont inspiré jusqu'ici :
Aurore et un sien ami ici
Calepin ici
Cécile ici
Cécile de Qd9 (moi donc) ici
Chrys ici
Cynthia ici
Emmyne ici
George ici
Gwendo ici
Liliba ici
Pickwick ici
Véronique ici
Merci de me signaler si j'ai oublié quelqu'un(e).
Bonjour aux zotres
Pour la raison que vous savez, j'ai suggéré de se photographier avec un fer à repasser et un livre. Quelques personnes ont déjà dit qu'elles allaient jouer le jeu sur leur blog. Je dresserai la liste des contributions au fur et à mesure. Prévenez-moi quand vous mettez la vôtre en ligne !
Le monsieur de la pub Versace a une dérogation spéciale : s'il n'arbore pas de livre, c'est tout simplement qu'il n'a pas de poches pour le transporter.
Les livres et les fers à repasser ont inspiré jusqu'ici :
Aurore et un sien ami ici
Calepin ici
Cécile ici
Cécile de Qd9 (moi donc) ici
Chrys ici
Cynthia ici
Emmyne ici
George ici
Gwendo ici
Liliba ici
Pickwick ici
Véronique ici
Merci de me signaler si j'ai oublié quelqu'un(e).
vendredi 23 avril 2010
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