Bonjour Hugues
Bonjour Edward
Bonjour Anne-Sophie, Cécile, Olivier
Bonjour les zotres
Il y a quelques heures, chez Hugues, j'ai eu la chance d'assister à un concert privé acoustique d'Edward Barrow et là, bam, vlan, grande claque. J'adore sa voix, j'adore ses mélodies mélancoliques et douloureuses. Même si ça n'a rien à voir musicalement, je pense à quelques titres de Depeche Mode, de Muse, de Johnny Cash mais aussi à un groupe comme the Knife ou à Siouxie and the Banshees ou P.J. Harvey ou quelques morceaux bien dark de la grande époque de la Cold wave européenne pour l'émotion que ces chansons me procurent. Bref, j'adore.
J'ai acheté l'album The Black Tree et il est certain que je l'offrirai également.
samedi 31 mars 2012
mardi 27 mars 2012
Possessions (film d'Eric Guirado)
Bonjour à celles et ceux qui se passionnent pour les faits divers
Bonjour à celles et ceux qui aiment sonder l'âme humaine
Bonjour aux zotres
Lorsque je suis invitée à une avant première, je me renseigne assez peu sur ce que je vais voir afin d'aborder le film avec aussi peu de préjugés (positifs ou négatifs) possibles. Dans le cas de Possessions, cependant, difficile de ne pas reconnaître l'affaire Flactif, ce meurtre de 5 membres d'une même famille survenu en 2003, dès les premières lignes du synopsis.
Le sujet
Maryline et Bruno décident de quitter le nord de la France avec leur fille à la recherche d'une vie meilleure à la montagne. Le chalet qu'ils louent n'étant pas terminé, le promoteur Patrick Castang leur propose une solution d'attente dans un logement de haut standing tandis que Maryline devient la femme de ménage du couple Castang. Au fil des mois, l'entousiasme pour cette nouvelle vie et la reconnaissance initiale envers les Castang se tranforme peu à peu en jalousie envers la richesse de leurs bienfaiteurs désinvoltes, puis en rancoeur et bientôt en haine.
Mon avis
A tous points de vues : quel film !
Il est à la fois éprouvant, fascinant, intelligent, dérangeant, toujours analytique, jamais complaisant. C'est un film difficile plus qu'il n'est dur. Difficile car, bien sûr, on connait le dénouement de ce drame et dès lors, on ressent du début à la fin une tension évidente, perceptible à une certaine qualité de silence dans la salle. Difficile aussi car le choix du réalisateur était risqué et, par je ne sais quel miracle d'équilibre et d'intelligence, il parvient, d'une part, à ne jamais sombrer dans le manichéisme simpliste ou dans la caricature et, d'autre part, à ne jamais placer les spectateurs/trices en position de voyeurs/euses.
Son parti pris est de chercher à comprendre comment un couple peut en arriver "là", à décrypter par touches subtiles, jamais trop appuyées, comment l'incompréhension creuse un fossé, comment les cultures se heurtent, comment la jalousie s'installe, s'envenime d'autant mieux que l'argent manque d'un côté tandis qu'il semble fait pour être dilapider de l'autre.
On aurait donc tort de réduire Possessions au simple récit d'un fait divers. C'est avant tout un passionnant film social où la précarité, le manque de culture, la publicité et le crédit à la consommation jouent leur rôle de sappe chez les uns tandis que l'argent, le champagne et le bonheur brouillent le sens des réalités des autres jusqu'à une sorte d'irresponsabilité désinvolte perçue comme une forme d'arrogance et de manque de respect. Car tout ici est question de respect, ce mot si galvaudé de nos jours.
Julie Depardieu est formidable dans son rôle de femme aigrie de ne pouvoir vivre ses rêves et, comme d'habitude, Jérémie Rénier est extraordinaire, plus vrai que nature lesté des 18 kilos qu'il a souhaité prendre pour se rôle. Quand va-t-on enfin se rendre compte qu'il est un des tous meilleurs acteurs francophones de sa génération ?
Quelques liens
L'Express - Allociné
Le passeur de critique a un point de vue intéressant que je ne partage pas pour autant
Conclusion
Un film fort et un casting remarquable.
Bonjour à celles et ceux qui aiment sonder l'âme humaine
Bonjour aux zotres
Lorsque je suis invitée à une avant première, je me renseigne assez peu sur ce que je vais voir afin d'aborder le film avec aussi peu de préjugés (positifs ou négatifs) possibles. Dans le cas de Possessions, cependant, difficile de ne pas reconnaître l'affaire Flactif, ce meurtre de 5 membres d'une même famille survenu en 2003, dès les premières lignes du synopsis.
Le sujet
Maryline et Bruno décident de quitter le nord de la France avec leur fille à la recherche d'une vie meilleure à la montagne. Le chalet qu'ils louent n'étant pas terminé, le promoteur Patrick Castang leur propose une solution d'attente dans un logement de haut standing tandis que Maryline devient la femme de ménage du couple Castang. Au fil des mois, l'entousiasme pour cette nouvelle vie et la reconnaissance initiale envers les Castang se tranforme peu à peu en jalousie envers la richesse de leurs bienfaiteurs désinvoltes, puis en rancoeur et bientôt en haine.
Mon avis
A tous points de vues : quel film !
Il est à la fois éprouvant, fascinant, intelligent, dérangeant, toujours analytique, jamais complaisant. C'est un film difficile plus qu'il n'est dur. Difficile car, bien sûr, on connait le dénouement de ce drame et dès lors, on ressent du début à la fin une tension évidente, perceptible à une certaine qualité de silence dans la salle. Difficile aussi car le choix du réalisateur était risqué et, par je ne sais quel miracle d'équilibre et d'intelligence, il parvient, d'une part, à ne jamais sombrer dans le manichéisme simpliste ou dans la caricature et, d'autre part, à ne jamais placer les spectateurs/trices en position de voyeurs/euses.
Son parti pris est de chercher à comprendre comment un couple peut en arriver "là", à décrypter par touches subtiles, jamais trop appuyées, comment l'incompréhension creuse un fossé, comment les cultures se heurtent, comment la jalousie s'installe, s'envenime d'autant mieux que l'argent manque d'un côté tandis qu'il semble fait pour être dilapider de l'autre.
On aurait donc tort de réduire Possessions au simple récit d'un fait divers. C'est avant tout un passionnant film social où la précarité, le manque de culture, la publicité et le crédit à la consommation jouent leur rôle de sappe chez les uns tandis que l'argent, le champagne et le bonheur brouillent le sens des réalités des autres jusqu'à une sorte d'irresponsabilité désinvolte perçue comme une forme d'arrogance et de manque de respect. Car tout ici est question de respect, ce mot si galvaudé de nos jours.
Julie Depardieu est formidable dans son rôle de femme aigrie de ne pouvoir vivre ses rêves et, comme d'habitude, Jérémie Rénier est extraordinaire, plus vrai que nature lesté des 18 kilos qu'il a souhaité prendre pour se rôle. Quand va-t-on enfin se rendre compte qu'il est un des tous meilleurs acteurs francophones de sa génération ?
Quelques liens
L'Express - Allociné
Le passeur de critique a un point de vue intéressant que je ne partage pas pour autant
Conclusion
Un film fort et un casting remarquable.
lundi 26 mars 2012
Eva (film espagnol de Kike Maillo)
Bonjour aux savant(e)s folles et fous
Bonjour aux apprenti(e)s sorcier(e)s
Bonjour aux zotres
Lors de mon récent séjour à Rome, l'absence de chaînes françaises sur le câble local m'a permis de constater avec stupeur (et un brun... oups... je voulais évidemment dire "un brin" de fierté) que je pigeais mieux les chaînes espagnoles que les chaînes italiennes alors que j'ai déjà pris pas mal de cours de pizza dans ma vie contre à peine 6 cours de tapas à ce jour. Allez comprendre.
Bref. Voici pourquoi je me suis retrouvée devant la cérémonie des Goya (impatiente de savoir si The Artist et Jean Dujardin allaient être primés et... si !) et voici comment j'ai entendu parler pour la première fois du film d'anticipation EVA de Kike Maillo primé 3 fois (effets spéciaux, meilleur second rôle masculin, meilleur jeune réalisateur).
Lorsque Way to blue m'a proposé d'assister à l'avant première du film j'étais d'autant plus motivée que je savais déjà que Daniel Brühl tenait le rôle principal et figurez-vous que, depuis l'excellentissime Good Bye Lenin, cet acteur figure dans mon top 3 des allemands les plus émoustillants (voir pourquoi sur photo ci-dessous) avec Helmut Berger et... ben... heu... ch'sais pas... disons le chanteur androgyne de Tokyo Hotel (j'étais sur le point de répondre l'inspecteur Derrick !).
Le sujet (dixit le dossier presse)
2041. Alex, un ingénieur de renom, est rappelé par la Faculté de Robotique, après dix ans d’absence, pour créer le premier robot libre : un enfant androïde. Il retrouve alors Lana, son amour de jeunesse, et son frère David, qui ont refait leur vie ensemble. Et il va surtout faire la connaissance d’Eva, sa nièce, une petite fille étonnante et charismatique. Entre Eva et Alex se dessine une relation particulière, et ce dernier décide alors, contre l’avis de sa mère Lana, de prendre Eva pour modèle de son futur androïde…
Mon avis
Autant vous le dire tout de suite, ce que j'ai préféré dans le film (en dehors de Daniel Brühl), c'est le superbe et très onirique générique. Cette danse poétique de gouttes et bulles de verre est la vraie bonne idée du film. Après ça, hélas, ça se gâte et, selon moi, le réalisateur (ou le scénariste) est passé à côté du coeur du sujet.
De fait, pendant la première moitié du film, on assiste dans un décor pseudo futuriste que j'ai surtout trouvé veillot et inesthétique, à de gentillettes retrouvailles familiales expliquées par le menu en longues démonstrations appuyées et inutiles (ben oui, il faudrait un Q.I. de poule endormie pour ne pas piger illico qui est amoureux/se de qui dans l'histoire).
Quand survient enfin un couac intéressant dans le déroulement de l'expérience menée par Alex, le sujet n'est pas creusé alors que le coeur du film aurait dû être là et qu'il y avait matière à un thriller passionnant sur fond de questionnement sur la notion de liberté et sur responsabilité du créateur sur ses semblables mais aussi envers sa création.
Cette problématique fondamentale aurait dû contituer le fil rouge du film et elle est à peine effleurée. On regrette cette superficialité jusqu'à l'image finale du film où, dans un ultime rebondissement, le choix d'Alex est suggéré sans une once d'analyse. Dommage, dommage, dommage.
Quelques liens
Abus de ciné
Golem 13
Unidivers
Palmarès des Goya
Allo ciné
Conclusion
Eva Bof !
Bonjour aux apprenti(e)s sorcier(e)s
Bonjour aux zotres
Lors de mon récent séjour à Rome, l'absence de chaînes françaises sur le câble local m'a permis de constater avec stupeur (et un brun... oups... je voulais évidemment dire "un brin" de fierté) que je pigeais mieux les chaînes espagnoles que les chaînes italiennes alors que j'ai déjà pris pas mal de cours de pizza dans ma vie contre à peine 6 cours de tapas à ce jour. Allez comprendre.
Bref. Voici pourquoi je me suis retrouvée devant la cérémonie des Goya (impatiente de savoir si The Artist et Jean Dujardin allaient être primés et... si !) et voici comment j'ai entendu parler pour la première fois du film d'anticipation EVA de Kike Maillo primé 3 fois (effets spéciaux, meilleur second rôle masculin, meilleur jeune réalisateur).
Lorsque Way to blue m'a proposé d'assister à l'avant première du film j'étais d'autant plus motivée que je savais déjà que Daniel Brühl tenait le rôle principal et figurez-vous que, depuis l'excellentissime Good Bye Lenin, cet acteur figure dans mon top 3 des allemands les plus émoustillants (voir pourquoi sur photo ci-dessous) avec Helmut Berger et... ben... heu... ch'sais pas... disons le chanteur androgyne de Tokyo Hotel (j'étais sur le point de répondre l'inspecteur Derrick !).
Le sujet (dixit le dossier presse)
2041. Alex, un ingénieur de renom, est rappelé par la Faculté de Robotique, après dix ans d’absence, pour créer le premier robot libre : un enfant androïde. Il retrouve alors Lana, son amour de jeunesse, et son frère David, qui ont refait leur vie ensemble. Et il va surtout faire la connaissance d’Eva, sa nièce, une petite fille étonnante et charismatique. Entre Eva et Alex se dessine une relation particulière, et ce dernier décide alors, contre l’avis de sa mère Lana, de prendre Eva pour modèle de son futur androïde…
Mon avis
Autant vous le dire tout de suite, ce que j'ai préféré dans le film (en dehors de Daniel Brühl), c'est le superbe et très onirique générique. Cette danse poétique de gouttes et bulles de verre est la vraie bonne idée du film. Après ça, hélas, ça se gâte et, selon moi, le réalisateur (ou le scénariste) est passé à côté du coeur du sujet.
De fait, pendant la première moitié du film, on assiste dans un décor pseudo futuriste que j'ai surtout trouvé veillot et inesthétique, à de gentillettes retrouvailles familiales expliquées par le menu en longues démonstrations appuyées et inutiles (ben oui, il faudrait un Q.I. de poule endormie pour ne pas piger illico qui est amoureux/se de qui dans l'histoire).
Quand survient enfin un couac intéressant dans le déroulement de l'expérience menée par Alex, le sujet n'est pas creusé alors que le coeur du film aurait dû être là et qu'il y avait matière à un thriller passionnant sur fond de questionnement sur la notion de liberté et sur responsabilité du créateur sur ses semblables mais aussi envers sa création.
Cette problématique fondamentale aurait dû contituer le fil rouge du film et elle est à peine effleurée. On regrette cette superficialité jusqu'à l'image finale du film où, dans un ultime rebondissement, le choix d'Alex est suggéré sans une once d'analyse. Dommage, dommage, dommage.
Quelques liens
Abus de ciné
Golem 13
Unidivers
Palmarès des Goya
Allo ciné
Conclusion
Eva Bof !
samedi 24 mars 2012
Eva (film d'anticipation espagnol)
Bonjour aux enfants mystérieux
Bonjour aux savant(e)s fous/folles
Bonjour aux zotres
Je n'ai pas aimé ce film de Kike Maillo plusieurs fois nominés et quelquefois recompensé par les Goyas, équivalents espagnols des Césars. Faites vous votre propre idée si ça vous chante (mais ne venez pas bailler face à moi ensuite).
Bonjour aux savant(e)s fous/folles
Bonjour aux zotres
Je n'ai pas aimé ce film de Kike Maillo plusieurs fois nominés et quelquefois recompensé par les Goyas, équivalents espagnols des Césars. Faites vous votre propre idée si ça vous chante (mais ne venez pas bailler face à moi ensuite).
Eva - Bande-annonce du film sur la création d'un enfant robot (Kike Maillo) Vidéo cinetvbuzz sélectionnée dans Cinéma
vendredi 23 mars 2012
Coup de coeur et de coeur (vendredesque 11-2012)
Bonjour aux habitant(e)s de Toulouse
Bonjour aux habitant(e)s de Montauban
Pensée pour les 3 soldats, aux trois enfants et à l'enseignant tués ainsi qu'au militaire et aux policiers blessés
Bonjour aux zotres
Coup de coeur
Belle de jour de Joseph Kessel
J'ai vu ce très beau film de Luis Bunuel il y a bien longtemps et je m'étais promis de lire le livre de Joseph Kessel dont il est tiré. C'est désormais chose faite et j'ai trouvé le roman admirable. C'est magnifiquement écrit et terriblement puissant car très intelligemment analysé. Bien qu'écrit en 1928 et à bien des égards daté, ce texte reste formidablement moderne et sulfureux ! Du grand art.
Coup de gueule
La mort en direct
Qu'on ne se méprenne pas sur ce que je vais écrire. Je ne suis pas en train de plaindre un assassin. Je sais qui sont les victimes et qui est le (présumé comme on dit) coupable dans l'histoire et je n'approuve ni ne désapprouve la mort de Mohammed M., je la trouve inéluctable tant il semblait décidé à mourir et à mettre en pratique ce qu'on appelle le Cop Suicide aux USA.
Bref, il est mort, c'est comme ça, juste regrettable au sens où il ne pourrai plus parler (mais qu'aurait-il raconté/avoué de plus ?
Mon coup de gueule n'est pas là. Il ne s'adresse pas du tout aux policiers qui ont mené le raid (ils ont fait leur boulot en risquant leur peau) ou au commandement qui a pris ses responsabilités. Il s'adresse aux journalistes TV qui avaient leurs caméras braquées en permanence sur un bout de rue toulousaine, comptant les coups de feu, la voix montant un peu plus dans les aigus à chaque tir. Quand je suis rentrée chez moi assez tard dans la nuit de mercredi à jeudi, j'ai allumé la télé et zappé sur LCI, itélé et BFM TV pour avoir des nouvelles, savoir si le forcené avait été prisonnier mais je n'ai pas pu rester plus de 30 secondes sur chacune de ces chaînes, écoeurée par l'impression de voyeurisme, d'excitation morbide et d'impatience qu'il y est enfin un peu d'action, triste que la mort d'un homme, aussi pourri soit-il, devienne un sujet de direct et soit ravalée au rang de specectacle. La télé ne devrait jamais donner à ses spectateurs/trices l'impression qu'elles/ils se transforment en charognards.
Bonjour aux habitant(e)s de Montauban
Pensée pour les 3 soldats, aux trois enfants et à l'enseignant tués ainsi qu'au militaire et aux policiers blessés
Bonjour aux zotres
Coup de coeur
Belle de jour de Joseph Kessel
J'ai vu ce très beau film de Luis Bunuel il y a bien longtemps et je m'étais promis de lire le livre de Joseph Kessel dont il est tiré. C'est désormais chose faite et j'ai trouvé le roman admirable. C'est magnifiquement écrit et terriblement puissant car très intelligemment analysé. Bien qu'écrit en 1928 et à bien des égards daté, ce texte reste formidablement moderne et sulfureux ! Du grand art.
Coup de gueule
La mort en direct
Qu'on ne se méprenne pas sur ce que je vais écrire. Je ne suis pas en train de plaindre un assassin. Je sais qui sont les victimes et qui est le (présumé comme on dit) coupable dans l'histoire et je n'approuve ni ne désapprouve la mort de Mohammed M., je la trouve inéluctable tant il semblait décidé à mourir et à mettre en pratique ce qu'on appelle le Cop Suicide aux USA.
Bref, il est mort, c'est comme ça, juste regrettable au sens où il ne pourrai plus parler (mais qu'aurait-il raconté/avoué de plus ?
Mon coup de gueule n'est pas là. Il ne s'adresse pas du tout aux policiers qui ont mené le raid (ils ont fait leur boulot en risquant leur peau) ou au commandement qui a pris ses responsabilités. Il s'adresse aux journalistes TV qui avaient leurs caméras braquées en permanence sur un bout de rue toulousaine, comptant les coups de feu, la voix montant un peu plus dans les aigus à chaque tir. Quand je suis rentrée chez moi assez tard dans la nuit de mercredi à jeudi, j'ai allumé la télé et zappé sur LCI, itélé et BFM TV pour avoir des nouvelles, savoir si le forcené avait été prisonnier mais je n'ai pas pu rester plus de 30 secondes sur chacune de ces chaînes, écoeurée par l'impression de voyeurisme, d'excitation morbide et d'impatience qu'il y est enfin un peu d'action, triste que la mort d'un homme, aussi pourri soit-il, devienne un sujet de direct et soit ravalée au rang de specectacle. La télé ne devrait jamais donner à ses spectateurs/trices l'impression qu'elles/ils se transforment en charognards.
lundi 19 mars 2012
9 questions (à Antoine Laurain)
Bonjour Antoine
Bonjour aux porteurs/euses de chapeau
Bonjour aux mitterandien(ne)s
Bonjour aux zotres
A l'occasion de la sortie du nouveau roman d'Antoine Laurain Le Chapeau de Mitterrand que j'ai évidemment lu et beaucoup aimé, je lui ai à nouveau posé 9 questions. Vous trouverez les réponses de l'auteur ci-dessous. 9 autres questions à Antoine Laurain, posées en janvier 2010 à propos de Fume et tue se trouvent ici
1 – Quel est le plus beau compliment que tu aies reçu à propos du Chapeau de Mitterrand ?
De plus en plus en plus de lectrices et de lecteurs, durant les dédicaces ou sur mon mail me disent « Si seulement moi aussi, j’avais un chapeau de Mitterrand ! »
2 – Quels aspects du roman t’ont demandé le plus de travail de recherche ?
La construction même du livre. Pour les personnages, le parfumeur je pense, Pierre Aslan. Je ne voulais pas me tromper. Il fallait qu’il soit réaliste, même si la vie d’un parfumeur possède des variantes par rapport à celle d’Aslan. Il fallait qu’Aslan soit un personnage « possible » et que le lecteur n’en doute pas. Sinon, il y a eu pas mal de vérifications sur les années 80…
3 – Une prédilection particulière pour le Pouilly Fuissé ?
Absolument, le meilleur vin blanc pour les fruits de mer. A servir très frais. Je recommande aussi le Pouilly fumé. Dans l’absolu le meilleur des vins blancs est le Chevalier Montrachet. Mais, bon, il coûte une fortune….
4 – Quel objet culte d’un personnage célèbre rêverais-tu de posséder ?
Bonne question. Tu sais, j’ai eu finalement le Chapeau de Mitterrand en main. Lorsque le livre était quasiment imprimé, j’en ai parlé à quelqu’un que je connais bien – un homme de presse qui a longtemps travaillé à Libération – je lui ait dit : ça va t’amuser, mon prochain livre s’appelle le chapeau de Mitterrand. Aussitôt il me coupe et me dit : mais tu sais que je l’ai ! Je reste sans voix. Il me raconte l’histoire suivante : A la fin des années 80 Mitterrand va faire un meeting en province, un journaliste de libération couvre l’événement. Il s’éloigne, aperçoit la voiture présidentielle, le chauffeur qui s’en éloigné… les portes sont ouvertes, sur la banquette arrière il voit le chapeau… il est pris de la même pulsion que le personnage de Daniel Mercier : il le prend, il le vole ! Le garde durant 20 ans et un jour l’offre à celui qui me raconte l’histoire et qui me dit : si Flammarion a besoin d’un visuel de chapeau pour la couverture, c’est le vrai qu’il faut mettre ! Le chapeau qui est sur le bandeau du livre est le vrai chapeau de Mitterrand. Un de ses chapeaux… Je l’ai donc eu en main durant une heure, - avec beaucoup de respect - je l’ai posé sur ma tête quelques secondes et depuis… le livre marche très bien !
Et pour répondre à ta question : je voudrais la montre à gousset du lapin d’Alice au pays des merveilles…
5 – Si tu devais associer un objet à chacun des présidents de la Ve république, quel serait-il ?
De Gaulle : la télévision noir et blanc, ses conférences de presse restent vraiment étonnantes…
Pompidou : Ce mobilier moderne des années 70 qu’il affectionnait… où un tableau de Vasarely.
Giscard : Une pendule Louis XV, une pendule en bronze doré…
Mitterrand : la réponse est dans le roman je crois…
Chirac : Ses lunettes, un jour elles n’étaient plus là… elles sont revenues à la fin de son mandat.
Sarkozy : Une boîte de chocolats. Il adore les chocolats.
6 – Ton nouveau roman est jalonné de références culturelles et d’objets tout droit sortis des années 80. Quel est pour toi le symbole des années 81/95 ?
Je ne sais pas… Le minitel peut-être. On considérait ce truc avec un peu de dédain sans se douter qu’il était la première génération de ces écrans devant lesquels nous passons notre temps, ce que je fais à la seconde en répondant aux questions ! Il est quand même l’ancêtre des sites et du mail… je remarque que peu de gens se souviennent que l’on pouvait envoyer et recevoir des messages avec !
7 – Aimes-tu les objets ? Es-tu collectionneur ?
Oui, Allez voir « Ailleurs si j’y suis »….
8 – As-tu une anecdote concernant un salon du livre ?
Des très bons souvenirs de rencontres avec des lectrices… Une anecdote en particulier, je ne crois pas… Ah, si… elle est un peu longue à expliquer… mais un lecteur a fait la même chose que le héros d’Ailleurs si j’y suis… après avoir lu ce livre.
9 – Quel est ton dernier coup de cœur littéraire ?
J’ai lu beaucoup de livres ces derniers temps, je dirais : Mes prix littéraires de Thomas Bernhard. Vous apprendrez beaucoup de choses sur la condition d’écrivain….
Bonjour aux porteurs/euses de chapeau
Bonjour aux mitterandien(ne)s
Bonjour aux zotres
A l'occasion de la sortie du nouveau roman d'Antoine Laurain Le Chapeau de Mitterrand que j'ai évidemment lu et beaucoup aimé, je lui ai à nouveau posé 9 questions. Vous trouverez les réponses de l'auteur ci-dessous. 9 autres questions à Antoine Laurain, posées en janvier 2010 à propos de Fume et tue se trouvent ici
1 – Quel est le plus beau compliment que tu aies reçu à propos du Chapeau de Mitterrand ?
De plus en plus en plus de lectrices et de lecteurs, durant les dédicaces ou sur mon mail me disent « Si seulement moi aussi, j’avais un chapeau de Mitterrand ! »
2 – Quels aspects du roman t’ont demandé le plus de travail de recherche ?
La construction même du livre. Pour les personnages, le parfumeur je pense, Pierre Aslan. Je ne voulais pas me tromper. Il fallait qu’il soit réaliste, même si la vie d’un parfumeur possède des variantes par rapport à celle d’Aslan. Il fallait qu’Aslan soit un personnage « possible » et que le lecteur n’en doute pas. Sinon, il y a eu pas mal de vérifications sur les années 80…
3 – Une prédilection particulière pour le Pouilly Fuissé ?
Absolument, le meilleur vin blanc pour les fruits de mer. A servir très frais. Je recommande aussi le Pouilly fumé. Dans l’absolu le meilleur des vins blancs est le Chevalier Montrachet. Mais, bon, il coûte une fortune….
4 – Quel objet culte d’un personnage célèbre rêverais-tu de posséder ?
Bonne question. Tu sais, j’ai eu finalement le Chapeau de Mitterrand en main. Lorsque le livre était quasiment imprimé, j’en ai parlé à quelqu’un que je connais bien – un homme de presse qui a longtemps travaillé à Libération – je lui ait dit : ça va t’amuser, mon prochain livre s’appelle le chapeau de Mitterrand. Aussitôt il me coupe et me dit : mais tu sais que je l’ai ! Je reste sans voix. Il me raconte l’histoire suivante : A la fin des années 80 Mitterrand va faire un meeting en province, un journaliste de libération couvre l’événement. Il s’éloigne, aperçoit la voiture présidentielle, le chauffeur qui s’en éloigné… les portes sont ouvertes, sur la banquette arrière il voit le chapeau… il est pris de la même pulsion que le personnage de Daniel Mercier : il le prend, il le vole ! Le garde durant 20 ans et un jour l’offre à celui qui me raconte l’histoire et qui me dit : si Flammarion a besoin d’un visuel de chapeau pour la couverture, c’est le vrai qu’il faut mettre ! Le chapeau qui est sur le bandeau du livre est le vrai chapeau de Mitterrand. Un de ses chapeaux… Je l’ai donc eu en main durant une heure, - avec beaucoup de respect - je l’ai posé sur ma tête quelques secondes et depuis… le livre marche très bien !
Et pour répondre à ta question : je voudrais la montre à gousset du lapin d’Alice au pays des merveilles…
5 – Si tu devais associer un objet à chacun des présidents de la Ve république, quel serait-il ?
De Gaulle : la télévision noir et blanc, ses conférences de presse restent vraiment étonnantes…
Pompidou : Ce mobilier moderne des années 70 qu’il affectionnait… où un tableau de Vasarely.
Giscard : Une pendule Louis XV, une pendule en bronze doré…
Mitterrand : la réponse est dans le roman je crois…
Chirac : Ses lunettes, un jour elles n’étaient plus là… elles sont revenues à la fin de son mandat.
Sarkozy : Une boîte de chocolats. Il adore les chocolats.
6 – Ton nouveau roman est jalonné de références culturelles et d’objets tout droit sortis des années 80. Quel est pour toi le symbole des années 81/95 ?
Je ne sais pas… Le minitel peut-être. On considérait ce truc avec un peu de dédain sans se douter qu’il était la première génération de ces écrans devant lesquels nous passons notre temps, ce que je fais à la seconde en répondant aux questions ! Il est quand même l’ancêtre des sites et du mail… je remarque que peu de gens se souviennent que l’on pouvait envoyer et recevoir des messages avec !
7 – Aimes-tu les objets ? Es-tu collectionneur ?
Oui, Allez voir « Ailleurs si j’y suis »….
8 – As-tu une anecdote concernant un salon du livre ?
Des très bons souvenirs de rencontres avec des lectrices… Une anecdote en particulier, je ne crois pas… Ah, si… elle est un peu longue à expliquer… mais un lecteur a fait la même chose que le héros d’Ailleurs si j’y suis… après avoir lu ce livre.
9 – Quel est ton dernier coup de cœur littéraire ?
J’ai lu beaucoup de livres ces derniers temps, je dirais : Mes prix littéraires de Thomas Bernhard. Vous apprendrez beaucoup de choses sur la condition d’écrivain….
Libellés :
Autour d'une question,
Autour des livres
vendredi 16 mars 2012
Plus près de Toi (ou pas du tout ?)
samedi 10 mars 2012
30 beats (film d'Alexis Lloyd)
Bonjour aux New Yorkais(es)
Bonjour aux zotres
Ce premier film d'Alexis Lloyd est un coup de coeur. Selon moi, la bande annonce ne donne pas une image très fidèle de son contenu car si le film parle bien d'un enchaînement de brèves rencontres entre hommes et femmes par un été torride (dans tous les sens du terme), le film ne comporte aucune scène d'amour. C'est bien de "l'avant" et de "l'après" dont il est question... et de tous les imprévus qui peuvent survenir lors de ces 2 moments.
Bonjour aux zotres
Ce premier film d'Alexis Lloyd est un coup de coeur. Selon moi, la bande annonce ne donne pas une image très fidèle de son contenu car si le film parle bien d'un enchaînement de brèves rencontres entre hommes et femmes par un été torride (dans tous les sens du terme), le film ne comporte aucune scène d'amour. C'est bien de "l'avant" et de "l'après" dont il est question... et de tous les imprévus qui peuvent survenir lors de ces 2 moments.
vendredi 9 mars 2012
Coup de coeur et de gueule vendredesque (10-2012)
Bonjour aux modéré(e)s
Bonjour à celles et ceux qui considèrent que la peinture ne s'arrête pas plus à la Renaissance que l'architecture ne s'arrête au baroque
Bonjour aux zotres
Un coup de gueule et un coup de coeur romains. Le premier vous expliquera pourquoi il y a eu d'emblée (et il y aura toujours) une distance entre Rome et moi, le second vous dévoilera la plus forte émotion esthétique que j'ai ressentie de tout mon séjour dans la capitale italienne.
Coup de gueule
Certaines nostalgies nauséabondes ouvertement assumées
Le lendemain de mon arrivée, en me baladant un peu dans le quartier de l'hôtel (piazza de la Republica en plein centre ville), je suis tombée sur une boutique de caviste qui a d'emblée attirée mon attention par son côté caverne d'Ali Baba pitoresque. Et puis, en m'approchant et en y regardant de plus près, j'ai eu un choc en voyant les étiquettes collées sur certaines bouteilles ! Hitller, Mussolini, Les Waffen SS et, pour faire "bonne mesure", quelques effigies de Marx, du Che ou de Staline. Je n'en croyais pas mes yeux.
Mais le pire, selon moi, était à venir quelques rues plus loin quand, dans une boutique pour touristes telles qu'on en trouve dans toutes les villes du monde, je suis tombée née à née avec un magnet à l'effigie de Mussolini ! Eh oui, en Italie, certain(e)s pensent apparemment que les tourites ont envie de coller le Duce sur la porte de leur frigo pour se rappeler à quel point l'Italie c'est chouette !
Essayez de transposer un peu ! Imaginez que vous vous balader vers Notre Dame à Paris et que dans un des magasins de babioles qui pullulent dans le secteur vous trouviez un magnet Pétain ! C'est juste IN-CON-CE-VA-BLEUH ! Même un magnet de Gaulle vous n'en trouverez pas. Alors qu'est-ce qui fait qu'à Rome, entre une référence au film Vacances romaines et une photo du Colisée, "ça" se vende ? J'ai détesté être mise dans la situation de me poser cette question et j'ai encore moins aimé les ébauches de réponses à base de nostalgie et de relents malsains qui m'ont traversé l'esprit.
Coup de coeur
Giovanni Boldini au musée national d'art moderne
Je connaissais déjà (un peu) l'oeuvre de Boldini pour avoir admiré quelques unes de ces toiles à Florence au Palais Pitti. J'avais noté son nom, bien sûr égaré le papier sur lequel je l'avais fait et je suis très heureuse que mon séjour à Rome m'ait permis de le retrouver et, cette fois, de le retenir.
J'ai particulièrement admiré ce portrait de Luisa Casati pour l'énergie, la sensualité, la légèreté et l'impression de mouvement qui s'en dégage. Un autre portrait d'elle réalisé par Van Dongen (artiste contemporain de Boldini que j'adore) figure dans le même musée.
Site consacré à Boldini.
Site de la galerie nationale d'art moderne
Bonjour à celles et ceux qui considèrent que la peinture ne s'arrête pas plus à la Renaissance que l'architecture ne s'arrête au baroque
Bonjour aux zotres
Un coup de gueule et un coup de coeur romains. Le premier vous expliquera pourquoi il y a eu d'emblée (et il y aura toujours) une distance entre Rome et moi, le second vous dévoilera la plus forte émotion esthétique que j'ai ressentie de tout mon séjour dans la capitale italienne.
Coup de gueule
Certaines nostalgies nauséabondes ouvertement assumées
Le lendemain de mon arrivée, en me baladant un peu dans le quartier de l'hôtel (piazza de la Republica en plein centre ville), je suis tombée sur une boutique de caviste qui a d'emblée attirée mon attention par son côté caverne d'Ali Baba pitoresque. Et puis, en m'approchant et en y regardant de plus près, j'ai eu un choc en voyant les étiquettes collées sur certaines bouteilles ! Hitller, Mussolini, Les Waffen SS et, pour faire "bonne mesure", quelques effigies de Marx, du Che ou de Staline. Je n'en croyais pas mes yeux.
Mais le pire, selon moi, était à venir quelques rues plus loin quand, dans une boutique pour touristes telles qu'on en trouve dans toutes les villes du monde, je suis tombée née à née avec un magnet à l'effigie de Mussolini ! Eh oui, en Italie, certain(e)s pensent apparemment que les tourites ont envie de coller le Duce sur la porte de leur frigo pour se rappeler à quel point l'Italie c'est chouette !
Essayez de transposer un peu ! Imaginez que vous vous balader vers Notre Dame à Paris et que dans un des magasins de babioles qui pullulent dans le secteur vous trouviez un magnet Pétain ! C'est juste IN-CON-CE-VA-BLEUH ! Même un magnet de Gaulle vous n'en trouverez pas. Alors qu'est-ce qui fait qu'à Rome, entre une référence au film Vacances romaines et une photo du Colisée, "ça" se vende ? J'ai détesté être mise dans la situation de me poser cette question et j'ai encore moins aimé les ébauches de réponses à base de nostalgie et de relents malsains qui m'ont traversé l'esprit.
Coup de coeur
Giovanni Boldini au musée national d'art moderne
Je connaissais déjà (un peu) l'oeuvre de Boldini pour avoir admiré quelques unes de ces toiles à Florence au Palais Pitti. J'avais noté son nom, bien sûr égaré le papier sur lequel je l'avais fait et je suis très heureuse que mon séjour à Rome m'ait permis de le retrouver et, cette fois, de le retenir.
J'ai particulièrement admiré ce portrait de Luisa Casati pour l'énergie, la sensualité, la légèreté et l'impression de mouvement qui s'en dégage. Un autre portrait d'elle réalisé par Van Dongen (artiste contemporain de Boldini que j'adore) figure dans le même musée.
Site consacré à Boldini.
Site de la galerie nationale d'art moderne
jeudi 8 mars 2012
Portrait chinois (de la France...)
Bonjour FX
Bonjour aux français(es)
Bonjour aux zotres
Je ne sais pas si FX se souvenait à quel point j’aime les portraits chinois (il y en a plein sur ce blog) mais j’ai été ravie de répondre à celui-ci sur le thème ‘Si la France était… ?’ (voir sur son blog). Honnêtement, ça a été beaucoup moins fa-Cécile que je ne le pensais à la base.
Un animal
Doué de raison suivant le titre d'un roman de Robert Merle qui n'a par ailleurs rien à voir avec la France. J’avais d’abord pensé au cochon mais je me suis dit que vous alliez penser que je manquais d’objectivité sur ce coup là (et d’arguments dignes, je l’avoue) et que la réponse était redondante avec celle de la question 3. J'avais aussi pensé au coq, ça va sans dire mais c'est trop évidemment pas marrant.
Un écrivain
Voltaire (et non Sade pour la raison évoquée dans mon commentaire suivant ma réponse à la question 1) parce que le summum de la beauté stylistique est (paraît-il) le XVIIIe siècle, parce que j’aime bien l’idée que je me fais de ce que représente cet écrivain philosophe à qui on associe nécessairement les mots Liberté, Lumière, Esprit.
Un sport
Le sport en chambre : les français(es) étant notoirement et mondialement reconnu(e)s pour apprécier ce type d’exercice. A quand le sexe comme discipline olympique ?
Une boisson
Ma réponse initiale était ‘le vin évidemment’ puis j’ai vu qu’il y avait une question vin par la suite alors je réponds le Champagne et, après tout, c’est encore plus typiquement français que le vin. Que dis-je, c’est exclusivement français ! et mondialement bu :!
Un plat
Une bonne vieille blanquette de veau faite maison qui embaume la cuisine en mijotant doucement.
Un personnage historique
Sans aucun début de commencement d’hésitation, le général de Gaulle, personnage préféré des français, représentant comme on dit ‘une certaine idée de la France’ et sans doute un des plus connus à l’étranger (avec Jeanne d’Arc)
Une personnalité actuelle
Jean Dujardin, qui d’autre ? (comme dirait George un soir de remise des Oscars)
Un moyen de locomotion
Ariane, une fusée, parce que s’envoyer en l’air c’est super (cf. réponse 3 : on y revient toujours)
Un vin
D’un point de vue qualitatif je répondrais volontiers un Saint Estèphe, d’un point de vue quantitatif et en termes de notoriété à l’étranger et de notion festive (et commerciale, certes), je suis tentée de dire le Beaujolais Nouveau.
Un media
Le cinéma car il fut inventé par les frères Lumière, ne l’oublions pas ! Et puis c’est un media qui est aussi un art, une source de culture et de passion.
Une date
25 août 1944 : Libération de Paris. Evidemment.
Une couleur
Le rouge (vin, passion, baiser…)
Un fleuve
La Seine (surtout d'un endroit où l'on voit la Tour Eiffel, Notre Dame, Le Louvre). Tiens, la Seine vue depuis le Pont Neuf.
Une actrice
Brigitte Bardot même si…
Un acteur
Alain Delon parce qu’il est tout de même vachement beau
Une mer
Agitée mais pas dangereuse
Une femme
Une parisienne !
Bonjour aux français(es)
Bonjour aux zotres
Je ne sais pas si FX se souvenait à quel point j’aime les portraits chinois (il y en a plein sur ce blog) mais j’ai été ravie de répondre à celui-ci sur le thème ‘Si la France était… ?’ (voir sur son blog). Honnêtement, ça a été beaucoup moins fa-Cécile que je ne le pensais à la base.
Un animal
Doué de raison suivant le titre d'un roman de Robert Merle qui n'a par ailleurs rien à voir avec la France. J’avais d’abord pensé au cochon mais je me suis dit que vous alliez penser que je manquais d’objectivité sur ce coup là (et d’arguments dignes, je l’avoue) et que la réponse était redondante avec celle de la question 3. J'avais aussi pensé au coq, ça va sans dire mais c'est trop évidemment pas marrant.
Un écrivain
Voltaire (et non Sade pour la raison évoquée dans mon commentaire suivant ma réponse à la question 1) parce que le summum de la beauté stylistique est (paraît-il) le XVIIIe siècle, parce que j’aime bien l’idée que je me fais de ce que représente cet écrivain philosophe à qui on associe nécessairement les mots Liberté, Lumière, Esprit.
Un sport
Le sport en chambre : les français(es) étant notoirement et mondialement reconnu(e)s pour apprécier ce type d’exercice. A quand le sexe comme discipline olympique ?
Une boisson
Ma réponse initiale était ‘le vin évidemment’ puis j’ai vu qu’il y avait une question vin par la suite alors je réponds le Champagne et, après tout, c’est encore plus typiquement français que le vin. Que dis-je, c’est exclusivement français ! et mondialement bu :!
Un plat
Une bonne vieille blanquette de veau faite maison qui embaume la cuisine en mijotant doucement.
Un personnage historique
Sans aucun début de commencement d’hésitation, le général de Gaulle, personnage préféré des français, représentant comme on dit ‘une certaine idée de la France’ et sans doute un des plus connus à l’étranger (avec Jeanne d’Arc)
Une personnalité actuelle
Jean Dujardin, qui d’autre ? (comme dirait George un soir de remise des Oscars)
Un moyen de locomotion
Ariane, une fusée, parce que s’envoyer en l’air c’est super (cf. réponse 3 : on y revient toujours)
Un vin
D’un point de vue qualitatif je répondrais volontiers un Saint Estèphe, d’un point de vue quantitatif et en termes de notoriété à l’étranger et de notion festive (et commerciale, certes), je suis tentée de dire le Beaujolais Nouveau.
Un media
Le cinéma car il fut inventé par les frères Lumière, ne l’oublions pas ! Et puis c’est un media qui est aussi un art, une source de culture et de passion.
Une date
25 août 1944 : Libération de Paris. Evidemment.
Une couleur
Le rouge (vin, passion, baiser…)
Un fleuve
La Seine (surtout d'un endroit où l'on voit la Tour Eiffel, Notre Dame, Le Louvre). Tiens, la Seine vue depuis le Pont Neuf.
Une actrice
Brigitte Bardot même si…
Un acteur
Alain Delon parce qu’il est tout de même vachement beau
Une mer
Agitée mais pas dangereuse
Une femme
Une parisienne !
mercredi 7 mars 2012
Mon vieux et moi (de Pierre Gagnon)
Bonjour aux vieilles et vieux
Bonjour aux jeunes
Bonjour aux zotres
Certains livres parlent de rencontres, certains livres sont des rencontres, certains livres sont l'un et l'autre et c'est le cas de Mon vieux et moi du canadien Pierre Gagnon. Je remercie donc Emmanuelle des éditions J'ai lu de m'avoir fait parvenir ce roman.
Le sujet
Une très belle histoire d'amour entre un homme fraîchement de retraité et le très vieux monsieur qu'il décide d'adopter et les difficultés quotidiennes auxquelles l'un et l'autre se trouvent progressivement confrontés.
4e de couverture
Rien n'engageait le narrateur à adopter Léo, 99 ans. Rien ne prédestinait Léo à venir s'installer chez lui. C'est pourtant le début d'une grande aventure faite de tout petits riens. De silences qui veulent dire beaucoup, de rires qui conjurent le déclin, de tendresse pour ces vieux qui « gênent le passage, s'emmerdent, souhaitent mourir et n'y parviennent pas ». Mais des vieux qui gardent jusqu'au bout un oeil clair sur le monde. « Grâce à son écriture à la fois brute et douce, Pierre Gagnon transmet brillamment cette tendresse infinie. Une authentique leçon d'humanité. »
Mon avis
En une vingtaine de courts chapitres, Pierre Gagnon décrit avec pudeur, une relation de profond attachement qui tente de résister aux embûches semées par la vieillesse et la dégénerescence. Le résultat est émouvant sans jamais être mièvre, optimiste sans jamais tomber dans l'angélisme, pétri d'un humour fin et d'une tendresse profonde.
Le récit ne repose pas sur une trame narrative linéaire mais sur des moments de bonheur ou de découragement esquissés, des souvenirs partagés, des instantanés de vie partagés par les deux hommes. Il en ressort une impression quasi photographique très harmonieuse, très juste dans le choix économique des mots sussurés, une forme d'évidence douce et de fatalisme serein face aux ravages du temps acceptés plus que subits.
Comme le roman est délicieux, émouvant, profondément humain, on regrette sa brièveté et l'on se pose souvent la question de la motivation du narrateur qui, bien plus que la vieillesse et la maladie de Léo, est au coeur du roman.
L'auteur avoue d'ailleurs que dans Mon vieux et moi c'est surtout l'aspect "et moi ?" qui l'intéressait. Moi aussi...
Conclusion
Un trop court moment de grâce et d'émotion. Un livre que j'offrirai et qui me donne très envie de découvrir les autres romans et nouvelles de Pierre Gagnon.
Bonjour aux jeunes
Bonjour aux zotres
Certains livres parlent de rencontres, certains livres sont des rencontres, certains livres sont l'un et l'autre et c'est le cas de Mon vieux et moi du canadien Pierre Gagnon. Je remercie donc Emmanuelle des éditions J'ai lu de m'avoir fait parvenir ce roman.
Le sujet
Une très belle histoire d'amour entre un homme fraîchement de retraité et le très vieux monsieur qu'il décide d'adopter et les difficultés quotidiennes auxquelles l'un et l'autre se trouvent progressivement confrontés.
4e de couverture
Rien n'engageait le narrateur à adopter Léo, 99 ans. Rien ne prédestinait Léo à venir s'installer chez lui. C'est pourtant le début d'une grande aventure faite de tout petits riens. De silences qui veulent dire beaucoup, de rires qui conjurent le déclin, de tendresse pour ces vieux qui « gênent le passage, s'emmerdent, souhaitent mourir et n'y parviennent pas ». Mais des vieux qui gardent jusqu'au bout un oeil clair sur le monde. « Grâce à son écriture à la fois brute et douce, Pierre Gagnon transmet brillamment cette tendresse infinie. Une authentique leçon d'humanité. »
Mon avis
En une vingtaine de courts chapitres, Pierre Gagnon décrit avec pudeur, une relation de profond attachement qui tente de résister aux embûches semées par la vieillesse et la dégénerescence. Le résultat est émouvant sans jamais être mièvre, optimiste sans jamais tomber dans l'angélisme, pétri d'un humour fin et d'une tendresse profonde.
Le récit ne repose pas sur une trame narrative linéaire mais sur des moments de bonheur ou de découragement esquissés, des souvenirs partagés, des instantanés de vie partagés par les deux hommes. Il en ressort une impression quasi photographique très harmonieuse, très juste dans le choix économique des mots sussurés, une forme d'évidence douce et de fatalisme serein face aux ravages du temps acceptés plus que subits.
Comme le roman est délicieux, émouvant, profondément humain, on regrette sa brièveté et l'on se pose souvent la question de la motivation du narrateur qui, bien plus que la vieillesse et la maladie de Léo, est au coeur du roman.
L'auteur avoue d'ailleurs que dans Mon vieux et moi c'est surtout l'aspect "et moi ?" qui l'intéressait. Moi aussi...
Conclusion
Un trop court moment de grâce et d'émotion. Un livre que j'offrirai et qui me donne très envie de découvrir les autres romans et nouvelles de Pierre Gagnon.
mardi 6 mars 2012
Une preuve de plus (que le ridicule ne tue pas)
Bonjour à celles et ceux qui portent des couvre chefs ridicules pour Noël ou toute autre occasion
Bonjour aux zotres
Le mois dernier, je vous avais démontré, photo à l'appui, que le ridicule ne tuait pas. En voici une nouvelle preuve qui vous livrera en outre un aspect méconnu (et évidemment passionnant) de ma personnalité complexe : j'adore être prise en photo avec des machins idiots sur la tête ou dans les cheveux... et, bizarrement, je ne suis pas loin de penser que ce sont les clichés de moi les plus réussis.
C'est grave docteur Freud ?
Bonjour aux zotres
Le mois dernier, je vous avais démontré, photo à l'appui, que le ridicule ne tuait pas. En voici une nouvelle preuve qui vous livrera en outre un aspect méconnu (et évidemment passionnant) de ma personnalité complexe : j'adore être prise en photo avec des machins idiots sur la tête ou dans les cheveux... et, bizarrement, je ne suis pas loin de penser que ce sont les clichés de moi les plus réussis.
C'est grave docteur Freud ?
dimanche 4 mars 2012
Lectures bloguesques (de la semaine 9 2012)
Bonjour à celles et ceux qui ont le sens de l'orientation
Bonjour à celles et ceux qui en sont dépourvus
Bonjour à Seeeeb
Bonjour à Mister Kiki
Bonjour Anne
Bonjour aux zotres
Cette semaine, du bon, du lourd, du drôle, du visuel. Appuyer sur le mot quand pour accéder au message d'origine !
Quand je compatis
Si on me demandait lequel de mes sens est le moins développé, je sais parfaitement ce que je répondrais !
Quand notre culture cinématographique se trouve décuplée
Mister Kiki prouve une fois de plus qu'il n'est jamais avare d'une page culturelle. Il nous livre cette fois une anecdote passionnante et méconnue sur Alfred Hitchcock et il cite ses sources !
Quand mon jeu de mot débile devient un lapsus télévisé
C'est bien connu, 2012 c'est, selon les goûts et/ou l'optimisme de chacun(e), soit l'année de la loose, soit l'année de la partouze. Mais que dire de ce mois de février ? Dans tous les cas, on a hâte d'être en 2013.
Pendant que vous êtes là, je vous conseille vraiment de cliquer sur le lien conduisant à l'article sur la position du tireur couché où vous en apprendrez de belles (ou pas) sur Tony Blair !
Quand The Artist est mangé à toutes les sauces
Après Cannes, les golden globes, les Bafa, les Césars, les Oscars, un Goya espagnol et quelques trophées australiens sans compter les deux récompenses obtenues par le chien Uggie (Palm Dog à Cannes et collier d'or à Hollywood), voici le pompon sur la cerise sur le gâteau pour The Artist à travers un délicieux hommage concocté par Anne.
La phrase de la semaine - Lue chez Chondre
Oui, il fut un temps où je considérais comme beaucoup la sexualité comme magique, une sorte d’expérience transcendantale ponctuée d’orgasmes intergalactiques. J’étais alors encore vierge.
La citation de la semaine - Annie Ernaux - Se perdre
Enfin, moi je l’aime de tout mon vide.
Bonjour à celles et ceux qui en sont dépourvus
Bonjour à Seeeeb
Bonjour à Mister Kiki
Bonjour Anne
Bonjour aux zotres
Cette semaine, du bon, du lourd, du drôle, du visuel. Appuyer sur le mot quand pour accéder au message d'origine !
Quand je compatis
Si on me demandait lequel de mes sens est le moins développé, je sais parfaitement ce que je répondrais !
Quand notre culture cinématographique se trouve décuplée
Mister Kiki prouve une fois de plus qu'il n'est jamais avare d'une page culturelle. Il nous livre cette fois une anecdote passionnante et méconnue sur Alfred Hitchcock et il cite ses sources !
Quand mon jeu de mot débile devient un lapsus télévisé
C'est bien connu, 2012 c'est, selon les goûts et/ou l'optimisme de chacun(e), soit l'année de la loose, soit l'année de la partouze. Mais que dire de ce mois de février ? Dans tous les cas, on a hâte d'être en 2013.
Pendant que vous êtes là, je vous conseille vraiment de cliquer sur le lien conduisant à l'article sur la position du tireur couché où vous en apprendrez de belles (ou pas) sur Tony Blair !
Quand The Artist est mangé à toutes les sauces
Après Cannes, les golden globes, les Bafa, les Césars, les Oscars, un Goya espagnol et quelques trophées australiens sans compter les deux récompenses obtenues par le chien Uggie (Palm Dog à Cannes et collier d'or à Hollywood), voici le pompon sur la cerise sur le gâteau pour The Artist à travers un délicieux hommage concocté par Anne.
La phrase de la semaine - Lue chez Chondre
Oui, il fut un temps où je considérais comme beaucoup la sexualité comme magique, une sorte d’expérience transcendantale ponctuée d’orgasmes intergalactiques. J’étais alors encore vierge.
La citation de la semaine - Annie Ernaux - Se perdre
Enfin, moi je l’aime de tout mon vide.
samedi 3 mars 2012
Possessions (le film)
Bonjour à celles et ceux qui possèdent
Attention à celles et ceux qui convoitent
Bonjour aux zotres
Jeudi soir, je suis allée voir Possessions d'Eric Guirado qui sort mercredi prochain. Ce film, inspiré de L’affaire Flactif (2003), est intéressant à plus d'un titre et les acteurs sont excellents (notamment Jérémie Rénier, parfait comme d'habitude). J'en reparlerai.
Plus d'infos sur Allociné.
Possessions
Bande annonce vf publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo
Attention à celles et ceux qui convoitent
Bonjour aux zotres
Jeudi soir, je suis allée voir Possessions d'Eric Guirado qui sort mercredi prochain. Ce film, inspiré de L’affaire Flactif (2003), est intéressant à plus d'un titre et les acteurs sont excellents (notamment Jérémie Rénier, parfait comme d'habitude). J'en reparlerai.
Plus d'infos sur Allociné.
Possessions
Bande annonce vf publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo
vendredi 2 mars 2012
Coup de coeur et de coeur (vendredesque 9-2012)
Bonjour Jean
Bonjour les zotres
Une thématique très cinématographique aujourd'hui.
Coup de coeur
Jean Dujardin
Bon, OK, je sais que ça n'a rien d'original d'aimer Jean Dujardin ces derniers temps mais mon "affection" (je n'arrive pas à trouver un substantif adapté : entre intérêt, amour, admiration, attachement, engouement... rien ne colle. Tout est soit trop fade soit excessif) pour cet acteur ne date pas de 2012 et je l'ai toujours trouvé drôle faute de l'avoir toujours trouvé excellent acteur (je n'ai pas été très convaincue par son interprétation un brin trop appuyée dans Un balcon sur la mer de Nicole Garcia). Mais surtout, sur le plan humain, il a l'air vachement sympa, impression qui m' a été confirmé par les quelques personnes que j'ai rencontrées qui l'ont cotoyé professionnellement. Un mec bien quoi, dont le succès actuel me réjouit. Je croise les doigts pour qu'il dure.
Coup de gueule
Mathilde Seigner
J'étais à Rome au moment des Césars et des Oscars mais, une fois rentrée en France, j'ai fait une séance de rattrapage à grand renfort de Youtube et Dailymotion. J'ai vu Omar Sy danser et Jean Dujardin éclater de rire et puis, quand j'ai voulu en savoir plus sur le pourquoi du comment de la polémique autour de Mathilde Seigner, j'ai été tellement gênée pour elle, tellement offusquée par sa stupidité et son manque total de savoir vivre que je n'ai pas pu aller jusqu'au bout de la séquence video. Là encore, mon agacement envers cette personne vulgaire (eh non, être vulgaire ne se résume pas user d'un vocabulaire ordurier, loin de là) ne date pas d'hier. Son attitude d'éternelle donneuse de leçons sur tout sans rien savoir sur rien (le fait de l'admettre n'est pas une circonstance atténuante) m'exaspère depuis pas mal de temps. Ce n'est pas la première fois qu'elle se ridiculise à la télévision mais cette fois, elle a ajouté la mufflerie à la bêtise.
Bonjour les zotres
Une thématique très cinématographique aujourd'hui.
Coup de coeur
Jean Dujardin
Bon, OK, je sais que ça n'a rien d'original d'aimer Jean Dujardin ces derniers temps mais mon "affection" (je n'arrive pas à trouver un substantif adapté : entre intérêt, amour, admiration, attachement, engouement... rien ne colle. Tout est soit trop fade soit excessif) pour cet acteur ne date pas de 2012 et je l'ai toujours trouvé drôle faute de l'avoir toujours trouvé excellent acteur (je n'ai pas été très convaincue par son interprétation un brin trop appuyée dans Un balcon sur la mer de Nicole Garcia). Mais surtout, sur le plan humain, il a l'air vachement sympa, impression qui m' a été confirmé par les quelques personnes que j'ai rencontrées qui l'ont cotoyé professionnellement. Un mec bien quoi, dont le succès actuel me réjouit. Je croise les doigts pour qu'il dure.
Coup de gueule
Mathilde Seigner
J'étais à Rome au moment des Césars et des Oscars mais, une fois rentrée en France, j'ai fait une séance de rattrapage à grand renfort de Youtube et Dailymotion. J'ai vu Omar Sy danser et Jean Dujardin éclater de rire et puis, quand j'ai voulu en savoir plus sur le pourquoi du comment de la polémique autour de Mathilde Seigner, j'ai été tellement gênée pour elle, tellement offusquée par sa stupidité et son manque total de savoir vivre que je n'ai pas pu aller jusqu'au bout de la séquence video. Là encore, mon agacement envers cette personne vulgaire (eh non, être vulgaire ne se résume pas user d'un vocabulaire ordurier, loin de là) ne date pas d'hier. Son attitude d'éternelle donneuse de leçons sur tout sans rien savoir sur rien (le fait de l'admettre n'est pas une circonstance atténuante) m'exaspère depuis pas mal de temps. Ce n'est pas la première fois qu'elle se ridiculise à la télévision mais cette fois, elle a ajouté la mufflerie à la bêtise.
Libellés :
Autour du cinéma,
coup de coeur,
coup de gueule
jeudi 1 mars 2012
Cheval de guerre (de Steven Speilberg)
Bonjour à celles et ceux qui aiment les chevaux
Bonjour à celles et ceux dont l'histoire est un dada
Bonjour aux zotres
Parfois on aime un film, parfois on ne l'aime pas, parfois on est partagé entre ces deux avis. Parfois on adore un film, parfois on le déteste mais, rarement, il arrive qu'on soit écartelé(e) entre ces deux points de vue somme toute radicaux. C'est pourtant mon cas après avoir vu Cheval de Guerre de Steven Spielberg en avant première.
Le sujet
Mon résumé - A la veille de la première guerre mondiale et contre toute logique (notamment financière), un fermier achète Joey, un cheval magnifique mais bien peu adapté aux rudes travaux de la ferme. Albert, le fils du fermier adore ce cheval et il naît entre ces deux êtres une complicité rare jusqu'à ce que la guerre éclate et que, criblé de dettes, le père d'Albert ne se résolve à vendre Joey à un jeune officier britannique. Le cheval va alors partir en France, sur le front, et connaître le sort peu enviable des chevaux de guerre.
Le synopsys du film (dont je reparlerai) - À la veille de la Première Guerre mondiale, le jeune Albert mène une existence paisible dans une ferme anglaise avec son cheval, Joey, qu’il adore. Mais le père d’Albert décide de vendre Joey à la cavalerie britannique, et le cheval se retrouve bientôt sur le front français. L’animal entame alors une extraordinaire aventure en plein conflit. En dépit des obstacles qu’il rencontre à chaque pas, Joey va changer la vie de ceux dont il croise la route. Incapable d’oublier son ami, Albert quitte la ferme et rejoint à son tour le champ de bataille dans l’espoir de retrouver son cheval et de le ramener chez lui.
Mon avis
Je ne savais rien du film avant d'aller le voir à part le nom du réalisateur mais le titre m'avait immédiatement évoqué la première guerre mondiale et je m'étais souvenue de quelques passages du roman "Guerres" de Thimothy Findley sans savoir que le film était l'adaptation d'une pièce de théâtre elle-même adaptée d'un roman pour adolescent(e)s à succès signé Michael Morpugo. C'est important (aussi) pour comprendre la suite.
La charge du lendemain
Voici mot pour mot le mail que j'ai envoyé à la personne qui m'avait invitée à la projection
En très bref, mon avis sur ce film est très contrasté entre des scènes que j'ai adorées et d'autres que je n'ai pas aimées du tout. J'ai été littéralement bluffée par tout ce qui concerne la guerre et j'ai en revanche détesté la guimauve conte de fée (à certains moment j'avais l'impression de voir Babe tant les décors étaient croquignolets et les couleurs vives) certes voulue et assumée par Spielberg mais qui, selon moi crée un véritable déséquilibre qui fait qu'on ne sait plus trop dans quel sens va le film et à qui il s'adresse : je n'enverrai pas un gosse de 10 ans voir les scènes de charge ou de combat dans les tranchées en revanche je ne suis pas certaine qu'un adulte goûtera les confitures de grand-papa Arestrup !
J'ai aussi été très dérangée par le côté anthropomorphique du film qui prête au cheval des sentiments humains (c'est ambigu ce truc) : ce qui passe dans un livre pour ado est plus discutable sur grand écran. Il n'en reste pas moins que toutes les scènes avec des chevaux sont dingues, incroyables, à la fois magnifiques et intenses.
Et puis, à titre plus personnel, j'ai un énooooorme problème avec la musique de Williams qui appuie lourdement (et bruyamment !) sur les effets déjà bien dégoulinants de bons sentiments de toutes les scènes "champêtres". Quant au coucher de soleil façon Autant en emporte le vent de la fin (assumé aussi, je sais, j'ai lu le dossier de presse), ça m'a achevée aussi sûrement qu'on achève un cheval blessé.
En résumé j'étais vraiment très partagée en sortant de la salle mais, bizarrement, je me suis rendue compte que j'ai dîné en pensant au film, je suis allée me coucher en y pensant encore et j'y pensais toujours à mon réveil ce matin. J'en conclus que la balance penche tout de même du côté positif, que le traitement du rôle des chevaux pendant la guerre est passionnant et que je suis complètement admirative du travail des "chevaux-acteurs".
Conclusion : je conseillerai donc le film.
Quelques précisions a posteriori
Le film m'a énervée dès le début pour 3 raisons :
1/ Je ne suis pas fan de l'acteur principal, trop beau, trop "ravi de la crèche", trop lisse et insipide et possédant le même tic exaspérant que Tom Cruise : jouer toutes ses pseudo émotions la bouche ouverte et les yeux exorbités.
2/ Je n'ai jamais entendu dire qu'un paysan était assez couillon pour labourer un champ plein de cailloux énormes... On enlève les plus gros cailloux d'abord, on laboure après seulement.
3/ Je sais bien qu'il est le compositeur chouchou de Spielberg et que des dents de la mer à la série des Indiana Jones, tout le monde a sa musique dans la tête mais il faut vraiment que quelqu'un(e) dise à John Williams de se calmer. Dans ce film, la BOF est assourdissante et insupportable et on attend avec impatience le son des boulets de canon pour enfin ne plus la subir.
Ces précisions faites, ça s'est arrangé par la suite puis détérioré à nouveau puis arrangé encore, etc. Je n'étais plus au cinéma mais dans des montagnes russes me faisant passer de l'ébahissement à la consternation.
Le dossier de presse étant fort bien fait et très complet, j'ai appris a posteriori un tas de choses qui ont confirmé ou éclairé mes impressions lors de la projection. Ainsi, la référence finale et évidente à Autant en Emporte le vent est elle totalement voulue et assumée. Soit, sauf qu'Autant en emporte le vent est un film d'amour de 1939 et que, 70 ans plus tard, l'image culte de Scarlett devant un ciel rouge incendie perd à la fois de son intérêt (ça a déjà été fait), de sa modernité (pas besoin d'expliquer), de sa force (c'est tout de même vachement gnan-gnan quand on y pense) et surtout de son intérêt (qu'est-ce que ça vient faire dans ce film-ci ?).
Cette dernière question entre parenthèse révèle d'ailleurs un problème assez récurrent de Cheval de Guerre : en tant que spectatrice, j'ai été déroutée par les contrastes incessants du film où alternent des scènes de guerre (esthétisées mais géniales) et des scènes champétro-bucoliques ultra-colorisées dignes d'une pub pour les confitures Bonne Maman et qui feraient passer une rediffusion de Heidi pour un prequel de Se7en ! Autant vous dire que j'ai détesté toutes ces scènes là.
Du coup, on ne sait pas trop à qui le film s'adresse et l'on sent bien (a posteriori) que le livre a été compliqué à adapter. Impression confirmée par un autre détail (de poids) que j'ai appris dans le dossier presse et qui explique un autre point qui m'a gênée dans le film. Le roman (que j'ai désormais très envie de lire) est parait-il rédigé à la première personne du singulier du point de vue du cheval : dès lors, il repose sur un parti pris résolument anthropomorphique.
Comme Spielberg le précise lui-même, ce procédé ne pouvait pas passer à l'écran. Seulement voilà, le film est malgré tout traversé de part en part d'anthorpomorphisme et le scénario prête constamment au cheval des intentions humaines. C'est flagrant dès le sysnopsys (dont j'avais dit que je reparlerai) et c'est ça que je trouve le plus gênant dans le film.
Une conséquence indirecte de ce qui précède est que le/la spectateur/trice est plus en empathie avec les chevaux dont on voit l'agonie et les souffrances qu'avec les hommes dont la mort n'est jamais montrée mais plutôt suggérée quasi métaphoriquement ou évoquée a posteriori.
Il n'en reste pas moins que le film possède un intérêt historique évident, que les resconstitutions sont hallucinantes et que certaines scènes sont véritablement d'anthologie. Notamment quand Joey court entre les deux tranchées ennemies et même après avoir lu moult explications sur le sujet, je suis toujours bluffée qu'on ait réussi à faire faire "ça" à un (enfin plusieurs) cheval/aux.
Pour en savoir plus sur les chevaux de guerre
Passionnant et édifiant article de Wikipedia sur le sort des chevaux pendant (et après !) la première guerre mondiale.
Conclusion
Pour les reconstitutions de batailles et le merveilleux travail des chevaux (il en a fallu 14 pour le seul rôle de Joey)
2 avis contrastés sur le livre chez Hérisson et Malice.
Bonjour à celles et ceux dont l'histoire est un dada
Bonjour aux zotres
Parfois on aime un film, parfois on ne l'aime pas, parfois on est partagé entre ces deux avis. Parfois on adore un film, parfois on le déteste mais, rarement, il arrive qu'on soit écartelé(e) entre ces deux points de vue somme toute radicaux. C'est pourtant mon cas après avoir vu Cheval de Guerre de Steven Spielberg en avant première.
Le sujet
Mon résumé - A la veille de la première guerre mondiale et contre toute logique (notamment financière), un fermier achète Joey, un cheval magnifique mais bien peu adapté aux rudes travaux de la ferme. Albert, le fils du fermier adore ce cheval et il naît entre ces deux êtres une complicité rare jusqu'à ce que la guerre éclate et que, criblé de dettes, le père d'Albert ne se résolve à vendre Joey à un jeune officier britannique. Le cheval va alors partir en France, sur le front, et connaître le sort peu enviable des chevaux de guerre.
Le synopsys du film (dont je reparlerai) - À la veille de la Première Guerre mondiale, le jeune Albert mène une existence paisible dans une ferme anglaise avec son cheval, Joey, qu’il adore. Mais le père d’Albert décide de vendre Joey à la cavalerie britannique, et le cheval se retrouve bientôt sur le front français. L’animal entame alors une extraordinaire aventure en plein conflit. En dépit des obstacles qu’il rencontre à chaque pas, Joey va changer la vie de ceux dont il croise la route. Incapable d’oublier son ami, Albert quitte la ferme et rejoint à son tour le champ de bataille dans l’espoir de retrouver son cheval et de le ramener chez lui.
Mon avis
Je ne savais rien du film avant d'aller le voir à part le nom du réalisateur mais le titre m'avait immédiatement évoqué la première guerre mondiale et je m'étais souvenue de quelques passages du roman "Guerres" de Thimothy Findley sans savoir que le film était l'adaptation d'une pièce de théâtre elle-même adaptée d'un roman pour adolescent(e)s à succès signé Michael Morpugo. C'est important (aussi) pour comprendre la suite.
La charge du lendemain
Voici mot pour mot le mail que j'ai envoyé à la personne qui m'avait invitée à la projection
En très bref, mon avis sur ce film est très contrasté entre des scènes que j'ai adorées et d'autres que je n'ai pas aimées du tout. J'ai été littéralement bluffée par tout ce qui concerne la guerre et j'ai en revanche détesté la guimauve conte de fée (à certains moment j'avais l'impression de voir Babe tant les décors étaient croquignolets et les couleurs vives) certes voulue et assumée par Spielberg mais qui, selon moi crée un véritable déséquilibre qui fait qu'on ne sait plus trop dans quel sens va le film et à qui il s'adresse : je n'enverrai pas un gosse de 10 ans voir les scènes de charge ou de combat dans les tranchées en revanche je ne suis pas certaine qu'un adulte goûtera les confitures de grand-papa Arestrup !
J'ai aussi été très dérangée par le côté anthropomorphique du film qui prête au cheval des sentiments humains (c'est ambigu ce truc) : ce qui passe dans un livre pour ado est plus discutable sur grand écran. Il n'en reste pas moins que toutes les scènes avec des chevaux sont dingues, incroyables, à la fois magnifiques et intenses.
Et puis, à titre plus personnel, j'ai un énooooorme problème avec la musique de Williams qui appuie lourdement (et bruyamment !) sur les effets déjà bien dégoulinants de bons sentiments de toutes les scènes "champêtres". Quant au coucher de soleil façon Autant en emporte le vent de la fin (assumé aussi, je sais, j'ai lu le dossier de presse), ça m'a achevée aussi sûrement qu'on achève un cheval blessé.
En résumé j'étais vraiment très partagée en sortant de la salle mais, bizarrement, je me suis rendue compte que j'ai dîné en pensant au film, je suis allée me coucher en y pensant encore et j'y pensais toujours à mon réveil ce matin. J'en conclus que la balance penche tout de même du côté positif, que le traitement du rôle des chevaux pendant la guerre est passionnant et que je suis complètement admirative du travail des "chevaux-acteurs".
Conclusion : je conseillerai donc le film.
Quelques précisions a posteriori
Le film m'a énervée dès le début pour 3 raisons :
1/ Je ne suis pas fan de l'acteur principal, trop beau, trop "ravi de la crèche", trop lisse et insipide et possédant le même tic exaspérant que Tom Cruise : jouer toutes ses pseudo émotions la bouche ouverte et les yeux exorbités.
2/ Je n'ai jamais entendu dire qu'un paysan était assez couillon pour labourer un champ plein de cailloux énormes... On enlève les plus gros cailloux d'abord, on laboure après seulement.
3/ Je sais bien qu'il est le compositeur chouchou de Spielberg et que des dents de la mer à la série des Indiana Jones, tout le monde a sa musique dans la tête mais il faut vraiment que quelqu'un(e) dise à John Williams de se calmer. Dans ce film, la BOF est assourdissante et insupportable et on attend avec impatience le son des boulets de canon pour enfin ne plus la subir.
Ces précisions faites, ça s'est arrangé par la suite puis détérioré à nouveau puis arrangé encore, etc. Je n'étais plus au cinéma mais dans des montagnes russes me faisant passer de l'ébahissement à la consternation.
Le dossier de presse étant fort bien fait et très complet, j'ai appris a posteriori un tas de choses qui ont confirmé ou éclairé mes impressions lors de la projection. Ainsi, la référence finale et évidente à Autant en Emporte le vent est elle totalement voulue et assumée. Soit, sauf qu'Autant en emporte le vent est un film d'amour de 1939 et que, 70 ans plus tard, l'image culte de Scarlett devant un ciel rouge incendie perd à la fois de son intérêt (ça a déjà été fait), de sa modernité (pas besoin d'expliquer), de sa force (c'est tout de même vachement gnan-gnan quand on y pense) et surtout de son intérêt (qu'est-ce que ça vient faire dans ce film-ci ?).
Cette dernière question entre parenthèse révèle d'ailleurs un problème assez récurrent de Cheval de Guerre : en tant que spectatrice, j'ai été déroutée par les contrastes incessants du film où alternent des scènes de guerre (esthétisées mais géniales) et des scènes champétro-bucoliques ultra-colorisées dignes d'une pub pour les confitures Bonne Maman et qui feraient passer une rediffusion de Heidi pour un prequel de Se7en ! Autant vous dire que j'ai détesté toutes ces scènes là.
Du coup, on ne sait pas trop à qui le film s'adresse et l'on sent bien (a posteriori) que le livre a été compliqué à adapter. Impression confirmée par un autre détail (de poids) que j'ai appris dans le dossier presse et qui explique un autre point qui m'a gênée dans le film. Le roman (que j'ai désormais très envie de lire) est parait-il rédigé à la première personne du singulier du point de vue du cheval : dès lors, il repose sur un parti pris résolument anthropomorphique.
Comme Spielberg le précise lui-même, ce procédé ne pouvait pas passer à l'écran. Seulement voilà, le film est malgré tout traversé de part en part d'anthorpomorphisme et le scénario prête constamment au cheval des intentions humaines. C'est flagrant dès le sysnopsys (dont j'avais dit que je reparlerai) et c'est ça que je trouve le plus gênant dans le film.
Une conséquence indirecte de ce qui précède est que le/la spectateur/trice est plus en empathie avec les chevaux dont on voit l'agonie et les souffrances qu'avec les hommes dont la mort n'est jamais montrée mais plutôt suggérée quasi métaphoriquement ou évoquée a posteriori.
Il n'en reste pas moins que le film possède un intérêt historique évident, que les resconstitutions sont hallucinantes et que certaines scènes sont véritablement d'anthologie. Notamment quand Joey court entre les deux tranchées ennemies et même après avoir lu moult explications sur le sujet, je suis toujours bluffée qu'on ait réussi à faire faire "ça" à un (enfin plusieurs) cheval/aux.
Pour en savoir plus sur les chevaux de guerre
Passionnant et édifiant article de Wikipedia sur le sort des chevaux pendant (et après !) la première guerre mondiale.
Conclusion
Pour les reconstitutions de batailles et le merveilleux travail des chevaux (il en a fallu 14 pour le seul rôle de Joey)
2 avis contrastés sur le livre chez Hérisson et Malice.
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